MÉDAILLE COLONIALE

 

 

- 26 juillet 1893 -

 

 

 

HISTORIQUE & MODALITÉS D’ATTRIBUTION

 

 

Le lundi 28 novembre 1892, le vicomte Louis Philogène de Montfort, M. François Césaire de Mahy et plusieurs de leurs collègues députés, proposaient à la Chambre un projet de loi, visant à créer une médaille dite « médaille coloniale », destinée à récompenser les services militaires dans les colonies.
Cette médaille commémorative universelle, appelée Médaille coloniale et récompensant, à l’aide d’agrafes distinctes, les services militaires résultant de la participation à des opérations de guerre dans une colonie ou dans un pays de protectorat, sera créée par l’article 75 de la loi de finances du 26 juillet 1893. Dès l’origine, il est prévu qu’elle puisse récompenser, avec effet rétroactif, des opérations militaires coloniales antérieures à sa création. Elle était alors décernée par le Président de la République, sur proposition des ministres de la Guerre, de la Marine et des Colonies. La médaille était offerte par l’État, mais, à partir de l’année 1920, elle ne sera plus « remise gratuitement aux ayants droit dont les titres ont été acquis après août 1914. »
La loi du 27 mars 1914, complétera le texte d’origine en récompensant aussi « les services de longue durée en temps de paix sur certains territoires » avec l’attribution de la médaille sans agrafe.
Le décret du 11 octobre 1921 prévoit son attribution aux militaires et marins blessés lors de faits de guerre quelconques aux colonies françaises ou en pays de protectorat si, à l’occasion de cette blessure, ils n’ont pas été l’objet d’une citation donnant droit à la Croix de Guerre des Théâtres d’Opérations Extérieurs.
A la Libération, l’ordonnance du 7 janvier 1944, permettra le port de la médaille avec des agrafes récompensant la participation à des opérations de guerre dans des contrées situées hors de l’empire colonial français.
Après avoir été attribuée à plus d’un million de titulaires, la Médaille coloniale devient par le décret n° 62-660 du 6 juin 1962, la Médaille d’Outre-mer.
Le droit au port de cette médaille est matérialisé par l’envoi aux ayants droit d’un diplôme officiel.

L'agrafe "Sénégal et Soudan" et la Médaille du Soudan : La création de la Médaille coloniale en 1893, puis celle de son agrafe "Sénégal et Soudan" en 1894 ( décret du 6 mars, complété par l'instruction du 16 mars ) vont faire avorter la création d'une médaille commémorative spécifique destinée à récompenser nos soldats engagés sur le théâtre d'opérations au Soudan. Cette médaille commémorative, appelée Médaille du Soudan, et d'un modèle en tout point identique aux médailles de Madagascar et du Dahomey, exception faite de l'inscription Soudan du revers, sera cependant réalisée par la maison Delalande. Un ruban, de couleur jaune traversé d'une large raie noire, sera également conçu. Devenue de facto une médaille non officielle, les quelques exemplaires frappés sont aujourd'hui une rareté pour les collectionneurs.

Remarque : les opérations d’Afrique du Nord de 1952 à 1964 ( en Tunisie, au Maroc, en Algérie, au Sahara et en Mauritanie ) ne sont pas commémorées par la Médaille coloniale, mais par la Médaille commémorative des Opérations de Sécurité et de Maintien de l’ordre.

 

 

MÉDAILLE AVEC AGRAFE

 

 

La médaille avec agrafe est destinée à récompenser, sans condition de temps de service, « les services militaires résultant de la participation à des opérations de guerre dans une colonie ou un pays de protectorat. »
L’article 77 de la loi de finance du 13 avril 1898 étendit son attribution :

  – aux fonctionnaires civils qui ont pris part à des opérations de guerre aux colonies ;

  – sur proposition des gouverneurs et des chefs de mission, aux militaires et aux civils ayant participé à des missions coloniales périlleuses et s’y étant distingués par leur courage.

La loi du 30 juin 1903 a permis son attribution, avec effet rétroactif, aux membres des différentes missions d’études ou d’explorations opérées en Afrique et en Asie depuis 1875.

 

 

MÉDAILLE SANS AGRAFE

 

 

Elle est destinée à tout militaire ou marin, totalisant 15 ans de services pour les officiers et 10 ans de services pour les non-officiers, ayant servi au moins 6 ans, soit sur des territoires ou colonies, précisés par le décret du 5 octobre 1920 pour la période de colonisation, ou par l’arrêté du 11 septembre 1963 pour la période de décolonisation.

Le décret du 5 octobre 1920 précisait : le droit au port de la Médaille coloniale sans agrafe est accordé aux militaires et marins, indigènes exceptés, présents sous les drapeaux à la date du 27 mars 1914 ou postérieurement à cette date, ayant 10 ans au moins de services effectifs, pour les hommes de troupe et 15 ans au moins pour les officiers et qui, en outre, ont servi en activité et avec distinction pendant 6 ans au moins dans les territoires du sud de l’Algérie et de la Tunisie, régions sahariennes comprises, dans les colonies et pays de protectorat autres que la Réunion, l’Inde française, Saint-Pierre et Miquelon, les possessions françaises du Pacifique et des Antilles.

 

 

 

CARACTÉRISTIQUES

 

 

RUBAN

 

 

Largeur de 36 mm.
Bleu ciel avec trois raies verticales blanches, de 7 mm pour la centrale et de 2 mm pour les latérales.

 

 

AGRAFES

 

 

 

L’on dénombre près de 112 agrafes, dont seulement 50 sont officielles. Leur port sur le ruban n’est pas limitatif.

LISTE DES AGRAFES

Source : La Médaille Coloniale – Cent ans de présence française Outre-Mer

Liste des agrafes officielles et non officielles. Ces dernières sont signalées par la couleur jaune vif.

1895 ; 1925-MAROC-1926 ; 1940-CÔTE DES SOMALIS-1941 ; 1942 TUNISIE 1943 ; A.F.L ; ADRAR ; AFRIQUE ; AFRIQUE ÉQUATORIALE FRANÇAISE ; AFRIQUE FRANCAISE LIBRE ; AFRIQUE OCCIDENTALE ; AFRIQUE OCCIDENTALE FRANÇAISE ; AFRIQUE ORIENTALE ; AFRIQUE ORIENTALE FRANÇAISE ; AGADIR ; ALGÉRIE ; ALGÉRIE 1906 ; ANTI-ATLAS ; ASIE ; ATLAS ; BÉNIN ; BIR HACHEIM 1942 ; BIR-HAKEIM ; BIR HAKEIM 1942 ; CAMEROUN ; CASABLANCA ; CENTRAFRIQUE ; CENTRE AFRICAIN ; CHINE ; CHINE 1895 ; COCHINCHINE ; COLONIAL ; COLONIALE ; COLONIES ; COMORES ; CONGO ; CÔTE D'IVOIRE ; CÔTE D'OR ; CÔTE DES SOMALIS ; CÔTE DES SOMALIS 1940-1941 ; CÔTE FRANÇAISE DES SOMALIS ; DAHOMEY ; DAKAR ; DE L'ATLANTIQUE A LA MER ROUGE ; ÉRYTHRÉE ; ETHIOPIE ; EXTRÊME-ORIENT ; EXTRÊME ORIENT ; FEZ ; FEZZAN ; FEZZAN 1942 ; FEZZAN TRIPOLITAINE ; FORMOSE ; FRANCE D'OUTREMER ; GABON ; GABON-CONGO ; GRAND BASSAM ; GUADELOUPE ; GUINÉE FRANCAISE ; GUYANE ; HAUT ME KANG ; HAUT-MÉKONG ; HAUT NIL ; HAUT-OUBANGHI ; ILES DE LA SOCIÉTÉ ; ILES MARQUISES ; INDO-CHINE ; INDOCHINE ; KOUFRA ; KUFRA ; LAOS ET MÉKONG ; LÉGION ÉTRANGERE ; LIBYE ; MADAGASCAR ; MADAGASCAR 1895 ; MAROC ; MAROC 1925 ; MAROC 1925-26 ; MAROC 1925-1926 ; MAROC 1926 ; MAROC 1926-1927 ; MAROC 1927-28 ; MAROC 1927-1928 ; MAROC 1928-1929 ; MARRAKECH ; MAURITANIE ; MISSION SAHARIENNE ; MOYEN ATLAS ; NOSSI-BÉ ; NLLE CALÉDONIE ; NOUVELLE-CALÉDONIE ; OCEANIE ; ORIENT ; QUANG TCHEOU WAN 1898-1899 ; RIF ; SAHARA ; SÉNÉGAL ET SOUDAN (variante SENEGAL & SOUDAN) ; SIAM ; SOMALIE ; SOUDAN ; SUD-ORANAIS ; SUD TUNISIEN ; TAFILALET ; TAZA ; TCHAD ; TOGO ; TONKIN ; TRIPOLI ; TRIPOLITAINE ; TUNISIE ; TUNISIE 42-43 ; TUNISIE 1942-43 ; TUNISIE 1942-1943 .

AGRAFES OFFICIELLES

Nota : pour chaque agrafe, la liste des décrets n'est pas exhaustive

—  Trente-quatre du modèle normal, constitué d’un rectangle en argent de 40 X 10 mm bordé d’un filet en relief, excepté les agrafes MAROC 1925 et MAROC 1925-1926 réalisées en vermeil :

 

 

 ADRAR 

Agrafe créée par décret le 03/08/1909.

 Décret du 03/08/1909  : ( J.O. 14/08/1909 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale est acquis :
2° Avec l'agrafe « Adrar » aux personnels militaire et civil ( européen et indigène ), ayant pris part, d'une manière effective, aux opérations effectuées, en 1908, dans l'Adrar.

 Décret du 07/06/1911  : ( J.O. 10/06/1911 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale est acquis : 4° Avec l'agrafe « Adrar » : Aux personnels civil et militaire ( européen et indigène ) ayant servi en Mauritanie pendant l'année 1909.

 AFRIQUE 

Agrafe créée par décret le 11/06/1913.

 Décret du 11/06/1913  : ( J.O. 26/06/1913 ) - Voir à la page "Textes officiels".

 Décret du 20/11/1920  : ( J.O. 05/12/1920 ) - Art. 1er. — L'article 1er du décret du 11 juin 1913 est complété ainsi qu'il suit : Afrique occidentale. « Mission de délimitation entre la Guinée française et la colonie britannique de Sierra-Leone, à partir de Tembicounda, accomplie par M. Lescure, administrateur des colonies (1902). »

 Décret du 28/05/1934  : ( J.O. 12/06/1934 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec agrafe « Afrique », est acquis aux équipages aériens de l'armée de l'air et de l'aéronautique maritime, ayant participé au voyage effectué en Afrique, sous les ordres du général Vuillemin, du 8 novembre au 24 décembre 1933.

 AFRIQUE ÉQUATORIALE FRANÇAISE 

Agrafe créée par décret le 31/08/1910.

 Décret du 31/08/1910  : ( J.O. 07/09/1910 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale est acquis :
1° Avec l'agrafe « Afrique équatoriale française » : aux militaires de tous grades ayant servi, en 1909, dans les régions constituant le gouvernement de ce groupe de colonies et visées par le décret en date du 15 janvier 1910.

 Décret du 20/06/1911  : ( J.O. 24/06/1911 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale est acquis :
1° Avec l'agrafe « Afrique équatoriale française », aux militaires de tous grades ( européens et indigènes ) ayant servi, en 1910, dans les territoires du Gabon, du Moyen-Congo, de l'Oubangui-Chari.

 Décret du 24/09/1912  : ( J.O. 29/09/1912 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec agrafe « Afrique équatoriale française », est acquis au personnel militaire, européen et indigène, en service en 1911, dans les régions de l'Afrique orientale française.

 Décret du 28/05/1913  : ( J.O. 06/06/1913 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Afrique équatoriale française » est acquis au personnel civil, européen et indigène, désigné ci-dessous :
MM. Renevier, administrateur adjoint des colonies ; Ouangassi, sergent de la garde régionale ; Cheko Samake, caporal de la garde régionale ; Dokoua, garde de 1re classe ; Bouzoba, garde de 2e classe ; Opira, garde de 3e classe.

 Décret du 04/07/1913  : ( J.O. 17/07/1913 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe en argent « Afrique équatoriale française » est acquis aux fonctionnaires dont les noms suivent :
MM. Collombet, adjoint de 1re classe des services civils ; Coupé, administrateur adjoint de 1re classe ; Dagain, adjoint de 1re classe des services civils ; Iven, administrateur adjoint de 1re classe ; Jacoulet, adjoint de 1re classe des services civils ; Meinard, administrateur adjoint de 1re classe ; Vendome, administrateur adjoint de 1re classe.

 Décret du 24/08/1913  : ( J.O. 29/08/1913 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec agrafe « Afrique équatoriale française » est acquis au personnel militaire, européen et indigène, en service en 1912, dans les régions de l'Afrique équatoriale française.

 Décret du 03/03/1914  : ( J.O. 19/03/1914 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale, avec agrafe en argent « Afrique équatoriale française » est acquis à M. Merlet ( Emmanuel ), administrateur en chef de 2e classe des colonies.

 Décret du 01/08/1916  : ( J.O. 04/08/1916 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec agrafe « Afrique équatoriale française », est acquis :
1° Au personnel militaire ( européen et indigène ) ayant servi en Afrique équatoriale française, pendant au moins deux mois, au cours de l'année 1913 ;
2° Au même personnel qui, n'ayant pas le minimum de séjour fixé ci-dessus, a été blessé ou a été l'objet d'une citation avec inscription au Bulletin officiel, au cours de la même période, pour faits de guerre.

 Décret du 01/08/1916  : ( J.O. 04/08/1916 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec agrafe « Afrique équatoriale française », est acquis :
1° Au personnel militaire ( européen et indigène ) ayant servi en Afrique équatoriale française, pendant au moins deux mois, au cours de l'année 1914 ;
2° Au même personnel qui, n'ayant pas le minimum de séjour fixé ci-dessus, a été blessé ou a été l'objet d'une citation avec inscription au Bulletin officiel, au cours de la même période, pour faits de guerre.
3° Au personnel militaire, français et indigène, ayant servi vingt jours au moins au Cameroun, à partir du 2 août 1914.
Art. 2. — Les ayants droit à la médaille coloniale agrafe « Maroc » instituée par le décret du 30 juillet 1915 ou à la médaille coloniale agrafe « Afrique occidentale française » instituée par le décret du 1er août 1916 ne pourront prétendre au titre de 1914 à l'agrafe « Afrique équatoriale française » prévue par le présent décret.

 Décret du 01/09/1916  : ( J.O. 07/09/1916 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec agrafe « Afrique équatoriale française », est acquis à tout le personnel du département de la marine ayant, pendant vingt jours au moins, à dater du 2 août 1914, servi à terre au Cameroun, ou été embarqué sur un bâtiment chargé d'une mission dans les eaux du Cameroun.

 Décret du 08/02/1917  : ( J.O. 13/02/1917 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec agrafe « Afrique équatoriale française », est acquis au personnel militaire européen et aux tirailleurs sénégalais originaires de l'Afrique occidentale française, ayant séjourné en Afrique équatoriale française, pendant une période de deux mois au moins, au cours de l'année 1915.

 Décret du 13/01/1918  : ( J.O. 17/01/1918 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec agrafe « Afrique équatoriale française » est acquis :
1° Au personnel militaire européen et indigène ayant servi en Afrique équatoriale française ou au Cameroun pendant six mois au moins, au cours des années 1915-1916 ;
2° Aux fonctionnaires civils des diverses administrations métropolitaines ou coloniales ayant servi dans l'Afrique équatoriale française ou au Cameroun pendant six mois au moins pendant les années 1914, 1915, 1916 ;
3° Au même personnel qui, n'ayant pas le minimum de séjour fixé ci-dessus, a été blessé ou a été l'objet d'une citation à l'ordre de l'armée ou avec inscription au Bulletin officiel au cours de la même période, pour faits de guerre.
Art. 2. — Les ayants droit à la médaille coloniale « Afrique occidentale française » instituée par le décret du 13 janvier 1918, ne pourront prétendre, au titre de 1915 et 1916 à l'agrafe « Afrique équatoriale française » prévue par le présent décret.

 Décret du 03/11/1918  : ( J.O. 10/11/1918 ) - Art. 1er. — La médaille coloniale avec agrafe « Afrique occidentale française » ou « Afrique équatoriale française » suivant le cas, peut être accordée, à titre de récompense :
1° Aux officiers et hommes de troupe ( européens ou indigènes ) qui se sont particulièrement distingués par leur zèle et leur dévouement, au cours des opérations de recrutement ayant eu lieu, soit en Afrique occidentale, soit en Afrique équatoriale, entre le 2 août 1914 et le 31 décembre 1918. Ces militaires devront avoir participé aux opérations dont il s'agit pendant quatre mois au moins ( consécutifs ou non ), et être proposés pour cette médaille par leurs chefs hiérarchiques ;
2° Aux fonctionnaires civils ( européens ou indigènes ) des différentes administrations militaires et coloniales, réunissant les conditions indiquées dans le § 1er, et sur la proposition des gouverneurs généraux et chefs de missions.
Article 2. — Le personnel militaire ou civil ayant participé aux opérations de recrutement dans les deux colonies ne pourra recevoir la médaille coloniale qu'au titre d'une seule de ces colonies ( A. O. F. ou A. E. F. ), celle où il a servi pendant la période de temps la plus longue, sans cumul des deux agrafes.

 Décret du 02/12/1919  : ( J.O. 06/12/1919 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec agrafe « Afrique équatoriale française » est acquis :
a) Au personnel militaire européen et indigène ayant servi en Afrique équatoriale française et au Cameroun pendant douze mois consécutifs au moins, au cours des années 1917 et 1918 ;
b) Au même personnel qui, n'ayant pas le minimum de séjour fixé ci-dessus, a été blessé ou cité à l'ordre de l'armée ou a été l'objet d'une citation avec l'inscription au Bulletin officiel, au cours de la même période, pour faits de guerre.
c) Aux fonctionnaires civils des diverses administrations métropolitaines ou coloniales ayant servi dans l'Afrique équatoriale française ou au Cameroun pendant douze mois consécutifs au moins, au cours des années 1917 et 1918.
Art. 2. — Les ayants droit à la médaille coloniale agrafe « Afrique occidentale française » instituée par le décret du 2 décembre 1919 ne pourront prétendre, au titre de 1917 et 1918, à l'agrafe « Afrique équatoriale française » prévue par le décret.

 Décret du 11/01/1921  : ( J.O. 20/01/1921 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec agrafe « Afrique équatoriale française » est acquis :
1° Au personnel militaire, européen et indigène, ayant participé, en 1919, aux opérations menées :
Au Tchad, par la 7e compagnie méhariste du Borkou-Ennedi ;
Dans les régions de l'Ouham et de Baibokoum et aux confins du Soudan égyptien, par les détachements du 3e bataillon de tirailleurs sénégalais de l'Oubangui-Chari ;
Dans le pays Pape, par les détachements du régiment de tirailleurs sénégalais du Cameroun ;
2° Au personnel européen, civil et militaire, ayant accompli un séjour consécutif minimum de six mois en Afrique équatoriale française ou au Cameroun, au cours de l'année 1919 ;
3° Au personnel civil et militaire, européen et indigène, qui, ne rentrant pas dans une des catégories précédentes, aura été blessé ou été l'objet d'une citation à l'ordre des troupes de l'Afrique équatoriale française pour faits de guerre au cours de la même année.

 Décret du 29/04/1921  : ( J.O. 07/05/1921 ) - Art. 1er. — Pour la période postérieure au 1er septembre 1916, le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec agrafe « Afrique équatoriale française » est acquis à tout le personnel du département de la marine ayant servi à terre au Cameroun ou été embarqué sur un bâtiment chargé d'une mission dans les eaux du Cameroun pendant six mois au moins entre le 1er septembre et le 1er janvier 1920.
La durée minimum de séjour fixée ci-dessus n'est pas exigée en cas de blessure ou de citation pour faits de guerre au cours de la même période.

 Décret du 02/09/1923  : ( J.O. 07/09/1923 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec agrafe « Afrique équatoriale française », est acquis au personnel civil et militaire, européen et indigène, ayant pris une part effective aux opérations du Tibesti sous les ordres du lieutenant Rogué, du 24 septembre au 25 octobre 1922, ou à celles du Kanem, sous les ordres du sergent Poletti, du 6 au 13 décembre 1922.

 Décret du 26/07/1924  : ( J.O. 03/08/1924 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec agrafe « Afrique équatoriale française » est acquis au personnel militaire, européen et indigène, ayant pris une part effective aux opérations ci-après, exécutées au Cameroun :
a) Opérations en pays Mandara, conduites du 5 décembre 1921 au 18 mai 1922, par la 4e compagnie du régiment de tirailleurs sénégalais du Cameroun ;
b) Opérations dans la région du Loulou, conduites du 9 au 20 mars 1922, par des détachements des 4e, 5e et 6e compagnies du même régiment.

 Décret du 02/10/1924  : ( J.O. 10/10/1924 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec agrafe « Afrique équatoriale française » est acquis au personnel militaire, européen et indigène, ayant pris une part effective aux opérations ci-après, exécutées au Cameroun :
a) Opérations dans la région du Petit-Diboum, conduites, du 6 au 24 novembre 1922, par un détachement de la 2e compagnie du régiment de tirailleurs du Cameroun, sous les ordres du sergent Rossi.
b) Opérations dans la région de Teleck, conduites, du 17 au 22 avril 1923, par un détachement de la 6e compagnie du régiment de tirailleurs du Cameroun, sous les ordres du lieutenant Faure.

 Décret du 17/07/1926  : ( J.O. 04/08/1926 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Afrique équatoriale française » est acquis à M. le lieutenant Sauzey ( Abel ), du 6e rég. de dragons et à M. le médecin aide-major Gilis ( Paul-Louis-Antoine ), du service de santé des troupes coloniales.

 Décret du 17/07/1929  : ( J.O. 21/07/1929 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Afrique équatoriale française » est acquis aux militaires européens et indigènes, ainsi qu'aux fonctionnaires civils, ayant pris une part effective aux opérations exécutées :
1° Dans la Haute-Sangha, d'octobre 1928 à mars 1929 ;
2° Sur le territoire du Cameroun ( régions de la Haute-Vina et de Deng-Deng ), de décembre 1928 à mars 1929.
Art. 2. — Pourront également prétendre à la médaille coloniale avec agrafe « Afrique équatoriale française », les auxiliaires civils ( miliciens, gardes, etc. ) qui, ayant été blessés ou s'étant distingués au cours des opérations précitées, seront proposés pour cette distinction.

 Décret du 06/04/1930  : ( J.O. 29/04/1930 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Afrique équatoriale française » est acquis aux militaires européens et indigènes, ainsi qu'aux fonctionnaires civils, ayant pris une part effective aux opérations exécutées dans la vallée du Mandoul ( Moyen-Chari ), du 27 février au 16 mars 1929.
Art. 2. — Pourront également prétendre à la médaille coloniale avec agrafe « Afrique équatoriale française », les auxiliaires civils ( gardes régionaux et partisans ) qui, ayant été blessés ou s'étant distingués au cours des opérations précitées, seront proposés pour cette distinction.

 Décret du 24/03/1932  : ( J.O. 06/04/1932 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Afrique équatoriale française » est acquis au personnel militaire et civil ayant pris une part effective aux opérations exécutées dans les monts Panas ( Oubangui-Chari ) du 21 janvier au 6 mai 1931.

 Décret du 24/03/1932  : ( J.O. 07/04/1932 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Afrique équatoriale française » est acquis aux militaires européens et indigènes, ainsi qu'aux fonctionnaires civils ayant pris une part effective aux opérations exécutées dans la Haute-Sangha du 1er avril 1929 au 15 février 1930.
Art. 2. — Pourront également prétendre à la médaille coloniale avec agrafe « Afrique équatoriale française » les auxiliaires civils ( miliciens, gardes, etc. ) qui, ayant été blessés ou s'étant distingués au cours des opérations précitées, seront proposés pour cette distinction.

 Décret du 19/02/1933  : ( J.O. 28/02/1933 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Afrique équatoriale française » est acquis au chef d'escadrons de cavalerie de Boyve pour la mission qu'il a accomplie au Tchad de 1925 à 1927.

 Décret du 20/05/1933  : ( J.O. 28/05/1933 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Afrique équatoriale française » est acquis à M. le général Braive ( Paul ), commandant supérieur des troupes du groupe de l'Afrique équatoriale française, aux officiers, sous-officiers, pilotes et mécaniciens du détachement d'aviation militaire de l'Afrique équatoriale française ayant pris une part effective à la reconnaissance aérienne du Tibesti et des confins sahariens du Tchad entre le 7 décembre 1932 et le 4 janvier 1933.

 Décret du 24/07/1935  : ( J.O. 01/08/1935 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Afrique équatoriale française » est acquis au personnel ( européen et indigène ) des détachements ayant participé, jusqu'au 1er avril 1935, à l'installation et à l'occupation des postes de Tékro, d'Ouri et d'Agoza.

 Décret du 25/12/1937  : ( J.O. 04/01/1938 ) - Art. 1er. — Peuvent prétendre à la médaille coloniale avec agrafe « Afrique équatoriale française » les militaires ( européens et indigènes ), ainsi que les auxiliaires ayant, entre le 25 et le 30 avril 1937, effectivement participé à la reconnaissance automobile de la piste Fada-Largeau-Zouar.

 AFRIQUE FRANÇAISE LIBRE 

Agrafe instituée par décret de la France Combattante du 27 mai 1943.

 Décret du 27/05/1943  : - Voir à la page "Textes officiels".

 Décret du 05/07/1944  : ( J.O. 08/07/1944 ) - Art. 1er. — L'article 1er du décret du 27 mai 1943 relatif à l'attribution de la médaille coloniale avec agrafe « Afrique française libre » est complété comme suit :
5° Aux ressortissants français et étrangers ayant rendu des services signalés à la cause française, qui du 26 août 1940 à la date de la promulgation du décret du 27 mai 1943, ont séjourné en Afrique équatoriale française ou au Cameroun pendant deux années au moins.
Les médailles coloniales accordées en vertu de ce paragraphe feront l'objet d'arrêtés.

 Décret du 17/06/1946  : ( J.O. 25/06/1946 ) - Art. 1er. — La médaille coloniale avec agrafe « Afrique française libre » est accordée aux militaires, fonctionnaires et civils, ayant séjourné en Afrique équatoriale française et au Cameroun entre le 26 août 1940 et la date de promulgation du décret du 27 mai 1943, dans les conditions fixées par le décret susvisé et le décret du 5 juillet 1944, sous réserve d'en faire la demande suivant les prescriptions actuellement en vigueur. En ce qui concerne les étrangers, seuls peuvent prétendre à l'agrafe « Afrique française libre », ceux qui ont servi sous le commandement français, qu'ils soient civils ou militaires.

 AFRIQUE OCCIDENTALE FRANÇAISE 

Agrafe créée par décret le 04/08/1901.

 Décret du 04/08/1901  : ( B.O. 1901 - Page 595 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec l'agrafe « Afrique occidentale française » est acquis aux personnels civil et militaire qui ont servi, en 1900, dans l'Afrique occidentale française ( Soudan, Côte-d'Ivoire, Sénégal, résidence de Say ), ainsi qu'au personnel qui a pris une part effective aux opérations contre les Tomas ( Haute Guinée ) en 1900.

 Décret du 12/09/1902  : ( J.O. 20/09/1902 ) - Art. 3. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale, avec l'agrafe « Afrique occidentale française » est acquis :
1° Aux militaires européens et indigènes qui ont servi, pendant les années 1900 et 1901, à la Côte-d'Ivoire ;
2° Aux militaires européens et indigènes qui ont servi, en 1901, dans les trois territoires militaires de l'Afrique occidentale française.

 Décret du 10/03/1903  : ( J.O. 17/03/1903 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale, avec l'agrafe « Afrique occidentale française », est acquis aux militaires européens et indigènes de tous grades qui ont servi, en 1902, dans les trois territoires, le Haut-Dahomey, la Haute-Guinée et la Côte-d'Ivoire.

 Décret du 21/04/1904  : ( J.O. 30/04/1904 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec l'agrafe « Afrique occidentale française » est acquis aux militaires ( européens et indigènes ) de tous grades qui ont servi, en 1903, dans le Haut-Dahomey, la Haute-Guinée, la Côte-d'Ivoire, le pays Trarza et les trois territoires militaires de l'Afrique occidentale française.

 Décret du 22/09/1904  : ( J.O. 28/09/1904 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec l'agrafe « Afrique occidentale française » est acquis aux militaires ( européens et indigènes ) de tous grades qui ont séjourné, en 1902, dans le pays Trarza ( Mauritanie ).

 Décret du 03/10/1904  : ( J.O. 07/10/1904 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec l'agrafe « Afrique occidentale française » est acquis aux fonctionnaires civils dont les noms suivent qui ont servi en 1900 et 1901 à la Côte d'Ivoire, savoir :
MM. Nebout, administrateur du Baoulé à Toumodi ; Delafosse, administrateur du Baoulé à Toumodi ; Tellier, administrateur du Baoulé à Kodiokofi ; Roux, administrateur du Baoulé à Tiassalé ; Lhomme, chef de poste à Tiassalé ; Carrère, commandant de la garde indigène.

 Décret du 31/10/1904  : ( J.O. 06/11/1904 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec l'agrafe « Afrique occidentale française » est acquis, aux militaires européens et indigènes de tous grades et au personnel civil qui ont servi, en 1903, dans les pays Brakna et le Tagant ( Mauritanie ).

 Décret du 22/11/1904  : ( J.O. 25/11/1904 ) - Art. 1er. — Les décrets des 30 janvier et 12 septembre 1902, du 10 mars 1903, des 2l avril, 22 septembre et 31 octobre 1904, concédant le droit à la médaille coloniale aux militaires qui ont servi dans certains territoires de l'Afrique occidentale française sont applicables, dans les mêmes conditions de temps et de lieu, aux officiers d'administration contrôleurs d'armes et aux armuriers de tous grades de la marine détachés au service des troupes coloniales.

 Décret du 20/01/1905  : ( J.O. 28/01/1905 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec l'agrafe « Afrique occidentale française » est acquis aux militaires ( européens et indigènes de tous grades ), et au personnel civil qui ont participé, en 1904, à la mission d'organisation du Tagant ( Mauritanie ).

 Décret du 09/06/1905  : ( J.O. 16/06/1905 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale est acquis : 1° Avec l'agrafe « Afrique occidentale française » aux militaires ( européens et indigènes ) de tous grades qui ont séjourné en 1904 dans le pays Trarza, la Mauritanie, les trois territoires militaires, le Haut-Dahomey, la Côte-d'Ivoire, la Haute-Guinée ( frontière libérienne ).

 Décret du 20/09/1906  : ( J.O. 25/09/1906 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale est acquis aux personnels militaires ( européens et indigènes ) qui, en 1905, ont servi dans les régions ci-après désignées :
1° Avec l'agrafe « Afrique occidentale française » : Territoire civil de la Mauritanie ; Territoire militaire du Niger ; Région de Bobo-Dioulasso ; Le haut-Dahomey, La haute Guinée ; La Côte d'Ivoire ; La Casamance ; Le Sahel ( du 19 juin au 30 août ).

 Décret du 26/09/1906  : ( J.O. 29/09/1906 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec l'agrafe « Afrique occidentale française » est acquis, au personnel européen, civil et militaire, qui a été employé à la construction du chemin de fer de Kayes à Koulikoro.

 Décret du 27/09/1906  : ( J.O. 29/09/1906 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec l'agrafe « Afrique occidentale française » est acquis, au personnel militaire européen et indigène qui a pris part à la reconnaissance exécutée par le lieutenant-colonel Laperrine, commandant militaire du territoire des Oasis sahariennes, vers le Ksar saharien du Taoudéni, du 26 mars au 9 juillet 1906.

 Décret du 19/11/1906  : ( J.O. 22/11/1906 ) - Art. 1er. — L'agrafe « Congo » de la médaille coloniale concédée, par l'article 2 du décret du 20 septembre 1906, aux personnels militaires ( européen et indigène ) qui ont assisté aux attaques contre la mission de délimitation de la frontière entre la Casamance et la Guinée portugaise, dans les environs du cap Roxo, les 28 mars et 8 avril 1905, est remplacée par l'agrafe « Afrique occidentale française ».

 Décret du 16/08/1907  : ( J.O. 20/08/1907 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec l'agrafe « Afrique occidentale française » est acquis aux personnels militaires ( européen et indigène ), qui ont servi à Kati et à Koulikoro pendant la période comprise entre le 1er et le 22 novembre 1906, lors de l'épidémie de fièvre jaune.

 Décret du 18/08/1907  : ( J.O. 21/08/1907 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec l'agrafe « Afrique occidentale française » est acquis au personnel militaire qui a participé d'une manière effective à la reconnaissance dirigée sur Iférouane ( Aïr ), du 1er septembre au 6 novembre 1906, par M. le lieutenant Clor, du service des affaires indigènes, en Algérie.

 Décret du 14/05/1908  : ( J.O. 21/05/1908 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale est acquis :
1° Avec l'agrafe « Afrique occidentale française » aux militaires ( européens et indigènes ) et aux indigènes civils qui ont pris part à la tournée de police dans le Mouydir, l'Ahnet et l'Adrar, dirigée par le capitaine Dinaux, des affaires indigènes, du 8 mars au 25 juillet 1907.

 Décret du 13/06/1908  : ( J.O. 18/06/1908 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention à la médaille coloniale avec l'agrafe « Afrique occidentale française » est acquis au personnel militaire ( européens et indigènes ) qui a pris part, d'une manière effective, aux opérations de police effectuées dans la région de Kartiak ( Casamance ), pendant les mois de juin et juillet 1907.

 Décret du 19/08/1908  : ( J.O. 26/08/1908 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale est acquis : 1° avec l'agrafe « Afrique occidentale française », aux militaires de la compagnie saharienne du Tidikelt, qui ont pris part à la jonction opérée à Iférouane le 30 octobre 1907, avec les troupes du Soudan.

 Décret du 10/03/1909  : ( J.O. 21/03/1909 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale est acquis :
1° Avec l'agrafe « Afrique occidentale française » :
A - Au personnel militaire, européen et indigène ayant servi dans les régions ci-après désignées :
En 1906 : Côte d'Ivoire ( sauf les cercles des Lagunes et du Baoulé ).
En 1906 : Haut-Dahomey ( pendant tout le mois de mars ).
En 1906 : En Mauritanie et à Kiffa ( Haut-Sénégal et Niger ), pendant les mois d'octobre, de novembre et décembre.
En 1906 : Dans les cercles du Lobi et de Bobo-Dioulasso ( Haut-Sénégal et Niger ), pendant le premier semestre 1906.
En 1906 : Dans le territoire militaire du Niger.
En 1907 : Côte d'Ivoire.
B - Au personnel militaire, européen et indigène, au personnel civil et aux gardes régionaux ayant servi :
En 1907 : en Mauritanie.

 Décret du 10/03/1910  : ( J.O. 16/03/1910 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale est acquis :
1° Avec l'agrafe « Afrique occidentale française » :
a) Au personnel militaire, européen et indigène ayant servi dans les régions ci-après désignées :
En 1906 : Côte d'Ivoire ( sauf les cercles des Lagunes et du Baoulé ).
Haut-Dahomey ( pendant tout le mois de mars ).
En Mauritanie et à Kiffa ( Haut-Sénégal et Niger ), pendant les mois d'octobre, de novembre et décembre.
Dans les cercles du Lobi et de Bobo-Dioulasso ( Haut-Sénégal et Niger ) ( pendant le premier semestre 1906 ).
Dans le territoire du Niger.
En 1907 : Côte d'Ivoire.
b) Au personnel militaire, européen et indigène, au personnel civil et aux gardes régionaux ayant servi en 1907 en Mauritanie.
c) Au personnel militaire et civil de la mission de délimitation de la frontière franco-libérienne ayant pris part d'une manière effective aux opérations de cette mission entre le 25 avril 1908 et le 10 avril 1909.

 Décret du 12/03/1910  : ( J.O. 19/03/1910 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale est acquis :
1° Avec l'agrafe « Afrique occidentale française » au personnel militaire ( européen et indigène ) ayant servi pendant l'année 1908 dans le secteur libérien de la Guinée, à la Côte-d'Ivoire, au Sahel, dans le territoire militaire du Niger et à celui ayant pris part effectivement aux opérations de Damantang ( Sénégal ) du 20 septembre au 5 décembre 1908.

 Décret du 18/03/1910  : ( J.O. 01/04/1910 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec l'agrafe « Afrique occidentale française », est acquis : au personnel militaire du chemin de fer et au personnel du service de santé ( européens et indigènes ) en service sur la ligne d'étapes de Kayes à Ségou, pendant la période comprise entre le 1er septembre et le 30 novembre 1906, lors d'une épidémie de fièvre jaune.

 Décret du 31/08/1910  : ( J.O. 07/09/1910 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale est acquis :
2° Avec l'agrafe « Afrique occidentale française » :
a) Au détachement de la compagnie saharienne du Tidikelt, qui, sous les ordres du lieutenant Sigonney, a opéré dans l'Adrar nigritien et dans l'Aïr septentrional, du 4 janvier au 4 mai 1909.
b) Aux militaires ayant pris part, du 28 décembre 1908 au 7 mars 1909, aux opérations effectuées à la Côte d'Ivoire dans le pays Goure et dans le cercle du Haut-Sassandra.
c) Aux militaires de la compagnie saharienne du Tidikelt qui, sous le commandement du lieutenant Sigonney, se sont rendus à Agadez ( Aïr ) pour y faire jonction avec les troupes soudanaises, et ont, en outre, séjourné dans ce poste du 10 au 17 septembre 1908.
d) Aux militaires et civils qui ont fait partie, du 8 avril au 30 septembre 1909, de la mission remplie à Niamey par le colonel Laperrine, et ayant dépassé Tin-Zaouaten.

 Décret du 16/09/1910  : ( J.O. 21/09/1910 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec l'agrafe « Afrique occidentale française », est acquis aux militaires de tous grades ( européens et indigènes ) qui ont pris part, d'une manière effective, sous les ordres du lieutenant Clerget de Saint-Léger, du 15 octobre 1909 au 10 mars 1910, aux opérations effectuées dans l'Adrar Nigritien.

 Décret du 07/06/1911  : ( J.O. 10/06/1911 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale est acquis : 1° Avec l'agrafe « Afrique occidentale française » :
a) Au personnel militaire, européen et indigène, ayant servi :
En 1909 et 1910, dans le secteur de Kiffa ( Haut-Sénégal et Niger ).
En 1910 : En Mauritanie ; Dans la région militaire de la Guinée ; Dans le territoire militaire du Niger.
b) Aux personnels militaire et civil, européen et indigène, ayant pris part d'une manière effective :
A la colonne contre les Habbès ( Haut-Sénégal et Niger ) du 6 décembre 1909 au 8 février 1910 ; Aux opérations de Kamara ( Haute-Guinée ), du 3 au 7 mai 1909.

 Décret du 26/06/1911  : ( J.O. 05/07/1911 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale arec l'agrafe « Afrique occidentale française » est acquis au personnel européen, militaire et civil, ayant pris part aux travaux de construction du chemin de fer de la Guinée française, entre le 1er octobre 1897 et le 31 décembre 1910, sous réserve, pour chaque intéressé, d'une participation effective de douze mois consécutifs au minimum.

 Décret du 03/10/1912  : ( J.O. 11/10/1912 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale, avec agrafe Afrique occidentale française, est acquis :
1° Au personnel militaire européen et indigène ayant pris une part effective à la reconnaissance du lieutenant Demassez, dans la région du Sahel, contre un rezzou, dispersé le 12 mai 1911, à Jafiet ;
2° Au personnel militaire européen et indigène ayant servi en 1911, dans la Côte d'Ivoire ;
3° Au personnel militaire européen et indigène ayant participé effectivement à l'affaire de Goumba, le 30 mars 1911 ;
4° Au personnel militaire européen et indigène ayant participé à la pacification de la région militaire de la Guinée, du 1er août au 31 décembre 1911 ;
5° Au personnel militaire européen et indigène ayant participé effectivement au combat d'Éremerit ( 21 mars 1911 ) en Mauritanie ;
6° Au personnel militaire européen et indigène ayant pris une part effective au contre-rezzou du lieutenant Berthomé au nord du Trarza ( affaires de Touizikt et Laklidj, décembre 1911 ) ;
7° Au personnel militaire européen et indigène ayant participé au combat de Kamado ( 20 février 1911 ) ; aux opérations de police du capitaine Paupelain, au nord du Zinder ( août 1911 ) ; à la reconnaissance d'Agadès à Tinkeouen ( 25 août au 15 septembre 1911 ).

 Décret du 24/02/1913  : ( J.O. 04/03/1913 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale, avec l'agrafe « Afrique occidentale française », est acquis aux fonctionnaires civils qui ont pris part à des opérations de guerre en Afrique occidentale française, pendant les années 1906, 1907, 1908, 1909 et 1910.

 Décret du 06/03/1913  : ( J.O. 14/03/1913 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Afrique occidentale française » est acquis aux Français aviateurs ( civils et militaires ) employés au service de l'aviation en Afrique occidentale française en 1911.

 Décret du 02/05/1913  : ( J.O. 09/05/1913 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Afrique occidentale française », est acquis au personnel civil, désigné ci-contre, qui s'est distingué en 1911, en Guinée française, savoir : MM. Collard, commis des postes ; Miqueu-Rey, médecin de l'assistance médicale indigène ; Plassard, géomètre ; Bicot, agent de la compagnie coloniale de l'Afrique française ; Develotte, agent de la compagnie coloniale de l'Afrique française ; Michaut, agent de la compagnie coloniale de l'Afrique française ; Chaupin, agent de la maison Maurel et Prom ; Lacroix, agent de la maison Cochès et Gobinet ; Vosinet, agent de la maison Devès et Chaumet.

 Décret du 18/06/1913  : ( J.O. 21/06/1913 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec agrafe « Afrique occidentale française » est acquis :
1° Au personnel militaire européen et indigène ayant servi, en 1912, dans la Côte-d'Ivoire ;
2° Au personnel militaire européen et indigène ayant servi, en 1912, dans la région militaire de la Guinée ;
3° Au personnel militaire européen ayant servi, en 1912, dans la zone saharienne telle qu'elle est délimitée par la circulaire n° 206 du 4 octobre 1912 ( Mauritanie, Haut-Sénégal-Niger, région de Tombouctou, territoire militaire du Niger ) et dans les postes de M'Bout et Aleg ;
4° Au personnel militaire indigène et aux partisans, gardes-cercles, goumiers ayant pris une part effective aux opérations de police dans le Hodh ( du 8 janvier au 12 mars ) ; marche sur Tichitt sous la direction du lieutenant-colonel Patey ; marche sur Oualata, sous la direction du lieutenant-colonel Roulet, et reconnaissance du capitaine Aubert sur Oualata ;
5° Au personnel militaire indigène ayant pris part, sous les ordres du capitaine Sue, à Taodénit, le 5 janvier 1912, à la destruction d'une bande de pillards ;
6° Au personnel militaire indigène ayant participé effectivement au combat du puits de Tiguigui, le 11 mars 1912, où un rezzou fut dispersé par le sergent Giappiconi ;
7° Au personnel militaire indigène ayant pris une part effective aux combats de Ou-Koulla ( 21 mars ) et Tin-Fezzouane ( 30 mars ) livrés par le lieutenant Galet-Lalande et le capitaine Pasquier à un important rezzou ;
8° Au personnel militaire indigène ayant participé, du 20 au 23 janvier, sous la conduite du lieutenant Laprun, à la poursuite d'un rezzou Toubbou ( territoire militaire du Niger ) ;
9° Au personnel militaire indigène qui, sous le commandement du lieutenant Frech, a mis en déroute un rezzou Toubbou dans les environs du puits de Termitt ( 16 au 18 mars ) ;
10° Au personnel militaire indigène ayant pris part effectivement, du 13 mai au 7 juin, dans l'Assaba, aux opérations conduites par le lieutenant Maignan ( combat de la passe de Gousas, le 25 mai ) contre une bande de pillards ;
11° Au personnel militaire indigène ayant participé effectivement aux opérations dirigées dans le Tagant, du 15 juin au 30 juillet et du 12 au 25 octobre, par le capitaine Cautellier, le lieutenant Bettembourg et le lieutenant Faivre, et ayant abouti aux combats de Foum-Agar et Djiradié ;
12° Au personnel militaire indigène ayant pris une part effective aux opérations dirigées par le capitaine Aubert, dans le Hodh, pendant le mois de novembre.

 Décret du 15/11/1913  : ( J.O. 18/11/1913 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec agrafe « Afrique occidentale française » est acquis, au personnel militaire indigène des compagnies sahariennes et aux partisans, moghazeni, goumiers indigènes ayant pris part effectivement aux combats de Tag'Nout ( 14 novembre 1912 ) et de Bir-Zmilah ( 29 novembre 1912 ) livrés en région saharienne.

 Décret du 01/08/1916  : ( J.O. 04/08/1916 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec agrafe « Afrique occidentale française » est acquis :
1° Au personnel militaire, européen et indigène, ayant servi en 1913 dans la Côte d'Ivoire ;
2° Au personnel militaire européen ayant servi en 1913 dans la région militaire de la Guinée ;
3° Au personnel militaire européen ayant servi en 1913 dans la zone saharienne, telle qu'elle est délimitée par la circulaire n° 206 du 4 octobre 1912, modifiée par la circulaire n° 10 du 13 janvier 1914 ( Mauritanie, Haut-Sénégal et Niger, région de Tombouctou, territoire militaire du Niger ) et dans les postes de M'Bout et Aleg ( Mauritanie ) et de Gaoua ( Haut-Sénégal et Niger ) ;
4° Au personnel militaire indigène ayant participé d'une manière effective aux combats de Liboirat ( 10 janvier 1913 ) et de Bou-Tellis ( 18 septembre 1913 ) ( Mauritanie ) ;
5° Au personnel militaire indigène et aux goumiers et partisans ayant pris part, d'une manière effective, aux opérations désignées ci-après :
a) Opérations dirigées par le capitaine Mangeot et le lieutenant Brison, dans le Hodh, du 12 octobre au 31 décembre 1913 ;
b) Poursuite d'un rezzou effectuée de Bou-Djébeha à El-Méghaitti par un détachement sous les ordres du capitaine Hartmann, du 19 au 21 novembre 1913, et combat d'El-Méghaitti ;
c) Destruction d'un rezzou de Bérabiches dissidents, au puits de Guir, le 27 août 1913, par un détachement sous les ordres de l'adjudant Escoubas ;
6° Au personnel militaire, européen et indigène, aux gardes méharistes auxiliaires, interprètes et guides, ayant participé à la tournée de police dirigée au nord de l'Adrar par le lieutenant-colonel Mouret, du 7 février au 28 mars 1913.

 Décret du 01/08/1916  : ( J.O. 04/08/1916 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec agrafe « Afrique occidentale française » est acquis :
1° Au personnel militaire, français et indigène, ayant servi vingt jours au moins au Cameroun, à partir du 2 août 1914 ;
2° Au personnel militaire, français et indigène, ayant séjourné au Dahomey, pendant deux mois au moins, entre le 23 janvier et le 4 mai 1914 ;
3° Au personnel militaire, français et indigène, ayant séjourné en Afrique occidentale française, pendant deux mois au moins, entre le 1er mai et le 31 décembre 1914 ;
4° Au personnel militaire, français et indigène, ayant séjourné au Tibesti en 1913 et 1914, pendant deux mois au moins ;
5° Au personnel militaire, français et indigène, ayant séjourné dix jours au moins au Togo, en 1914 ;
6° Au même personnel qui, n'ayant pas le minimum de séjour fixé aux paragraphes précédents, a été blessé ou a été l'objet d'une citation avec inscription au Bulletin officiel au cours de la même période pour faits de guerre ou se rapportant à l'épidémie de peste.
Art. 2. — Les ayants droit à la médaille coloniale agrafe « Maroc » instituée par le décret du 30 juillet 1915 ou à la médaille coloniale agrafe « Afrique équatoriale française » instituée par le décret du 1er août 1916 ne pourront prétendre, au titre de 1914, à l'agrafe « Afrique occidentale française » prévue par le présent décret.

 Décret du 11/01/1917  : ( J.O. 13/01/1917 ) - Art. 1er. — L'article 1er du décret du 1er septembre 1916 est complété ainsi qu'il suit : « Le même droit est acquis au personnel ayant séjourné en Afrique occidentale française pendant deux mois au moins, entre le 1er mai et le 31 décembre 1914. »

 Décret du 13/01/1918  : ( J.O. 17/01/1918 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec agrafe « Afrique occidentale française » est acquis :
a) Au personnel militaire européen et indigène ayant pris part, pendant une période d'au moins trois mois, aux opérations qui ont eu lieu dans les cercles de Ouagadougou, de Dédougou, de Gaoua, de Bobo-Dioulasso, de Koutiala, de Bandiagara et de San, entre le 19 novembre 1916 et le 1er octobre 1916 ;
b) Au personnel militaire européen et indigène ayant pris part, pendant une période d'au moins deux mois, aux opérations en Atacora ( Dahomey ), du 16 octobre 1916 au 1er mai 1917 ;
c) Au personnel militaire européen et indigène ayant servi en 1915 et 1916, pendant quatre mois consécutifs au moins dans la zone saharienne telle qu'elle est délimitée par la circulaire n° 206, du 4 octobre 1912, modifiée par la circulaire n° 10 du 13 janvier 1914, ainsi qu'au Togo et en Guinée ;
d) Au personnel européen et indigène du groupe Ghambaa des oasis sahariennes, sous les ordres du capitaine de la Roche, ayant servi, pendant un mois au moins, en 1916, dans la région de Tombouctou ;
e) Au même personnel qui, n'ayant pas le minimum de séjour fixé aux paragraphes précédents, a été blessé ou évacué pour maladie contractée en service, cité à l'ordre de l'armée, ou a été l'objet d'une citation avec inscription au Bulletin officiel, au cours des mêmes périodes, pour faits de guerre ;
f) Aux fonctionnaires civils des diverses administrations métropolitaines et coloniales se trouvant dans les conditions visées aux paragraphes précédents, ainsi qu'à ceux réunissant les conditions fixées par le décret du 1er août 1916.
Art. 2. — Les ayants droit à la médaille coloniale, agrafe « Afrique équatoriale française », instituée par le décret du 13 janvier 1918, ne pourront prétendre, au titre de 1915 et 1916, à l'agrafe « Afrique occidentale française » prévue par le présent décret.

 Décret du 03/11/1918  : ( J.O. 10/11/1918 ) - Art. 1er. — La médaille coloniale avec agrafe « Afrique occidentale française » ou « Afrique équatoriale française » suivant le cas, peut être accordée, à titre de récompense :
1° Aux officiers et hommes de troupe ( européens ou indigènes ) qui se sont particulièrement distingués par leur zèle et leur dévouement, au cours des opérations de recrutement ayant eu lieu, soit en Afrique occidentale, soit en Afrique équatoriale, entre le 2 août 1914 et le 31 décembre 1918. Ces militaires devront avoir participé aux opérations dont il s'agit pendant quatre mois au moins ( consécutifs ou non ), et être proposés pour cette médaille par leurs chefs hiérarchiques ;
2° Aux fonctionnaires civils ( européens ou indigènes ) des différentes administrations militaires et coloniales, réunissant les conditions indiquées dans le § 1er, et sur la proposition des gouverneurs généraux et chefs de missions.
Art. 2. — Le personnel militaire ou civil ayant participé aux opérations de recrutement dans les deux colonies ne pourra recevoir la médaille coloniale qu'au titre d'une seule de ces colonies ( A. O. F. ou A. E. F. ), celle où il a servi pendant la période de temps la plus longue, sans cumul des deux agrafes.

 Décret du 28/11/1919  : ( J.O. 06/12/1919 ) - Art. 2. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec l'agrafe « Afrique occidentale française » est acquis :
a) Au personnel militaire européen et indigène et aux goumiers ayant fait partie du détachement Depommier, qui a opéré dans l'Adrar des Ifoghas et l'Aïr, du 16 février au 17 mars 1917.
b) Au personnel militaire européen et indigène et aux goumiers ayant fait partie du détachement du lieutenant Lemaire, qui a opéré dans l'Adrar des Ifoghas, le Timetrin et la région de Gao, du 28 février au 5 septembre 1917.
c) Au personnel militaire européen et indigène du groupe de police de la compagnie saharienne de Touat-Gourara, détaché sous les ordres du lieutenant Constant, au Timetrin, ayant eu au moins deux mois de séjour sur le territoire de l'Afrique occidentale française.
d) Au personnel militaire européen et indigène ayant fait partie de l'escorte du général Laperrine, pendant sa tournée au Hoggar, dans l'Adrar des Ifoghas et à Tombouctou, ayant au moins deux mois de séjour sur le territoire de l'Afrique occidentale française.
e) Aux militaires indigènes de la compagnie saharienne du Tidikelt, qui ont pris part, sous les ordres de l'Amenokal des Hoggar, Moussa ag Amastane, aux opérations que ce chef indigène a dirigées dans l'Aïr.
f) A l'Amenokal Moussa ag Amastane, ainsi qu'à trente de ses auxiliaires Hoggar.
g) Au personnel militaire et civil, européen et indigène, ayant pris part, pendant au moins un mois, sous les ordres du capitaine Vincent, aux opérations du détachement de la compagnie saharienne de la Saoura, qui a fait jonction, le 5 décembre 1917, à Taodeni, avec l'Azalaï de Tombouctou ; et qui, au retour, a bousculé une bande de pillards apparentés à notre vieil ennemi, Abidui el Kouati.

 Décret du 02/12/1919  : ( J.O. 06/12/1919 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec agrafe « Afrique occidentale française » est acquis :
a) Au personnel militaire européen et indigène ayant pris une part effective aux opérations d'Agadès ( décembre 1916-août 1917 ).
b) Au personnel militaire européen et indigène ayant pris une part effective à la reconnaissance qui a abouti au combat de Dourit le 30 mars 1918.
c) Au personnel militaire européen et indigène ayant pris une part effective aux opérations du Mono ( Bas-Dahomey ) du 21 juillet au 31 décembre 1918.
d) Au personnel militaire européen et indigène ayant servi, en 1917 et 1918, pendant douze mois consécutifs au moins, dans la zone saharienne telle qu'elle est délimitée par la circulaire n° 206 du 4 octobre 1912 ( B. O. Guerre, 2e volume 1912, page 1631 ) modifiée par la circulaire n° 10 du 13 janvier 1914.
e) Au même personnel qui, n'ayant pas le minimum de séjour fixé aux paragraphes précédents, a été blessé ou cité à l'ordre de l'armée ou a été l'objet d'une citation avec inscription au Bulletin officiel, au cours des mêmes périodes, pour faits de guerre.
f) Aux fonctionnaires civils des diverses administrations métropolitaines et coloniales se trouvant dans les conditions visées aux paragraphes précédents.
Art. 2. — Les ayants droit à la médaille coloniale, agrafe « Afrique équatoriale française », instituée par le décret du 2 décembre 1919 ne pourront prétendre, au titre de 1917 et 1918, à l'agrafe « Afrique occidentale française » prévue par le présent décret.

 Décret du 02/04/1920  : ( J.O. 11/04/1920 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille avec agrafe « Afrique occidentale française » est acquis au personnel européen et indigène, civil et militaire, ayant pris une part effective aux opérations de prophylaxie au Sénégal pendant les années 1917 et 1918 ( évacuation du Guet N'Dar, cordons sanitaires, tournées de vaccination ).

 Décret du 17/06/1920  : ( J.O. 24/06/1920 ) - Art. 1er. — Le bénéfice des dispositions du décret du 13 janvier 1918 ( art. 1er, alinéa a ) est étendu au personnel, européen ou indigène, du goum organisé sous le commandement de l'adjoint aux affaires indigènes Haillot, pour prendre part aux opérations dirigées par le chef de bataillon Simonin, dans le cercle de Dédougou, et le colonel Molard, dans la boucle de la Volta, sous réserve que les intéressés aient pris part à ces opérations pendant une période d'au moins trois mois ou aient été blessés ou évacués pour maladie contractée en service ou cités à l'ordre de l'armée, ou été l'objet d'une citation avec inscription au Bulletin officiel pour faits de guerre.

 Décret du 29/06/1920  : ( J.O. 08/07/1920 ) - Art. 1er. — Le texte du paragraphe 3 de l'article 1er du décret du 1er août 1916 est abrogé et remplacé par le suivant :
« 3° Au personnel militaire français ayant séjourné en Afrique occidentale française, pendant deux mois au moins, entre le 1er mai et le 3l décembre 1914, et au personnel militaire indigène originaire de l'Afrique occidentale française, qui, séjournant dans ce groupe de colonies au cours de la même période, aurait pris une part effective à des opérations de guerre qui seront déterminées par le général commandant supérieur des troupes du groupe de l'Afrique occidentale française. »

 Décret du 12/01/1921  : ( J.O. 20/01/1921 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec agrafe « Afrique occidentale française » est acquis :
1° Au personnel militaire européen ayant séjourné en Afrique occidentale française pendant, six mois consécutifs au moins au cours de l'année 1919 ;
2° Au personnel militaire européen et indigène ayant pris une part effective aux opérations de défense antipesteuse au Sénégal en 1919 ( cordons sanitaires de Tiaroye, Rufisque, Diourbel, Tivaouane, Saint-Louis et tournées de vaccination ) ;
3° Au personnel militaire européen et indigène ayant servi pendant trois mois consécutifs au moins dans les formations méharistes au cours de l'année 1919 ;
4° Au personnel civil et militaire, européen et indigène, qui ne rentrant pas dans une des catégories précédentes, aura été blessé ou été l'objet d'une citation à l'ordre des troupes de l'Afrique occidentale française pour faits de guerre au cours de la même année.

 Décret du 17/04/1921  : ( J.O. 23/08/1921 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec agrafe « Afrique occidentale française », est acquis au personnel de la marine ( européens et indigènes ) ayant pris une part effective aux opérations de défense antipesteuse au Sénégal, en 1919.

 Décret du 04/05/1921  : ( J.O. 07/05/1921 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Afrique occidentale française » est acquis au personnel vétérinaire et au personnel auxiliaire européen et indigène ayant séjourné en Afrique occidentale française entre le 1er janvier 1914 et le 31 décembre 1920 et ayant pris une part effective à la lutte contre les épizooties de peste bovine et de péripneumonie.

 Décret du 27/09/1921  : ( J.O. 02/10/1921 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec agrafe « Afrique occidentale française » est acquis :
1° Aux militaires européens et indigènes ayant participé à l'opération effectuée, en mai 1919, dans la région du Hank ( confins de la Mauritanie ), par le détachement commandé par l'adjudant-chef Cuvelier, de la compagnie saharienne du Touat-Gourara ;
2° Aux militaires européens et indigènes ayant pris part à la reconnaissance effectuée du 13 décembre 1920 au 24 janvier 1921, sur les confins de la Mauritanie, sous le commandement du capitaine Augiéras et du capitaine Ressot, de la compagnie saharienne de la Saoura.

 Décret du 30/12/1921  : ( J.O. 08/01/1922 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec agrafe « Afrique occidentale française » est acquis au personnel civil et militaire, européen et indigène, ayant pris une part effective à l'opération de Tabi ( cercle de Hombori ), du 4 octobre au 16 novembre 1920.

 Décret du 13/05/1922  : ( J.O. 23/05/1922 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec agrafe « Afrique occidentale française » est acquis : Aux militaires européens et indigènes ayant participé à l'opération de police effectuée en décembre 1921 et janvier 1922, dans la région Aïoun-Abd-El-Malek, Touila, Aouïnet-Legraa, par le détachement commandé par le capitaine Pommier, de la compagnie saharienne du Touat-Gourara.

 Décret du 01/05/1924  : ( J.O. 08/05/1924 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec agrafe « Afrique occidentale française » est acquis au personnel militaire européen et indigène du groupe mobile de la compagnie saharienne du Touat-Gourara qui, ayant fait partie du détachement placé sous le commandement du maréchal des logis Hepp, a pris part à la poursuite et à la défaite d'un rezzou à Oum-el-Assel ( Afrique occidentale française ), du 19 au 24 octobre 1923.

 Décret du 06/06/1924  : ( J.O. 14/06/1924 ) - Art. 1er. — Le droit de l'obtention de la médaille coloniale avec agrafe « Afrique occidentale française » est acquis :
1° Aux militaires européens et indigènes, ainsi qu'aux goumiers, ayant participé, dans la région de Tombouctou, aux combats de Dayet ( 29 septembre 1923 ), de Tin-Aïcha ( 6 octobre 1923 ), et de Dikhaliat ( 25 octobre 1923 ), et de Merediouga ( 26 octobre 1923 ) ;
2° Aux militaires européens et indigènes ayant pris part, le 28 novembre 1923, au combat de Chreirik ( Mauritanie ) ;
3° Aux civils ( partisans ou gardes maures ) qui seront l'objet d'un rapport spécial en vue de leur faire obtenir cette distinction pour avoir été blessés ou s'être particulièrement distingués au cours des combats de Tin-Aïcha, de Dikhaliat et de Merediouga.

 Décret du 11/07/1924  : ( J.O. 19/07/1924 ) - Art. 1er. — Le droit de l'obtention de la médaille coloniale avec agrafe « Afrique occidentale française » est acquis aux militaires européens et indigènes ayant pris une part effective au combat de Port-Etienne ( Mauritanie ), le 26 mars 1924.

 Décret du 18/10/1924  : ( J.O. 28/10/1924 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Afrique occidentale française » est acquis aux militaires européens et indigènes, ainsi qu'aux gardes maures ayant pris une part effective aux opérations de guerre exécutées par les 1er et 2e pelotons méharistes de l'Adrar et le peloton méhariste de Trarza, du 28 novembre 1923 au 5 mai 1924.

 Décret du 10/04/1925  : ( J.O. 23/04/1925 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Afrique occidentale française » est acquis aux militaires européens et indigènes, ainsi qu'aux civils ( gardes maures ou partisans ), ayant pris une part effective au combat de Lekdim ( Mauritanie ), le 23 octobre 1924.

 Décret du 20/06/1925  : ( J.O. 28/06/1925 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Afrique occidentale française » est acquis au personnel du 2e groupe d'aviation d'Afrique ( pilotes et passagers ) ayant effectué la liaison aérienne avec l'Afrique occidentale française comportant le voyage Colomb-Béchar-Gao et retour, exécuté du 24 janvier au 9 février 1925.

 Décret du 13/09/1925  : ( J.O. 26/09/1925 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Afrique occidentale française » est acquis aux militaires européens et indigènes, ainsi qu'aux civils ( gardes méharistes ou partisans ) ayant pris une part effective au combat de Treyfla ( Mauritanie ), les 2, 3, 4 et 5 avril 1925.

 Décret du 17/07/1926  : ( J.O. 21/07/1926 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Afrique occidentale française » est acquis au personnel ci-après, ayant pris part, du 15 au 21 décembre 1925, à la mission d'études de vols, en Mauritanie, du capitaine aviateur Gama : M. Gama ( Paul-Jules-Joseph ), capitaine pilote de l'aéronautique de l'Afrique occidentale française ; M. Millot ( Marie-Edouard-Maurice ), lieutenant pilote de l'aéronautique de l'Afrique occidentale française ; M. Valette ( Henri ), sergent mécanicien de l'aéronautique de l'Afrique occidentale française ; M. Hiltenfinck ( Albert ), sergent mécanicien de l'aéronautique de l'Afrique occidentale française.

 Décret du 20/08/1926  : ( J.O. 01/09/1926 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Afrique occidentale française » est acquis aux militaires des armées de terre et de mer dont les noms suivent, ayant pris part à des raids aériens transafricains au cours de l'année 1925 :
a) Mission de Goys de Mezeyrac : Colonel de Goÿs de Mézeyrac ( Louis-Marie-Joseph ), chef de mission, pilote ; Lieutenant-colonel Vuillemin ( Joseph ), commandant de l'aviation de l'Afrique du Nord, pilote ; Commandant Dagnaux ( Jean-Charles-Joseph ), professeur à l'école militaire d'application de l'aéronautique, pilote ; Capitaine de corvette de réserve Le Prieur ( Yves-Paul-Gaston ) ; Capitaine Pelletier-Doisy ( Georges ), du service de la navigation aérienne, pilote ; Adjudant Besin, de l'aéronautique coloniale, mécanicien ; Sergent-major Knecht, du 3e groupe d'ouvriers d'aéronautique, mécanicien ; Sergent Wendel, du 3e groupe d'ouvriers d'aéronautique, radio-électricien ; Soldat de 1re classe de réserve Laversin ( Edmond ), de l'entrepôt spécial d'aviation n° 2 ; Soldat de 2e classe de réserve Delly ( Maxime ), du 152e régiment d'infanterie.
b) Mission Arrachart-Lemaître : Capitaine Arrachart ( Ludovic-Marie-René ), de la commission d'essais pratiques de l'aviation, pilote ; Capitaine de réserve Lemaitre, du 11e régiment d'aviation, pilote.

 Décret du 01/05/1927  : ( J.O. 06/05/1927 ) - Art. 1er. — La médaille coloniale avec agrafe « Afrique occidentale française » est attribuée aux militaires du bataillon de tirailleurs sénégalais n° 2, faisant partie de la garnison du poste d'Asselagh ( région de Tombouctou ), au moment de l'affaire du 25 septembre 1926.

 Décret du 09/11/1927  : ( J.O. 19/11/1927 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Afrique occidentale française » est acquis aux militaires du bataillon de tirailleurs sénégalais n° 1 ayant fait partie de la garnison du poste de Port-Etienne ( Mauritanie ), le 13 juin 1927.
Art. 2. — Cette distinction est également attribuée aux aviateurs civils dont les noms suivent : MM. Simon, chef de l'aéroplace des lignes Latécoère à Port-Etienne ; Dupas, chef mécanicien ; Bertaut, mécanicien.

 Décret du 29/02/1928  : ( J.O. 11/03/1928 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Afrique occidentale française » est acquis à tous les militaires européens et indigènes ayant pris part, sous le commandement du capitaine Duprez, de la compagnie saharienne des Ajjers, à la reconnaissance effectuée, en février-mars 1927, sur les confins sud-tripolitains, dans la région In Ezzan-Monts Tummo.

 Décret du 17/03/1928  : ( J.O. 27/03/1928 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Afrique occidentale française » est acquis à tout le personnel des groupes nomades d'Atar, Chinguetti, et du Trarza, ainsi qu'à tous les partisans, ayant pris une part effective aux opérations dirigées contre une bande de pillards, du 24 juin au 22 juillet 1927.

 Décret du 26/04/1928  : ( J.O. 01/05/1928 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Afrique occidentale française » est acquis aux militaires et fonctionnaires civils européens ayant servi pendant trois mois au moins, entre le 10 mai et le 31 décembre 1927, dans les circonscriptions territoriales ci-après :
Circonscription de Dakar et dépendances.
Commune de Gorée.
Cercles de Thiès, du Baol, de Tivaouane et de Louga ( commune de Saint-Louis exceptée ).

 Décret du 12/03/1929  : ( J.O. 21/03/1929 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Afrique occidentale française » est acquis aux militaires ci-après qui, au cours de la campagne d'hiver 1926-1927, ont pris une part effective à la mission aérienne de Mauritanie :
M. le chef de bataillon Sclafer ( Charles-Jean-Jacques ), direction de l'aéronautique militaire.
M. le capitaine Aribaud ( Joseph-Jean-Marius ), 12e rég. d'aviation.
M. le lieutenant Davoine ( Georges-Ferdinand ), groupement de transport automobile colonial à Istres.
Le sergent-chef Vauthier ( Maurice-Charles-Apollinaire ), mle 1019, 31e rég. d'aviation.
Le sergent-chef Chaimbeaux ( René ), mle 1187, 1er groupe d'ouvriers d'aéronautique.
Le sergent-chef Terrade ( Emile-Eugène ), mle 2618, 1er groupe d'ouvriers d'aéronautique, détaché à l'inspection technique de l'aéronautique.
Le sergent-chef Bompard ( Fernand-Marius ), mle 10041, 1er groupe d'ouvriers d'aéronautique.
Le sergent-chef Loukowski ( André-Grégoire-Ignace ), mle 14744, 34e rég. d'aviation ( pour ordre ).
Le sergent-chef Courbet ( Joseph-Marcel ), mle 13601, 34e rég. d'aviation.

 Décret du 29/12/1929  : ( J.O. 10/01/1930 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale est acquis au personnel français et indigène ayant pris part à la liaison effectuée, le 9 février 1929, sur les confins du Rio-de-Oro et de la Mauritanie ( zone saharienne de l'Afrique occidentale française ) par le groupe mobile de la compagnie saharienne du Touat et le groupe nomade d'Atar.
Art. 2. — Cette concession comportera attribution de l'agrafe « Afrique occidentale française » au personnel du groupe mobile de la compagnie saharienne du Touat et de l'agrafe « Sahara » au personnel du groupe nomade d'Atar.

 Décret du 27/02/1931  : ( J.O. 07/03/1931 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Afrique occidentale française » est acquis aux militaires européens et indigènes ayant pris une part effective aux opérations exécutées du 14 décembre 1929 au 23 février 1930, sous les ordres de M. le capitaine Thoré, dans le cercle de Batié ( Haute-Volta ).
Art. 2. — Pourront également prétendre à la médaille coloniale avec agrafe « Afrique occidentale française » les auxiliaires civils ( gardes de cercle et partisans ) qui, ayant été blessés ou s'étant distingués au cours des opérations précitées, seront proposés pour cette distinction.

 Décret du 16/09/1931  : ( J.O. 08/10/1931 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Afrique occidentale française » est acquis au personnel militaire du 2e groupe d'aviation d'Afrique, non titulaire de cette médaille, ayant pris part à la liaison aérienne Colomb-Béchar - Gao et retour, effectuée du 22 au 30 janvier 1931.

 Décret du 08/01/1932  : ( J.O. 12/01/1932 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe A. O. F. est acquis à l'équipage Goulette-Marchesseau-Bourgeois ayant participé à la liaison aérienne Paris-Brazzaville-Tananarive du 17 octobre 1929 au 1er avril 1930

 Décret du 17/04/1932  : ( J.O. 20/05/1932 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Afrique occidentale française » est acquis aux militaires européens et indigènes ainsi qu'aux gardes méharistes ayant fait partie entre le 1er septembre 1930 et le 25 avril 1931 de l'un des détachements chargés d'assurer la surveillance et la protection de la frontière dans les confins Nord du cercle de Bilma.

 Décret du 27/12/1932  : ( J.O. 16/01/1933 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Afrique occidentale française » est acquis aux personnels militaires ayant fait partie :
1° Du 1er novembre 1931 au 20 avril 1932, du détachement de M. le lieutenant Sellier, dans la région d'Atar ;
2° Du 7 au 22 avril 1932, du détachement de M. le capitaine Démery, dans la région du Hodh.

 Décret du 15/01/1933  : ( J.O. 20/01/1933 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Afrique occidentale française » est acquis à l'équipage d'Estailleur-Chanteraine, Freton, Mistrot, ayant participé à la liaison aérienne Djibouti-Dakar du 23 au 27 avril 1932.

 Décret du 19/01/1933  : ( J.O. 27/01/1933 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale est acquis aux militaires, gardes méharistes et partisans des groupes nomades du Hodh et d'Araouan ayant pris part aux combats de Tiguiguilt ( 6 avril 1932 ) et de Frékiké ( 12 mars 1932 ) ou à la poursuite d'un groupe de rebelles effectuée, du 9 au 27 avril 1932, au Ksaïb ainsi qu'aux combats auxquels elle a donné lieu.
Art. 2. — Cette concession comportera l'attribution de l'agrafe « Afrique occidentale française » au personnel du groupe nomade du Hodh, et de l'agrafe « Sahara » au personnel du groupe nomade d'Araouan.

 Décret du 10/06/1933  : ( J.O. 28/06/1933 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale est acquis aux personnels de la compagnie saharienne du Touat et du détachement d'autos spéciales du Sahara, ayant, entre le 9 novembre et le 17 décembre 1932, sous les ordres du lieutenant Fouchet, pris part à une reconnaissance, dans l'Erg-Chech, ou à la poursuite d'un groupe de rebelles, effectuée les 8 et 9 janvier 1933, dans la région de l'Erg-Iguidi, sous le commandement du capitaine Le Derff.
Art. 2. — Cette concession comportera l'attribution de l'agrafe « Afrique occidentale française » au personnel placé sous les ordres du lieutenant Fouchet, et de l'agrafe « Sahara » au personnel ayant opéré avec le capitaine Le Derff.

 Décret du 09/07/1933  : ( J.O. 20/07/1933 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Afrique occidentale française » est acquis aux militaires et fonctionnaires civils européens ayant servi, pendant un mois au moins, entre le 7 octobre et le 4 décembre 1932, dans le cercle de Kayes.

 Décret du 30/07/1933  : ( J.O. 10/08/1933 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Afrique occidentale française » est acquis aux militaires européens et indigènes, ainsi qu'aux gardes nomades et auxiliaires ayant, entre le 17 septembre 1931 et le 30 avril 1932, fait partie de l'un des détachements chargés d'assurer la surveillance et la protection de la frontière dans les confins Nord du cercle de Bilma.

 Décret du 12/07/1934  : ( J.O. 28/07/1934 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Afrique occidentale française » est acquis :
1° Aux militaires européens et indigènes du bataillon de tirailleurs sénégalais n° 3, aux gardes nomades et auxiliaires ayant, entre les mois d'octobre 1932 et octobre 1933, fait partie de l'un des détachements chargés de la surveillance et de la protection de la frontière dans les confins Nord du cercle de Bilma ;
2° Au personnel militaire qui a assuré dans cette région l'inspection ou le service médical de ces détachements ;
3° Aux militaires ayant fait partie de la section auto qui a ravitaillé les postes de ces confins au cours de l'hiver 1932-1933.

 Décret du 25/09/1934  : ( J.O. 03/10/1934 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Afrique occidentale française » est acquis au personnel militaire et civil ayant participé, le 8 janvier 1934, au combat d'Adham-Tamat ( Mauritanie ).

 Décret du 12/10/1934  : ( J.O. 19/10/1934 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Afrique occidentale française » est acquis au personnel européen et indigène de la compagnie saharienne du Touat, du groupe nomade d'Araouan et du détachement léger du groupe nomade du Hodh ayant participé aux reconnaissances sur Agueraktem, ou sur le Ksaib, entre le 3 novembre 1933 et le 15 février 1934.

 Décret du 27/12/1934  : ( J.O. 13/01/1935 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Afrique occidentale française » est acquis aux militaires ( européens et indigènes ) et au personnel auxiliaire des groupes nomades d'Agadès et de N'Guigmi ayant pris une part effective aux reconnaissances et liaisons effectuées par ces groupes au cours de l'hiver 1933-1934.

 Décret du 11/01/1935  : ( J.O. 24/01/1935 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Afrique occidentale française » est acquis aux personnels des détachements de la 1re compagnie automobile à Zinder et à Gao ayant, entre le 30 novembre 1933 et le 4 mai 1934, pris part à des missions de ravitaillement, de transport et de balisage dans l'Afrique occidentale française.

 Décret du 20/04/1935  : ( J.O. 08/05/1935 ) - Voir à la page "Textes officiels".

 Décret du 31/12/1935  : ( J.O. 19/01/1936 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Afrique occidentale française » est acquis aux militaires ( européens et indigènes ) et aux auxiliaires qui, entre le 1er octobre 1933 et le 30 septembre 1934, ont fait partie des détachements chargés de la surveillance des confins libyens, ont séjourné dans les postes de Fort-Pacot ( Chirfa ) et de Madama, ou ont effectué des reconnaissances à l'ouest et à l'est de ces postes ; ce droit est également acquis au personnel ayant assuré le service médical ou le ravitaillement de ces détachements.

 Décret du 09/04/1936  : ( J.O. 29/04/1936 ) - Voir à la page "Textes officiels".

 Décret du 30/06/1936  : ( J.O. 09/07/1936 ) - Art. 1er. — Peuvent prétendre à la médaille coloniale avec agrafe « Afrique occidentale française » les militaires européens et indigènes des troupes d'occupation du Maroc et troupes du groupe de l'Afrique occidentale française ayant pris une part effective à la liaison opérée, en fin de novembre 1935, à Taoudeni.

 Décret de l'Etat français du 21/11/1940  : ( J.O. 24/11/1940 ) - Art. 1er. — Peuvent prétendre à la médaille coloniale avec agrafe, en argent, « Afrique occidentale française », les personnels militaires et civils relevant des départements de la guerre, de la marine, de l'aviation et des colonies, qui ont participé, à un titre quelconque, aux opérations qui se sont déroulées dans la zone territoriale de défense du point d'appui de Dakar et de la Petite Côte, entre le 23 et le 26 septembre 1940 inclus.

 ALGÉRIE 

Agrafe créée par le décret du 06/03/1894, complété par l'instruction du 16/03/1894.

 Décret du 06/03/1894  : ( J.O. 11/03/1894 ) - Voir à la page "Textes officiels".

 Décret du 30/04/1894  : ( J.O. 03/05/1894 ) - Art. 1er. — Par modification à l'article premier du décret du 6 mars 1894, le droit à l'obtention de la médaille coloniale est acquis pour les troupes de la guerre qui ont pris part, en Algérie, à la « conquête de la Grande-Kabylie », du 1er septembre 1856 au 15 juillet 1857.

 Décret du 30/11/1901  : ( J.O. 03/12/1901 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec l'agrafe « Algérie » est acquis aux militaires européens et indigènes, aux fonctionnaires civils et aux goumiers qui ont pris part, d'une manière effective, aux opérations suivantes :
1° Colonne sous les ordres du général de Flogny ( d'El-Aricha à Figuig ) dans la région des Ksours en 1877 ;
2° Reconnaissance du Mzab, en 1879, et prise de possession de cette région, du 8 novembre 1882 au 15 janvier 1883, par les colonnes sous les ordres du général de la Tour d'Auvergne-Lauraguais ;
3° Opérations dans le massif du Djebel Beni-Smir, aux abords de Figuig, en 1884, 1885, 1886 et 1900 ;
4° Mission Jacob-Faria dans les régions sahariennes, en 1892-1893 ;
5° Reconnaissance de la Zousfana en 1893 ;
6° Pénétration vers le Touat, combat de Bou-Khamfous, 9 septembre 1894 ;
7° Reconnaissance des routes du Gourara jusqu'à Tabelkoza, en 1895 ;
8° Colonne du colonel Didier dans l'Aouguerout ( Gourara ) et vers Insalah ( combat d'Igosten ), en 1896 ;
9° Poursuite de partis de dissidents et de malfaiteurs dans le sud oranais ( Bel Yadine en 1896 ; Guernben bou Amama, en 1897 ; Keneg Tachtoufet, en 1897 ; Oglat-el-Hadj-Mohammed, en l899 ) ;
10° Reconnaissance de la vallée de l'Oued-Namous et traversée du grand Erg, depuis Moghrar jusqu'au Ksar des Ouled Aïssa ( Gourara ) en 1899 ;
11° Colonne de Temassinine, organisée, en 1899, pour créer une ligne de points d'eau entre Fort-Lallemand, El-Biodh et Temassinine.

 Décret du 07/06/1904  : ( J.O. 11/06/1904 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec l'agrafe « Algérie » est acquis aux auxiliaires indigènes qui ont pris part aux combats livrés dans la région du Djebel-Grouz, les 7 et 8 février 1904.

 Décret du 16/07/1904  : ( J.O. 24/07/1904 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec l'agrafe « Algérie » est acquis aux militaires et indigènes, aux fonctionnaires civils et aux goumiers qui ont pris part, d'une manière effective aux opérations suivantes, et qui, en outre, ont séjourné, à la même époque, pendant plus de deux mois dans la zone saharienne située au sud de la ligne Benoud-Duveyrier-Figuig : affaires des 31 mai ( col de Zénaga ) et 8 juin 1903 ( bombardement de Zénaga ( Figuig ).

 Décret du 22/08/1905  : ( J.O. 12/09/1905 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec l'agrafe « Algérie » est acquis aux personnels militaires ( européen et indigène ) qui ont pris une part effective à la première occupation du poste de Berguent et aux reconnaissances de Guéfaït en 1904.

 Décret du 16/03/1906  : ( J.O. 22/03/1906 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec l'agrafe « Algérie » est acquis aux personnels militaires ( européen et indigène ) et aux mokazenis qui ont pris une part effective aux opérations militaires suivantes :
1° Colonne d'Aïn-Sefra à Ich, par Founassa, Moghrar et Oued-Dermel ( 1889-1890 ), commandée par le général Avezard, à la suite de révoltes de tribus Amours ;
2° Colonne de 1896, chez les Hamyan ;
3° Reconnaissance de l'Oued-Nesly, commandée par le commandant Pein, du 23 au 30 janvier 1906.
( J.O. 24/10/1906 ) - Le bénéfice de la médaille coloniale avec l'agrafe « Algérie », concédé par décret du 16 mars 1906, est étendu aux personnels civil et militaire qui ont fait partie de la colonne dirigée, en 1896, par M. le colonel Pognard, dans l'Oued Dermel, la Zoubia et Figuig.

 Décret du 06/08/1906  : ( B.O. 1906 - Page 1193 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec l'agrafe « Algérie » est acquis aux militaires ( européens et indigènes ) de tous grades qui ont occupé le poste de Ben-Zireg, du 18 juin 1903 au 31 décembre 1903.

 Décret du 10/03/1910  : ( J.O. 16/03/1910 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale est acquis :
5° Avec l'agrafe « Algérie », au personnel militaire, européen et indigène, ayant pris part à l'arrestation et au désarmement des douars des Amour, de Sfissifa à Chellala ( Oran ) ( août et septembre 1888 ).

 ASIE 

 Décret du 11/06/1913  : ( J.O. 26/06/1913 ) - Voir à la page "Textes officiels".

 Décret du 20/11/1920  : ( J.O. 05/12/1920 ) - Art. 2. — L'article 2 du décret du 11 juin 1913 est complété ainsi qu'il suit :
« Reconnaissance effectuée par M. Castanier, commissaire du Gouvernement dans la région Djarai et le Haut-Phuyen ( 1899 ).
« Missions d'exploration et d'études, en Annam, des routes d'accès au Lang-Bian effectuées par M. Garnier, chancelier de résidence ( 1898-1899 ). »

 COCHINCHINE 

Agrafe créée par le décret du 06/03/1894, complété par l'instruction du 16/03/1894.

 Décret du 06/03/1894  : ( J.O. 11/03/1894 ) - Voir à la page "Textes officiels".

 Décret du 30/06/1906  : ( J.O. 05/07/1906 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec l'agrafe « Cochinchine » est acquis aux militaires ayant pris part, du 13 au 24 février 1872, à la répression de mouvements insurrectionnels dans la région comprise entre Vinh-Long, Tra-Vinh et Sac-Trang.

 COMORES 

Agrafe créée par décret le 07/06/1895.

 Décret du 07/06/1895  : ( J.O. 10/06/1895 ) - Voir à la page "Textes officiels".

 Décret du 10/11/1904  : ( J.O. 13/11/1904 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec l'agrafe « Comores » est acquis aux militaires ( européens et indigènes ) de tous grades qui ont pris part, en 1902, à la répression de la révolte de l'île Mohéli ( Comores ).

 CONGO 

Agrafe créée par décret le 06/02/1896.

 Décret du 06/02/1896  : ( J.O. 09/02/1896 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale est acquis, dans les conditions fixées par le décret du 6 mars 1894, aux marins et militaires ( européens et indigènes ) de tous grades qui ont pris part aux opérations effectuées, [...] au Congo français ( Haut-Oubangui ), aux époques indiquées ci-après : CONGO, Haut-Oubangui ( du 1er juin 1894 au 1er juin 1895 ).
Circulaire du ministre de la Marine, du 12 février 1896 : [...] Les marins qui ont fait partie de la mission du Haut-Oubangui figuraient pour ordre sur le rôle de la Minerve.

 Décret du 25/03/1897  : ( J.O. 27/03/1897 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale est acquis, dans les conditions fixées par le décret du 6 mars 1894, aux marins et militaires ( européens et indigènes ) de tous grades qui ont pris part aux opérations effectuées dans le Haut-Oubangui ( Congo français ) du 1er juin 1895 au 31 décembre 1896.
Circulaire du ministre de la Marine, du 5 avril 1897 : [...] Les marins qui ont fait partie de la mission du Haut-Oubangui comptaient, pour ordre, à bord du bâtiment stationnaire au Congo français la Minerve, jusqu'au 22 décembre 1895, date de son désarmement, puis la Cigogne.

 Décret du 28/02/1898  : ( J.O. 06/03/1898 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale est acquis, dans les conditions fixées par le décret du 6 mars 1894, aux marins et militaires ( européens et indigènes ) de tous grades qui ont pris part aux opérations effectuées dans le Haut-Oubangui, pendant la période comprise entre le 1er janvier 1897 et le 31 décembre suivant.
Circulaire du ministre de la Marine, du 4 mars 1898 : [...] Les marins qui ont fait partie de la mission du Haut-Oubangui comptaient, pour ordre, à bord du bâtiment stationnaire au Congo français la Cigogne.

 Décret du 19/06/1899  : ( J.O. 28/06/1899 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale est acquis, dans les conditions fixées par le décret du 6 mars 1894, à tout le personnel des armées de terre et de mer ( européens et indigènes ) qui ont pris part aux opérations effectuées dans le Haut-Oubangui, pendant la période comprise entre le 1er janvier 1898 et le 31 décembre suivant.
Circulaire du ministre de la Marine, du 23 juin 1899 : [...] Les marins qui ont participé à ces opérations comptaient, pour ordre, à bord des bâtiments stationnaires au Congo français : la Cigogne, puis l'Alcyon.

 Décret du 30/04/1901  : ( J.O. 11/05/1901 ) - Par décret en date du 30 avril 1901, le droit à la médaille coloniale est acquis, dans les conditions fixées par la loi de finances du 13 avril 1898, au personnel européen et indigène, militaire et civil, de la mission qui a exploré la partie nord du Congo français, de 1890 à 1892, sous les ordres de M. le lieutenant de vaisseau Mizon.

 Décret du 15/05/1901  : ( B.O. 1901 - Page 792 ) - Art. 1er. — Le droit de l'obtention de la médaille coloniale, avec l'agrafe « Congo », est acquis aux personnels civil et militaire de tous grades qui ont servi dans le Haut-Oubangui en 1899 et en 1900.

 Décret du 04/09/1901  : ( J.O. 13/10/1901 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale est acquis, dans les conditions fixées par la loi de finances du 13 avril 1898, au personnel militaire de la mission qui a exploré, en 1899 et 1900, une partie inconnue et difficile du Congo français sous les ordres de M. le commandant d'artillerie Gendron.

 Décret du 06/10/1902  : ( J.O. 10/12/1902 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale est acquis, dans les conditions fixées par la loi de finances du 13 avril 1898, aux personnels militaires et civils de la mission qui a exécuté, du 15 août au 11 décembre 1901, les travaux de limitation du golfe de Guinée, sous les ordres de M. Bonnel de Mézières, administrateur des colonies. ( L'agrafe portera l'inscription : « Congo. » )

 Décret du 10/03/1903  : ( J.O. 08/04/1903 ) - Art. 2. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec l'agrafe « Congo » est accordé au personnel militaire ( européens et indigènes ) des troupes qui ont séjourné, en 1902, dans les territoires du Haut-Oubangui, du Tchad, de la Sangha, de l'Ogooué et dans la région nord de Libreville ( Congo ).

 Décret du 10/04/1903  : ( J.O. 17/04/1903 ) - Art. 1er. — L'article 2 du décret du 10 mars 1903, susvisé, est modifié ainsi qu'il suit :
Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec l'agrafe « Congo » est accordé au personnel militaire ( européens et indigènes ) des troupes qui ont séjourné, en 1902, dans les territoires du Haut-Oubangui, de la Sangha, de l'Ogooué et dans la région nord de Libreville ( Congo ).

 Décret du 09/06/1905  : ( J.O. 16/06/1905 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale est acquis :
2° Avec l'agrafe « Congo » aux militaires ( européens et indigènes ) de tous grades qui ont séjourné en 1904 au Congo français ( dans toute son étendue ).

 Décret du 05/03/1906  : ( J.O. 09/03/1906 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec l'agrafe « Congo » est acquis aux gardes régionaux ( européens et indigènes ) qui ont pris part, en 1904, d'une manière effective aux opérations militaires de la N'Daki ( Congo ).

 Décret du 20/09/1906  : ( J.O. 25/09/1906 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale est acquis aux personnels militaires ( européens et indigènes ) qui, en 1905, ont servi dans les régions ci-après désignées :
2° Avec l'agrafe « Congo » : Congo français.
Art. 2 — Le droit à ladite médaille ( agrafe Congo ) est également acquis aux personnels militaires ( européens et indigènes ) qui ont assisté aux attaques contre la mission de délimitation de la frontière entre la Casamance et la Guinée portugaise dans les environs du cap Roxo, les 28 mars et 8 avril 1905.

 Décret du 19/11/1906  : ( J.O. 22/11/1906 ) - Art. 1er. — L'agrafe « Congo » de la médaille coloniale concédée, par l'article 2 du décret du 20 septembre 1906, aux personnels militaires ( européen et indigène ) qui ont assisté aux attaques contre la mission de délimitation de la frontière entre la Casamance et la Guinée portugaise, dans les environs du cap Roxo, les 28 mars et 8 avril 1905, est remplacée par l'agrafe « Afrique occidentale française ».

 Décret du 04/03/1908  : ( J.O. 12/03/1908 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec l'agrafe « Congo » est acquis aux personnels militaire ( européens ou indigènes ) et civil qui ont pris part d'une manière effective aux opérations effectuées par les missions suivantes :
1° Mission de délimitation Congo-Cameroun ( Nord ) dirigée par le commandant Moll, de l'infanterie coloniale, du 23 octobre 1905 au 10 janvier 1907 ;
2° Mission de délimitation Congo-Cameroun ( Sud ) dirigée par le capitaine Cottes, de l'infanterie coloniale, du 28 septembre 1905 au 10 juin 1907.

 Décret du 10/03/1909  : ( J.O. 21/03/1909 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale est acquis :
2° Avec l'agrafe « Congo » :
Au personnel militaire, européen et indigène, ayant servi :
En 1906 : Dans les territoires militaires du Gabon-Congo.
En 1907 : Dans les territoires du Gabon et du Moyen-Congo.

 Décret du 10/03/1910  : ( J.O. 16/03/1910 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale est acquis :
2° Avec l'agrafe « Congo », au personnel militaire, européen et indigène, ayant servi :
En 1906 : Dans les territoires militaires du Gabon-Congo.
En 1907 : Dans les territoires du Gabon et du Moyen-Congo.

 Décret du 12/03/1910  : ( J.O. 19/03/1910 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale est acquis :
2° Avec agrafe « Congo », au personnel militaire européen et indigène ayant servi, en 1908, dans les territoires du Gabon et du Moyen-Congo.

 CÔTE D’IVOIRE 

Agrafe créée par décret le 24/09/1895.

 Décret du 24/09/1895  : ( J.O. 08/10/1895 ) - Voir à la page "Textes officiels".

 Décret du 06/02/1896  : ( J.O. 09/02/1896 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale est acquis, dans les conditions fixées par le décret du 6 mars 1894, aux marins et militaires ( européens et indigènes ) de tous grades qui ont pris part aux opérations effectuées à la Côte-d'Ivoire, [...], aux époques indiquées ci-après : CÔTE D'IVOIRE, mission du lieutenant d'infanterie de marine Baud ( du 26 mars 1895 au 15 juin 1895 ).

 Décret du 25/08/1899  : ( J.O. 31/08/1899 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale est acquis, dans les conditions fixées par le décret du 6 mars 1894 et la loi de finances du 13 avril 1898, au personnel, militaire ou civil, ayant pris part, aux opérations effectuées à la Côte d'Ivoire, du 1er mai 1898 au 25 septembre suivant.

 Décret du 24/08/1900  : ( J.O. 13/11/1900 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec agrafe « Côte-d'Ivoire », est acquis, dans les conditions fixées par la loi de finances du 13 avril 1898, au personnel de la mission Houdaille qui a procédé à l'étude d'un chemin de fer à la Côte-d'Ivoire en 1898-1899.
Art. 2. — L'agrafe « Côte-d'Ivoire », seulement, est accordée à ceux des membres de cette mission déjà titulaires de la médaille coloniale.

 Décret du 24/08/1900  : ( J.O. 13/11/1900 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec agrafe « Côte-d'Ivoire », est acquis, dans les conditions fixées par la loi de finances du 13 avril 1898, au personnel européen et indigène de la mission Hostains-d'Ollone, qui a opéré dans la région du Cavally, du 15 décembre 1898 au 25 février 1900.

 Décret du 29/08/1900  : ( J.O. 12/09/1900 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale est acquis, dans les conditions fixées par le décret du 6 mars 1894, aux marins et militaires ( européens ou indigènes ) en service à la Côte-d'Ivoire du 1er janvier au 31 décembre 1899. Ce droit est étendu aux fonctionnaires civils qui, pendant la période sus-indiquée, auront participé effectivement à des opérations de guerre dans cette colonie et qui auront été l'objet d'une proposition spéciale de l'autorité militaire ou maritime ayant eu la direction desdites opérations.

 Décret du 11/12/1902  : ( J.O. 21/12/1902 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale est acquis, dans les conditions fixées par la loi de finances du 13 avril 1898, au personnel de la mission qui a exploré le pays de Kong et le pays Agni, dans le courant des années 1893 et 1894, sous les ordres de M. le capitaine d'infanterie coloniale Braulot. ( L'agrafe portera l'inscription « Côte d'Ivoire » ).

 Décret du 07/06/1911  : ( J.O. 10/06/1911 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale est acquis : 3° Avec l'agrafe « Côte d'Ivoire » :
a) Au personnel militaire européen et indigène ayant servi à la Côte d'Ivoire en 1909 et 1910.
b) Au personnel civil ( européen et indigène ) ayant servi dans les cercles du Haut-Sassandra et du Haut-Cavally, et à celui ayant pris une part effective aux opérations effectuées :
En pays Attié, du 23 mai au 13 juin 1909 ( colonne Cahen ) ; du 18 juin au 27 novembre 1909 ( colonne Boudet ).
En pays Akoué, du 27 juin 1909 au 8 janvier 1910 ( colonne Kaufman, colonne Bouet, colonne Noguès ).
En pays Bouboury et en pays Dida, du 5 décembre 1909 au 15 février 1910 ( colonne Lalubin ).

 Décret du 15/05/1913  : ( J.O. 17/05/1913 ) - Art. 1er. — Le troisième paragraphe ( alinéa b ) de l'article 1er du décret du 7 juin 1911 est complété ainsi qu'il suit :
En pays Ayou, du 9 avril au 3 mai 1909 ( colonne Cahen ).
En pays Abbey, du 9 janvier au 4 avril 1910 ( colonne Noguès ).
En pays Saléfoué, du 24 mai au 20 septembre 1910 ( colonnes Posth, Foulon, Javouhey ).
Défense du poste d'Adzopé ( 21 au 28 janvier 1910 ).
Défense d'Ouossou ( 24 février au 1er août 1910 ) et opérations en pays N'Gban, du 1er mai au 1er août 1910 ( colonne Morel ).

 CÔTE D’OR 

Agrafe créée par le décret du 06/03/1894, complété par l'instruction du 16/03/1894.

 Décret du 06/03/1894  : ( J.O. 11/03/1894 ) - Voir à la page "Textes officiels".

 DAHOMEY 

Agrafe créée par décret le 11/02/1899.

 Décret du 11/02/1899  : ( J.O. 23/02/1899 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale est acquis, dans les conditions fixées par le décret du 6 mars 1894 et la loi de finances du 13 avril 1898, au personnel militaire ou civil, placé sous les ordres du capitaine d'infanterie de marine Baud et du lieutenant de vaisseau Bretonnet, et ayant pris part aux opérations effectuées dans le haut Dahomey du 1er décembre 1896 au 1er janvier l898. Il en est de même du personnel du régiment de tirailleurs sénégalais qui a participé à ces opérations.

 Décret du 09/11/1899  : ( J.O. 12/11/1899 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale est acquis, dans les conditions fixées par la loi de finances du 13 avril 1898, au personnel européen, militaire et civil, de la mission de M. le gouverneur Victor Ballot, au nord du Dahomey, du 27 décembre 1894 au 1er mars 1895.

 Décret du 13/02/1900  : ( J.O. 22/02/1900 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale est acquis, dans les conditions fixées par le décret du 6 mars 1894 et la loi de finances du 13 avril 1898, au personnel militaire ou civil ayant pris part aux opérations effectuées dans le Haut-Dahomey, du 8 novembre 1897 au 5 février 1899.

 Décret du 07/04/1902  : ( B.O. Colonies 1902 - N° 4 ) - Art. 1er. — Le droit 9 In médaille coloniale est acquis, dans les conditions fixées par la loi de Finances du 13 avril 1898, au personnel militaire et civil, européen et indigène de la mission qui a exécuté, de 1898 à 1900, les travaux de délimitation entre le Dahomey et la colonie allemande du Togo, sous les ordres de M. le commandant d'infanterie coloniale Plé ( l'agrafe portera l'inscription "Dahomey" ).

 EXTRÊME-ORIENT 

Agrafe instituée par décret le 05/08/1946.

 Décret du 05/08/1946  : ( J.O. 13/08/1946 ) - Voir à la page "Textes officiels"

 Décret du 19/07/1948  : ( J.O. 21/07/1948 ) - Voir à la page "Textes officiels"

 GUINÉE FRANÇAISE 

Créée par décret, le 25/11/1904, cette agrafe fut remplacée, à partir de 1909, par l'agrafe « Afrique occidentale française ».

 Décret du 25/11/1904  : ( J.O. 01/12/1904 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec l'agrafe « Guinée française » est acquis à tout le personnel ( européen et indigène ) de tous grades qui a pris part aux opérations militaires effectuées du 24 mars au 25 avril 1904, contre les Coniaguis ( Guinée française ).

 Décret du 13/01/1908  : ( J.O. 22/01/1908 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec l'agrafe « Guinée française » est acquis au personnel militaire qui a participé d'une manière effective aux opérations de la mission d'étude de la 3e section du chemin de fer de Conakry au Niger, pendant la période comprise entre le 1er février 1906 et le 1er juillet 1907.

 Décret du 22/03/1908  : ( J.O. 17/04/1908 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec l'agrafe « Guinée française » est acquis pour la période du 15 mars 1903 au 23 mars 1904 au personnel civil de la mission chargée d'occuper le pays Coniagui.

 Décret du 10/03/1909  : ( J.O. 21/03/1909 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale est acquis :
4° Avec l'agrafe « Guinée française » :
Au personnel militaire, européen et indigène, ayant servi :
En 1906 : Dans le secteur militaire de la Guinée.
En 1907 : Dans le secteur libérien de la Guinée.

 Décret du 10/03/1910  : ( J.O. 16/03/1910 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale est acquis :
4° Avec l'agrafe « Guinée française », au personnel militaire, européen et indigène, ayant servi :
En 1906 : Dans le secteur militaire de la Guinée.
En 1907 : Dans le secteur libérien de la Guinée.

 GUYANE 

Agrafe créée par décret le 24/09/1895.

 Décret du 24/09/1895  : ( J.O. 08/10/1895 ) - Voir à la page "Textes officiels".

 HAUT-MÉKONG 

Agrafe créée par décret le 09/05/1899.

 Décret du 09/05/1899  : ( J.O. 07/07/1899 ) - Circulaire du 05/07/1899 — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale est acquis au personnel militaire et civil de la mission du Lagrandière dans le Haut-Mékong, pour la période comprise entre le 20 mai et le 20 août 1897. Cette médaille avec agrafe « Haut-Mékong », sera délivrée dans des conditions fixées par la voie du Bulletin officiel de la marine. L'insertion de la présente circulaire au Bulletin officiel de la marine tient lieu de notification.

 Décret du 14/10/1902  : ( B.O. Colonies 1902 - N° 10 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale est acquis, dans les conditions fixées par la loi de finances du 13 avril 1898, au personnel de la mission Luce qui a procédé, en 1893, à l'évacuation par les Siamois d'un territoire appartenant à l'Annam. ( L'agrafe portera l'inscription « Haut-Mékong ». )

 ILES DE LA SOCIÉTÉ 

Agrafe créée par le décret du 06/03/1894, complété par l'instruction du 16/03/1894.

 Décret du 06/03/1894  : ( J.O. 11/03/1894 ) - Voir à la page "Textes officiels".

 Décret du 19/05/1897  : ( J.O. 21/05/1897 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale est acquis, dans les conditions fixées par le décret du 6 mars 1894, au personnel marin et militaire de tous grades ayant fait partie de l'expédition dirigée par le capitaine de vaisseau Bayle, chef de la division navale du Pacifique et qui a opéré à Raïatea-Tahaa ( îles Sous-le-Vent de Tahiti ) du 1er janvier au 18 février 1897.
Circulaire du ministre de la Marine, du 5 juin 1897 : [...] Trois bâtiments ont acquis le droit à la double faveur dont il s'agit, pour toute la durée de l'expédition. Ces navires sont : le Duguay-Trouin, de la division navale du Pacifique ; l'Aube et le Papeete, de la station locale des îles de la Société.

 ILES MARQUISES 

Agrafe créée par le décret du 06/03/1894, complété par l'instruction du 16/03/1894.

 Décret du 06/03/1894  : ( J.O. 11/03/1894 ) - Voir à la page "Textes officiels".

 INDOCHINE 

Agrafe créée par décret le 18/03/1936.

 Décret du 18/03/1936  : ( J.O. 02/04/1936 ) - Art. 1er. — Peuvent prétendre à la médaille coloniale avec agrafe « Indochine » les militaires européens et indigènes ainsi que le personnel de la garde indigène ayant pris une part effective aux opérations de pacification qui se sont déroulées entre le 5 mars et le 10 juin 1935 dans la délégation du Haut-Chlong ( Cambodge ).

 Décret du 04/02/1937  : ( J.O. 16/02/1937 ) - Art. 1er. — Peuvent prétendre à la médaille coloniale avec agrafe en argent « Indochine », les militaires ( européens et indigènes ), ainsi que le personnel de la garde indigène ayant pris une part effective aux opérations de pacification qui se sont déroulées, entre le 4 janvier et le 20 mai 1936 au Laos, dans la région du plateau des Bolovens.

 Décret du 17/10/1938  : ( J.O. 26/10/1938 ) - Art. 1er. — Peuvent prétendre à la médaille coloniale avec agrafe en argent « Indochine » les militaires ( européens et indigènes ), ainsi que les partisans qui, entre le 21 janvier et le 1er mars 1938, ont pris une part effective aux opérations de police effectuées dans la région de Nam-Dong ( Tonkin ).

 LAOS ET MÉKONG 

Agrafe créée par décret le 29/11/1899.

 Décret du 29/11/1899  : Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale est acquis, dans les conditions fixées par la loi de finances du 13 avril 1898, aux membres des missions accomplies, en Indo-Chine, sous les ordres de M. Pavie, ministre plénipotentiaire, du 18 décembre 1880 au 28 août 1895.

 Décret du 26/01/1908  : ( J.O. 30/01/1908 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec l'agrafe « Laos et Mékong » est acquis aux membres de la commission de délimitation de la frontière franco-siamoise qui ont pris part, d'une manière effective aux opérations de cette mission sous les ordres de M. le lieutenant-colonel d'artillerie coloniale, hors cadres, Bernard, pendant la période comprise entre les mois de décembre 1904 et mars 1907.

 Décret du 01/02/1910  : ( J.O. 06/02/1910 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec l'agrafe « Laos et Mékong » est acquis :
1° Aux militaires de tous grades, employés sur le Mékong, de 1900 à 1908, qui, sans avoir fait partie de la commission de délimitation franco-siamoise dirigée par M. le lieutenant-colonel d'artillerie coloniale, hors cadres, Bernard, ont concouru à l'exécution des travaux de cette commission ;
2° Aux membres de la commission qui, sous les ordres du commandant Guichard-Montguers, a délimité, de 1907 à 1908, les frontières des provinces cédées par le Siam d'après le traité du 27 mars 1907.

 Décret du 16/03/1910  : ( J.O. 19/03/1910 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec l'agrafe « Laos et Mékong » est acquis aux militaires ( européens et indigènes ) de tous grades, qui ont pris part, d'une manière effective, aux opérations de police dans les territoires cambodgiens rétrocédés par le Siam, entre le 18 février et le 1er avril 1909 ( combat de Muk-Rea, 14 mars 1909 ).

 MADAGASCAR 

Agrafe créée par décret le 07/06/1895.

 Décret du 07/06/1895  : ( J.O. 10/06/1895 ) - Voir à la page "Textes officiels".

 Décret du 17/08/1897  : ( J.O. 04/09/1897 ) - Art. 1er. — La médaille coloniale sera accordée, dans les conditions fixées par le décret du 6 mars 1894, aux militaires et marins qui, à partir du 1er novembre 1896, ont pris part ou prendront part d'une manière effective à des opérations de guerre à Madagascar.

 Note ministérielle du 17/09/1897  : Les militaires qui ont eu droit à la médaille de Madagascar avant le 1er novembre 1896, et qui, postérieurement à cette date, ont participé ou participeront à de nouvelles expéditions de guerre dans cette colonie, peuvent prétendre à la médaille coloniale.

 Décret du 10/02/1898  : ( J.O. 17/02/1898 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale est acquis, dans les conditions fixées par le décret du 6 mars 1894, aux marins et militaires ( européens et autres ) de tous grades, qui ont pris part aux opérations effectuées à Madagascar du 1er novembre 1896 au 31 décembre 1897 ( à l'exception de la 14e compagnie du génie, en raison de sa récente arrivée dans la grande île ). Toutefois, les titulaires de la médaille commémorative de l'expédition ne peuvent recevoir la médaille coloniale pour le séjour à Madagascar qui leur a valu la première de ces distinctions.
Circulaire du ministre de la Marine, du 16 février 1898 : [...] En ce qui concerne le personnel marin, la faveur dont il s'agit sera attribuée dans les conditions du décret : Pour toute la période envisagée, aux états-majors et équipages du Lapérouse, du Fabert, du Pourvoyeur et du Météore ; A l'état-major et à l'équipage de la Surprise, pour la durée de son séjour dans les eaux de la grande île ; Au personnel figurant sur le rôle de la Corrèze-Annexe, du 1er novembre 1896 au 31 décembre suivant ( clôture du rôle le 1er janvier 1897 ).

 Décret du 09/05/1898  : ( J.O. 18/05/1898 ) - Art. 1er. — L'article 1er du décret du 10 février 1898 est remplacé par le suivant :
Art 1er (nouveau). Le droit à l'obtention de la médaille coloniale est acquis, dans les conditions fixées par le décret du 6 mars 1894, aux marins et militaires ( européens et autres ) de tous grades qui ont pris part aux opérations effectuées à Madagascar du 1er novembre 1896 au 31 décembre 1897.
Toutefois, les titulaires de la médaille commémorative de l'expédition ne peuvent recevoir la médaille coloniale pour le séjour à Madagascar qui leur a valu la première de ces distinctions.

 Décret du 26/01/1899  : ( J.O. 04/02/1899 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale est acquis, dans les conditions fixées par le décret du 6 mars 1894, aux marins et militaires ( européens et autres ) de tous grades qui ont séjourné à Madagascar pendant la période comprise entre le 1er janvier 1898 et le 31 décembre suivant.
Toutefois, les titulaires de la médaille commémorative de l'expédition ne peuvent recevoir la médaille coloniale pour le séjour dans la grande île qui leur a valu la première de ces distinctions.

 Décret du 16/01/1900  : ( J.O. 25/01/1900 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale est acquis, dans les conditions fixées par le décret du 6 mars 1894, aux militaires et marins ( européens et autres ) de tous grades qui ont séjourné à Madagascar pendant la période comprise entre le 1er janvier 1899 et le 31 décembre suivant.
Art. 2. — A partir du 1er janvier 1900, la médaille coloniale ne sera plus accordée au titre de Madagascar que sur la proposition de l'autorité militaire ou maritime supérieure, aux militaires et marins ayant pris part, d'une manière effective, à des opérations de guerre effectuées dans cette colonie.

 Décret du 06/01/1902  : ( B.O. Colonies 1902 - N° 1 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale est acquis, dans les conditions fixées par la loi de finances du 13 avril 1898, à MM. Ferrand, chargé d'affaires de France au Siam, Dard et de Beaumarchais, attachés d'ambassade, qui, du 30 juin au 29 juillet 1896, ont pris part à une mission périlleuse dans la région ouest de Madagascar, sous les ordres de M. le commandant Reynes, des tirailleurs algériens.

 Décret du 04/06/1947  : ( J.O. 08/11/1947 ) - Art. 1er. — La médaille coloniale avec agrafe en argent « Madagascar » est attribuée à tous les militaires des forces terrestres, maritimes et aériennes remplissant l'une des conditions ci-après :
1° Avoir participé effectivement aux combats menés à Madagascar dans la zone rebelle, depuis le 29 mars 1947 jusqu'à la fin des opérations de pacification, date qui sera fixée ultérieurement par circulaire ;
2° Avoir fait partie des unités stationnées dans la zone rebelle, telle qu'elle sera définie ultérieurement par le général commandant en chef interarmées à Madagascar et dépendances ;
3° Avoir été blessé du fait de l'ennemi ou cité pour faits de guerre à l'occasion de l'une des opérations énumérées ci-dessus.

 Décret du 14/01/1949  : ( J.O. 18/01/1949 ) - Art. 1er. — L’article 1er du décret n° 47-2122 du 4 juin 1947, portant attribution de la médaille coloniale avec agrafe « Madagascar », est complété comme suit : « Ont droit également à cette décoration :
« 1° Les fonctionnaires français ou autochtones qui ont effectivement participé à la protection des intérêts français à Madagascar et se sont distingués par leur courage pendant la même période ;
« 2° Les civils français ou autochtones qui ont rendu des services exceptionnels à la cause française pendant la même période ».

 MAROC 

Agrafe créée par décret le 28/04/1914.

 Décret du 28/04/1914  : ( J.O. 02/05/1914 ) - Art. 1er. — La médaille coloniale avec agrafe « Maroc » est accordée :
1° A tout militaire et à tout goumier algérien ou tunisien ayant fait partie des troupes d'occupation du Maroc pendant deux mois au moins, entre le 20 juillet 1912 et le 31 décembre 1913 ;
2° Aux indigènes algériens et tunisiens qui, ayant fait partie, pendant deux mois au moins, des troupes d'occupation du Maroc pendant l'année 1913, en qualité de convoyeurs auxiliaires, se sont particulièrement distingués ou ont contracté pendant cette période un rengagement, après six mois de services, et ont été l'objet d'un rapport spécial de leur chef de corps en faveur de l'obtention de cette distinction ;
3° A tout militaire et à tout goumier ou convoyeur algérien ou tunisien ayant fait partie des troupes d'occupation du Maroc pendant la même période et qui, bien que n'ayant pas deux mois de séjour, y a été blessé ou l'objet d'une citation ;
4° Aux indigènes marocains qui, pendant la même période, ayant fait partie des goums mixtes marocains, des T. A. M. des maghzens, de la police des ports ou des convois auxiliaires, ont été l'objet d'un rapport spécial de leur chef, en vue de leur faire obtenir cette distinction honorifique, pour avoir été blessés ou cités à l'ordre du corps d'occupation, ou s'être distingués au cours des opérations de guerre ;
5° A tout le personnel de la marine française, algérien ou tunisien, ayant, au cours de la même période, servi à terre ou été embarqué sur un bâtiment de la force navale détaché dans les eaux du Maroc, au sud de Mehedya ( ce port compris ), pendant deux mois au moins ;
6° Au même personnel qui, bien que n'ayant pas un minimum de séjour de deux mois, a été blessé ou l'objet d'une citation au cours de la même période ;
7° Au personnel des sociétés de secours aux blessés militaires accréditées auprès du département de la guerre, ayant, pendant la même période, fait un séjour minimum de deux mois au Maroc ;
8° Aux fonctionnaires civils des différents départements ministériels présents à Marrakech du 17 août au 7 septembre 1912.

 Décret du 30/07/1915  : ( J.O. 03/08/1915 ) - Art. 1er. — La médaille coloniale, avec agrafe « Maroc », est accordée :
1° A tout militaire et à tout goumier algérien ou tunisien ayant fait partie des troupes d'occupation du Maroc pendant deux mois au moins, entre le 1er janvier et le 31 décembre 1914 ;
2° Aux indigènes algériens ou tunisiens qui, ayant fait partie, pendant deux mois au moins, des troupes d'occupation du Maroc du 1er janvier au 31 décembre 1914, en qualité de convoyeurs auxiliaires, se sont particulièrement distingués, ou ont contracté, pendant cette période, un rengagement après six mois de service, et ont été l'objet d'un rapport spécial de leur chef de corps en faveur de l'obtention de cette distinction ;
3° A tout militaire et à tout goumier ou convoyeur algérien ou tunisien ayant fait partie des troupes d'occupation du Maroc pendant la même période, et qui, bien que n'ayant pas deux mois de séjour, y a été blessé ou l'objet d'une citation ;
4° Aux indigènes marocains, qui, pendant la même période, ayant fait partie des goums mixtes marocains, des troupes marocaines ou des convois auxiliaires, ont été l'objet d'un rapport spécial de leur chef, en vue de leur faire obtenir cette distinction honorifique, pour avoir été blessés ou cités à l'ordre du corps d'occupation, ou s'être distingués au cours des opérations de guerre ;
5° A tout le personnel de la marine française, algérien ou tunisien, ayant, au cours de la même période, servi à terre ou été embarqué sur un bâtiment de la force navale détaché dans les eaux du Maroc, au sud de Mehedya ( ce port compris ), pendant deux mois au moins ;
6° Au même personnel, qui, bien que n'ayant pas un minimum de séjour de deux mois, a été blessé ou l'objet d'une citation au cours de la même période ;
7° Au personnel des sociétés de secours aux blessés militaires accréditées auprès du département de la guerre, ayant, pendant la même période, fait un séjour minimum de deux mois au Maroc.

 Décret du 28/11/1919  : ( J.O. 06/12/1919 ) - Art. 1er. — La médaille coloniale avec agrafe « Maroc » est accordée :
1° A tout militaire et à tout goumier, Algérien ou Tunisien, avant fait partie des troupes d'occupation du Maroc pendant un an au moins à partir du 1er janvier 1915 ;
2° Aux indigènes Algériens et Tunisiens qui, ayant fait partie pendant un an au moins des troupes d'occupation du Maroc, à partir du 1er janvier 1915, en qualité de convoyeurs auxiliaires, se sont particulièrement distingués, ou ont contracté un rengagement après six mois de services, et ont été l'objet d'un rapport spécial de leur chef de corps en faveur de l'obtention de cette distinction ;
3° A tout militaire et à tout goumier ou convoyeur, Algérien ou Tunisien, ayant fait partie des troupes d'occupation du Maroc et qui, bien que n'ayant pas un an de séjour, y a été blessé ou y a contracté une maladie provenant du service ;
4° Aux indigènes marocains qui, ayant fait partie des goums mixtes marocains, des troupes marocaines ou des convois auxiliaires, ont été l'objet d'un rapport spécial de la part de leur chef en vue de leur faire obtenir cette distinction honorifique pour avoir été blessés ou s'être distingués au cours des opérations de guerre ;
5° A tout le personnel de la marine française, Algériens, Tunisiens ou Marocains, ayant servi à terre, ou embarqué sur un bâtiment détaché dans les eaux du Maroc pendant un an au moins ;
6° A tout homme faisant partie de ce même personnel qui, bien que n'ayant pas un minimum de séjour d'un an, a été blessé ou a contracté une maladie à l'occasion du service, ou qui a fait l'objet d'un rapport spécial de ses chefs en vue de lui faire obtenir cette distinction honorifique pour sa conduite au cours des opérations ;
7° Au personnel des sociétés de secours aux blessés militaires, accréditées auprès du département de la guerre, ayant fait un séjour minimum d'un an au Maroc.

 Décret du 09/03/1921  : ( J.O. 16/03/1921 ) - Art. 1er. — La médaille coloniale avec agrafe « Maroc » est accordée au personnel des sociétés de secours aux blessés militaires accréditées auprès du département de la guerre qui, bien que ne remplissant pas la condition de séjour minimum d'un an prévue par le décret du 30 novembre 1919, aura contracté au Maroc une maladie provenant du service et ayant nécessité l'évacuation.

 Décret du 01/09/1921  : ( J.O. 08/09/1921 ) - Voir à la page "Textes officiels".

 Décret du 17/01/1923  : ( J.O. 21/01/1923 ) - Voir à la page "Textes officiels".

 Décret du 17/04/1924  : ( J.O. 01/05/1924 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec agrafe « Maroc » est acquis à tout le personnel militaire, européen et indigène, qui a pris une part effective aux opérations de pacification énumérées ci-dessous, qui se sont déroulées en 1923 :
Opérations de la région d'Ouezzane : Ravitaillement d'Issoual ( du 25 mars au 3 avril ) ; Opérations chez les Beni-Mestara ( du 19 septembre au 1er novembre ).
Opérations du groupe mobile de Fez : Réduction de la tache de Taza (du 17 mai au 17 août ).
Opérations du groupe mobile de Meknès : Réduction de la tache de Taza ( du 18 mai au 1er novembre ) ; Opération d'Hammam-Islam ( du 24 au 31 octobre ).
Opérations du groupe mobile de Taza : Réduction de la tache de Taza ( du 20 mars au 1er novembre ).
Opérations des groupes mobiles de Marrakech et du Tadla : Dans les cercles de Boujad, Béni Mellal et Azilal ( du 25 mars au 4 septembre ).
Art. 2. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Maroc » est acquis au personnel militaire, européen et indigène ( Algériens, Tunisiens, Sénégalais ), qui a séjourné pendant un an au moins, en une ou plusieurs périodes, dans les postes ou installations militaires des zones de l'avant, délimitées par le décret du 17 janvier 1923, en ce qui concerne les années 1921 et 1922, et ci-après en ce qui concerne l'année 1923 :
a) Zone située au nord de la ligne définie par les postes ci-dessous, ces postes inclus sauf exception spécifiée : Brikcha, Ouezzane ( exclu ), Sidi-Redouane, M'Jara, Fès El-Bali, Kelaa-des-Sless, Ain-Maatouf, Bab-Mizab, Ain-El-Krim, Kef-El-Ghar, Bou-Mehiris, Sidi-Belkacem, Hassi-Medlam, Sidi-Marouf.
b) Zone située au sud de la ligne définie par les postes ci-dessous, ces postes inclus sauf exception spécifiée : Bou-Anane, Talsint, Outat-El-Hadj, Bou-Rached, Ras-El-Ksar, El-Oujik, Bab-El-Arba, Timezouaght, Tafrant, Tinsmet, Bab-Temersia, El-Fahs, Ahermoumou, Tazouta, Tagnaneit, Almis-du-Guigou, Arbalou-Larbi, Kerrouchen, Kebbah, Aït-Ishaq, Dechra-El-Oued, Rhorm-El-Alem, Béni Mellal, Sidi-Yahia, Azilal, Taroudant, Oued-Issene, Bigoudine, Agadir ( exclu ).
Art. 3. — Pourront également prétendre à l'obtention de la médaille coloniale avec agrafe « Maroc » :
a) Le personnel des sociétés de secours aux blessés militaires accréditées auprès du département de la guerre remplissant les conditions prévues par les articles 1er et 2 du présent décret.
b) Les indigènes marocains qui, ayant fait partie des goums mixtes marocains, des troupes marocaines, des maghzen, des groupes de partisans ou des convois auxiliaires, auront été l'objet d'un rapport spécial de leur chef en vue de leur faire obtenir cette distinction pour avoir été blessés ou s'être distingués au cours des opérations.

 Décret du 10/06/1924  : ( J.O. 12/06/1924 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale, avec agrafe « Maroc », est acquis à Mme David Le Suffleur, exploratrice, pour les missions périlleuses qu'elle a accomplies au Maroc, notamment au sud du Grand-Atlas et dans le Sous, de 1910 à 1914, avant même que le protectorat français n'y fût établi, et dont les résultats ont été d'une incontestable utilité.

 Décret du 02/05/1925  : ( J.O. 07/05/1925 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale, avec agrafe « Maroc », est acquis à M. Ladreit de Lacharrière, explorateur, pour les missions périlleuses qu'il a accomplies au Maroc, notamment au sud du Grand-Atlas et dans le Sous, de 1910 à 1914, avant même que le protectorat français n'y fût établi et dont les résultats ont été d'une incontestable utilité.

 Décret du 11/06/1925  : ( J.O. 21/06/1925 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Maroc » est acquis à tout le personnel militaire, européen et indigène, ayant pris une part effective aux opérations de pacification énumérées ci-dessous, qui se sont déroulées en 1924 :
Opérations au nord de l'Ouergha ( 25 mai-29 septembre ).
Operations au nord de Taza ( 30 juillet-31 octobre ).
Art. 2. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Maroc » est acquis au personnel militaire, européen et indigène ( Algériens, Tunisiens, Sénégalais ) qui a séjourné pendant un an au moins, en une ou plusieurs périodes, dans les postes ou installations militaires des zones de l'avant, fixées par le décret du 17 janvier 1923 ( pour les années 1921 et 1922 ) et par le décret du 17 avril 1924 ( pour l'année 1923 ), les délimitations prévues par ce dernier décret demeurant valables pour l'année 1924.
Art. 3. — Pourront également prétendre à l'obtention de la médaille coloniale avec agrafe « Maroc » :
a) Le personnel des sociétés de secours aux blessés militaires accréditées auprès du département de la guerre remplissant les conditions prévues par les articles 1er et 2 du présent décret ;
b) Les indigènes marocains qui, ayant fait partie des goums mixtes marocains, des troupes marocaines, des maghzen, des groupes de partisans ou des convois auxiliaires, auront été l'objet d'un rapport spécial de leur chef, en vue de leur faire obtenir cette distinction, pour avoir été blessés ou s'être distingués au cours des opérations.

 Décret du 26/04/1926  : ( J.O. 02/05/1926 ) - Voir à la page "Textes officiels".

 Décret du 20/05/1927  : ( J.O. 26/05/1927 ) - Voir à la page "Textes officiels".

 Décret du 05/05/1928  : ( J.O. 13/05/1928 ) - Voir à la page "Textes officiels".

 Décret du 15/09/1928  : ( J.O. 22/09/1928 ) - Art. 1er. — Le décret du 5 mai 1928 ( art. 1er, § c ) est complété comme il suit :
c) Front Sud-marocain.
Affaire de la Gara-Debaïa ( 11 janvier 1927 ).
Affaire de Tizi... ( le reste sans changement ).

 Décret du 15/06/1929  : ( J.O. 21/06/1929 ) - Voir à la page "Textes officiels".

 Décret du 29/06/1930  : ( J.O. 05/07/1930 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe en argent « Maroc » est acquis à tous les militaires européens et indigènes des armées de terre et de l'air ayant pris une part effective, en 1929, aux opérations suivantes : Occupation du Beho ( 10 janvier 1929 ) ; Occupation de Tarda ( 26 janvier 1929 ) ; Occupation du Tarkas-Tighanimine ( 17-18 février 1929 ) ; Occupation du Kef-N'Sour ( 14 mars 1929 ) ; Occupation de Gueffifat ( 8 avril 1929 ) ; Occupation d'El-Bordj et Aït-Yacoub ( 29 avril 1929 ) ; Affaire d'El-Bordj ( 10 mai 1929 ) ; Occupation de Bou-Nassé, du Bou-Itbert du Tizi-N'Tisti ( 8 juin 1929 ) ; Affaire de Tahiant et investissement d'Aït-Yacoub ( 8 au 19 juin 1929 ) ; Dégagement d'Aït-Yacoub ( 18 et 19 juin 1929 ) ; Occupation du Djebel-Tiziouine et du Bou-Taouelt ( 14 août 1929 ) ; Occupation de l'Azaghar-Fal ( 22 août 1929 ) ; Occupation du Bou-Adiane, Midar, Bou-Oughzir ( 23 août 1929 ) ; Affaire d'Atchana ( 8 septembre 1929 ).
Art. 2. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe en argent « Maroc » est acquis aux militaires européens et indigènes des armées de terre et de l'air ( à l'exception des indigènes marocains ) ayant servi, avant le 1er janvier 1930, pendant un an au moins, en une ou plusieurs périodes, dans les postes ou installations militaires des zones de l'avant fixées par les décrets des 17 janvier 1923 ( pour 1921 et 1922 ), 17 avril 1924 ( pour 1923 et 1924 ), 26 avril 1926 ( pour 1925 ), 20 mai 1927 ( pour 1926, compte tenu des périodes indiquées ), 5 mai 1928 ( pour 1927 ), 15 juin 1929 ( pour 1928 ) et ci-après en ce qui concerne l'année 1929 : Zone du Sud marocain située au Sud de la ligne Bou-Anane-Talsint, Hasi-Smar, Ouizzert ( ces postes et localités inclus ), Ksabi ( exclu ), Boua-Sidi ( exclu ), Midelt ( exclu ), Kerrouchen, Kebbah, Aït-Ishaq, Dechra-El-Oued, Rhorm-El-Alem, Béni-Mellal, Sidi-Yahia, Azilal, Igourdane, Telouet, Kasbah Goundafa, Taroudant ( ces postes et localités inclus ), Agadir ( exclu ).
Art. 3. — Pourront également prétendre à l'obtention de la médaille coloniale avec agrafe en argent « Maroc » :
a) Les personnels des sociétés de secours aux blessés militaires accréditées auprès du département de la guerre remplissant les conditions prévues par les articles 1er et 2 du présent décret ;
b) Les indigènes marocains qui, ayant fait partie des goums mixtes marocains, des troupes chérifiennes, des maghzens, des groupes de partisans ou des convois militaires, auront été l'objet d'un rapport spécial de leurs chefs en vue de leur faire obtenir cette distinction pour avoir, au cours de l'année 1929, été blessés à l'ennemi ou s'être distingués au cours des opérations visées à l'article 1er.

 Décret du 10/06/1931  : ( J.O. 13/06/1931 ) - Voir à la page "Textes officiels".

 Décret du 16/07/1932  : ( J.O. 22/07/1932 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe en argent « Maroc » est acquis à tous les militaires européens et indigènes ayant pris une part effective, en 1931, aux opérations suivantes : Occupation d'El-Haroun ( 29 mars 1931 ) ; Affaire de Merzouga ( 15 avril 1931 ) ; Occupation d'Ouenzaden ( 3 juillet 1931 ) ; Occupation du Tounfit ( 21 juillet 1931 ) ; Occupation de Bou-Adil ( 26 juillet 1931 ) ; Occupation de Sidi-Yahia ou Youssef ( 26 juillet 1931 ) ; Occupation de Tafrant ( 28 juillet 1931 ) ; Occupation de Taadlount-Fou-Bou-Temsit et Bou-L'Kouaz ( 8 août 1931 ) ; Combat de l'Arembo ( 18 novembre 1931 ) ; Combat de Lalla Oullia ( 18 novembre 1931 ) ; Occupation de Tinghir ( 18 novembre 1931 ) ; Occupation de Taghia et d'Aït-Ouaritane ( 19 novembre 1931 ) ; Combat de Ras-Hamda ( 14 décembre 1931 ).
Art. 2. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe en argent « Maroc » est acquis aux militaires européens et indigènes ( à l'exception des indigènes marocains ) ayant, avant le 1er janvier 1932, servi pendant un an au moins, en une ou plusieurs périodes, dans les postes ou installations militaires des zones de l'avant fixées par les décrets des 17 janvier 1923 ( pour 1921 et 1922 ), 17 avril 1924 ( pour 1923 ), 11 juin 1925 ( pour 1924 ), 26 avril 1926 ( pour 1925 ), 20 mai 1927 ( pour 1926, compte tenu des périodes indiquées ), 5 mai 1928 ( pour 1927 ), 15 juin 1929 ( pour 1928 ), 29 juin 1930 ( pour 1929 ), 10 juin 1931 ( pour 1930 ) et ci-après en ce qui concerne l'année 1931 : Zone du Sud marocain située au Sud de la ligne Bou-Anane, Talsint, Gourrama ( tous ces points inclus, sauf Bou-Denib ), Kerrando ( exclu ), Rich ( exclu ), Midelt ( exclu ), Bou-Draa de l'Oudghes ( exclu ), Arbala ( exclu ), Naour, Oulouho, Ouaouizerght, Bin-el-Ouidane ( tous ces postes inclus ), Azilal ( exclu ), Aït-M'Hamed, Ouarzazate, Foum Zguid, Igherm ( tous ces points inclus ), Aït-Baha ( exclu ), Tiznit ( exclu ).
Art. 3. — Pourront également prétendre à l'obtention de la médaille coloniale avec agrafe en argent « Maroc » :
a) Les personnels des sociétés de secours aux blessés militaires accréditées auprès du département de la guerre remplissant les conditions prévues par les articles 1er et 2 du présent décret ;
b) Les indigènes marocains qui, ayant fait partie des goums mixtes marocains, des troupes chérifiennes, des maghzens, des groupes de partisans ou de convois auxiliaires, auront été l'objet d'un rapport spécial de leurs chefs en vue de leur faire obtenir cette distinction pour avoir, au cours de l'année 1931, été blessés à l'ennemi ou s'être distingués au cours des opérations visées à l'article 1er.

 Décret du 23/06/1933  : ( J.O. 01/07/1933 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe en argent « Maroc » est acquis à tous les militaires européens et indigènes ayant pris une part effective, en 1932, aux opérations suivantes : Occupation du Tafilalet ( 15 et 16 janvier 1932 ) ; Occupation de Mécissi ( 17 janvier 1932 ) ; Occupation du Ferkla ( 11 février 1932 ) ; Occupation de l'Ougnat ( 14 février 1932 ) ; Combat d'Ifegh ( 11, 12 et 13 février 1932 ) ; Occupation de Fezzou ( 22 avril 1932 ) ; Occupation d'Aqqa ( 25 avril 1932 ) ; Occupation des cluses de Tagount ( 10 mai 1932 ) ; Opérations en pays Aït-Ishaq ( Tighelghit, Ahamar, Tamat-Aghejdim, 21 mai 1932 ; Ifidamane, Tamerought, Tanout N'Bouhour, 23 mai 1932 ; Tighermatine, 25 mai 1932 ; Tamanart, 28 mai 1932 ; Ighil Akhachan, 30 mai 1932 ; Tizi N'Oulahourt, Tizi N'Bou Ikchoudène, Tizi N'Tissent, 11 juin 1932 ) ; Occupation du Semgat ( Amsed, 15 mai au 1er juin 1932 ) ; Combat du Djebel Issaf ( 24 juin 1932 ) ; Occupation d'Anefgou ( Tinghist, 13 au 14 juillet 1932 ) ; Occupation de l'Idjberten ( Afoud Idemrane, Issan et Ifegh, Timellaline, 12 juillet 1932 ; Bou Tsouatine, Outlioum, 14 juillet 1932 ; Idjberten, Almou, N'Iguido, 18 juillet 1932 ) ; Occupation d'Ou Terbat ( Tizi N'Elst, 21 juillet 1932 ; Ou Terbat, 22 juillet 1932 ; Ait Ali ou Ikko, 28 juillet 1932 ; Azarar Irs, 13 août 1932 ) ; Occupation du Plateau-des-Lacs ( 12 au 19 août 1932 ) ; Occupation et combats du Tazigzaout ( 12 au 26 juillet 1932, 22, 23 août, 5, 7, 11, 17 septembre 1932 ) ; Occupation du Ktaoua ( 12 novembre 1932 ) ; Occupation du M'hammid ( 15 novembre 1932 ) ; Occupation du coude du Draa ( Alnif, Taghbalt, 16, 29 novembre 1932 ) ; Occupation de Tazzarine ( 27 novembre 1932 ) ; Reconnaissance dans la région de Tinjoub ( 2 au 8 décembre 1932 ).
Art. 2. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe en argent « Maroc » est acquis aux militaires européens et indigènes ( à l'exception des indigènes marocains ) ayant, avant le 1er janvier 1933, servi pendant un an au moins, en une ou plusieurs périodes, dans les postes ou installations militaires des zones de l'avant fixées par les décrets des 17 janvier 1923 ( pour 1921 et 1922 ), 17 avril 1924 ( pour 1923 ), 11 juin 1925 ( pour 1924 ), 26 avril 1926 ( pour 1925 ), 20 mai 1927 ( pour 1926, compte tenu des périodes indiquées ), 5 mai 1928 ( pour 1927 ), 15 juin 1929 ( pour 1928 ), 29 juin 1930 ( pour 1929 ), 10 juin 1931 ( pour 1930 ), 16 juillet 1932 ( pour 1931 ) et ci-après en ce qui concerne l'année 1932 : Zone du Sud marocain située au Sud de la ligne Tiznit ( exclu ), Igherm, Alougoum, Agdz ( ces points inclus ), Kelaa des M'gouna, Azilal, Ouaouizert, cours de l'oued El Abid jusqu'à Arbala, Tounfit, Midelt ( ces points exclus ), Rich ( exclu ), Ksar-es-Souk, Erfoud, Bou-Anane ( ces points inclus ).
Art. 3. — Pourront également prétendre à l'obtention de la médaille coloniale avec agrafe en argent « Maroc » :
a) Les personnels des sociétés de secours aux blessés militaires accréditées auprès du département de la guerre remplissant les conditions prévues par les articles 1er et 2 du présent décret ;
b) Les indigènes marocains qui, ayant fait partie des goums mixtes marocains, des troupes chérifiennes, des maghzens, des groupes de partisans ou de convois auxiliaires, auront été l'objet d'un rapport spécial de leurs chefs en vue de leur faire obtenir cette distinction pour avoir, au cours de l'année 1932, été blessés à l'ennemi ou s'être distingués au cours des opérations visées à l'article 1er.

 Décret du 27/07/1934  : ( J.O. 04/08/1934 ) - Art. 1er. — Le décret du 23 juin 1933 ( art. 1er ) est modifié comme il suit :
1° Après : « occupation du Semgat-Amsed ( 15 mai au 1er juin 1932 ) », ajouter : « Combat du plateau des Izeroualen et du Ksar-Imali ( 30 mai 1932 ). Combat du Djebel-Issaf ( 11-16 et 24 juin 1932 ) ».
2° Rayer : « Combat du Djebel-Issaf ( 24 juin 1932 ) ».
( Le reste sans changement. )

 Décret du 27/07/1934  : ( J.O. 04/08/1934 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe en argent « Maroc » est acquis à tous les militaires européens et indigènes ayant pris une part effective, en 1933, aux opérations suivantes : Opérations du Djebel-Saghro ( 13 février au 25 mars 1933 ) ; Jonction Tillouguit-Talmest ( 17 mai 1933 ) ; Opérations du Taribant-Tana-Taghia ( 1er et 12 au 26 juin 1933 ) ; Opérations du district Ait-Maghad de l'Imdras ( 9, 10 et 20 au 22 juin 1933 ) ; Opérations en pays Haddidou ( 8 au 15 juillet 1933 ) ; Opérations du Haut-Imdras et de l'Aghembou-N'Oughoug ( 8, 9 et 20 au 26 juillet 1933 ) ; Opérations du Djebel-Hamdoun ( 4 au 7 août 1933 ) ; Opérations en pays Aït-Abdi ( 9 au 14 août 1933 ) ; Opérations de Kerdous et Djebel-Baddou ( 9 au 26 août 1933 ) ; Opérations en pays Aït-Ouanergui ( 24 au 30 août 1933 ) ; Opérations du Koucer ( 3 septembre 1933 ).
Art. 2. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe en argent « Maroc » est acquis aux militaires européens et indigènes ( à l'exception des indigènes marocains ) ayant, avant le 1er janvier 1934, servi pendant un an au moins, en une ou plusieurs périodes, dans les postes ou installations militaires des zones de l'avant fixées par les décrets des 17 janvier 1923 ( pour 1921 et 1922 ), 17 avril 1924 ( pour 1923 ), 11 juin 1925 ( pour 1924 ), 26 avril 1926 ( pour 1925 ), 20 mai 1927 ( pour 1926, compte tenu des périodes indiquées ), 5 mai 1928 ( pour 1927 ), 15 juin 1929 ( pour 1928 ), 29 juin 1930 ( pour 1929 ), 10 juin 1931 ( pour 1930 ), 16 juillet 1932 ( pour 1931 ), 23 juin 1933 ( pour 1932 ) et ci-après en ce qui concerne l'année 1933 : Zone du Sud marocain située au Sud de la ligne : Tiznit ( exclu ), Igherm, Tata, Foum Zguid, Bou-Malem, Zaouiat Ahansal, Tillouguit-N'Ait-Isha-Imilchil, ou Terbat, Amouguer, Agoudim, Amellago, Goulmima ( ces points inclus ), Gueffifat à Erfoud ( exclus ) et Taouz ( inclus ).
Art. 3. — Pourront également prétendre à l'obtention de la médaille coloniale avec agrafe en argent « Maroc » :
a) Les personnels des sociétés de secours aux blessés militaires accréditées auprès du département de la guerre remplissant les conditions prévues par les articles 1er et 2 du présent décret ;
b) Les indigènes marocains qui, ayant fait partie des goums mixtes marocains, des troupes chérifiennes, des maghzens, des groupes de partisans ou de convois auxiliaires, auront été l'objet d'un rapport spécial de leurs chefs en vue de leur faire obtenir cette distinction pour avoir, au cours de l'année 1933, été blessés à l'ennemi ou s'être distingués au cours des opérations visées à l'article 1er.

 Décret du 20/04/1935  : ( J.O. 08/05/1935 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe en argent « Maroc » est acquis à tous les militaires, Européens et indigènes, ayant pris une part effective, en 1934, à l'une des opérations de l'Anti-Atlas ( 20 février au 20 mars ), au Nord de la ligne : Oued-Noun, Bou-Izakarene, Akka, Timjouk et Tabelbala ( ces points exclus ).
Art. 2. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe en argent « Maroc » est acquis aux militaires européens et indigènes ( à l'exception des indigènes marocains ) ayant, avant le 1er janvier 1935, servi pendant un an, au moins, en une ou plusieurs périodes, dans les postes ou installations militaires des zones de l'avant fixés par les décrets des 17 janvier 1923 ( pour 1921 et 1922 ), 17 avril 1924 ( pour 1923 ), 11 juin 1925 ( pour 1924 ), 26 avril 1926 ( pour 1925 ), 20 mai 1927 ( pour 1926 compte tenu des périodes indiquées ), 5 mai 1928 ( pour 1927 ), 15 juin 1929 ( pour 1928 ), 29 juin 1930 ( pour 1929 ), 10 juin 1931 ( pour 1930 ), 16 juillet 1932 ( pour 1931 ), 23 juin 1933 ( pour 1932 ), 27 juillet 1934 ( pour 1933 ) et ci-après en ce qui concerne l'année 1934 :
Zone du Sud-Marocain située au Sud de la ligne Tiznit ( exclu ), Igherm, Tata, Foum Zguid, Agdz, Bou-Malem, Zaouiat Ahansal, Tillouguit, N'Aït-lsha, Imilchil ou Terbat, Amouguer, Agoudim, Amellago, Goulmima ( ces points exclus ), Gueffifat à Erfoud ( exclus ) et Taouz ( inclus ).
Art. 3. — Pourront également prétendre à l'obtention de la médaille coloniale avec agrafe en argent « Maroc » :
a) Les personnels des sociétés de secours aux blessés militaires accrédités auprès du département de la guerre, remplissant les conditions fixées par les articles 1er et 2 du présent décret ;
b) Les indigènes marocains qui, ayant fait partie des goums mixtes marocains, des troupes chérifiennes, des Maghzen, des groupes de partisans ou de convois auxiliaires, auront fait l'objet d'un rapport spécial de leurs chefs, en vue de leur faire obtenir cette distinction pour avoir, au cours de l'année 1934, été blessés à l'ennemi, ou pour s'être distingués au cours des opérations visées à l'article 1er.

 Décret du 09/10/1935  : ( J.O. 13/10/1935 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe en argent « Maroc » est acquis au personnel de la marine, européen ou indigène, ayant collaboré sur la côte Sud du Maroc, à bord du Mondement, aux opérations de l'Anti-Atlas du 27 février au 2 mars 1934.

 Décret du 27/06/1936  : ( J.O. 09/07/1936 ) - Art. 1er. — Peuvent prétendre à la médaille coloniale avec agrafe en argent « Maroc » les militaires, européens et indigènes, ayant pris une part effective, en 1935, à l'une des opérations suivantes : Combat de l'oued Tanaout ( 2 juillet 1935 ) ; Combat du djebel Asfas ( 6 juillet 1935 ).
Art. 2. — Peuvent prétendre à la médaille coloniale avec agrafe en argent « Maroc » les militaires, européens et indigènes ( à l'exception des indigènes marocains ), ayant, avant le 1er janvier 1936, servi pendant un an, au moins, en une ou plusieurs périodes dans les postes ou installations militaires des zones de l'avant fixés par les décrets des 17 janvier 1923 ( pour 1921 et 1922 ),17 avril 1924 ( pour 1923 ), 11 juin 1925 ( pour 1924 ), 26 avril 1926 ( pour 1925 ), 20 mai 1927 ( pour 1926, compte tenu des périodes indiquées ), 5 mai 1928 ( pour 1927 ), 15 juin 1929 ( pour 1928 ), 29 juin 1930 ( pour 1929 ), 10 juin 1931 ( pour 1930 ), 16 juillet 1932 ( pour 1931-1932 ), 27 juillet 1934 ( pour 1933 ), 20 avril 1935 ( pour 1934 ), et ci-après en ce qui concerne l'année 1935 : Zone du Sud marocain située au Sud de la ligne Tiznit, Igherm, Tata, Foum Zguid, Zagora, Boumalne, Zaouiat Ahansal, Amellago, Goulmima, Erfoud ( tous ces points exclus ) et Taouz ( inclus ).
Art. 3. — Pourront également prétendre à l'obtention de la médaille coloniale avec agrafe en argent « Maroc » :
a) Les personnels des sociétés de secours aux blessés militaires accréditées auprès du département de la guerre remplissant les conditions prévues par les articles 1er et 2 du présent décret ;
b) Les indigènes marocains qui, ayant fait partie des goums mixtes marocains, des troupes chérifiennes, des maghzens, des groupes de partisans ou de convois auxiliaires, auront fait l'objet d'un rapport spécial de leurs chefs en vue de leur faire obtenir cette distinction pour avoir, au cours de l'année 1935, été blessés à l'ennemi ou s'être distingués au cours des opérations visées à l'article 1er.

 Décret du 12/03/1937  : ( J.O. 24/03/1937 ) - Art. 1er. — Peuvent prétendre à la médaille coloniale avec agrafe en argent « Maroc » les militaires, européens et indigènes, à l'exception des indigènes marocains, ayant, avant le 1er janvier 1937, servi pendant un an, au moins, en une ou plusieurs périodes dans les postes ou installations militaires des zones de l'avant fixés par les décrets des 17 janvier 1923 ( pour 1921 et 1922 ), 17 avril 1924 ( pour 1923 ), 11 juin 1925 ( pour 1924 ), 26 avril 1926 ( pour 1925 ), 20 mai 1927 ( pour 1926, compte tenu des périodes indiquées ), 5 mai 1928 ( pour 1927 ), 15 juin 1929 ( pour 1928 ), 29 juin 1930 ( pour 1929 ), 10 juin 1931 ( pour 1930 ), 16 juillet 1932 ( pour 1931 ), 23 juin 1933 ( pour 1932 ), 27 juillet 1934 ( pour 1933 ), 20 avril 1935 ( pour 1934 ), 27 juin 1936 ( pour 1935 ) et ci-après en ce qui concerne l'année 1936 :
Zone du Sud marocain située au sud de la ligne : embouchure de l'oued Noun, Tagant, Ifrane, Timguilcht ( ces points exclus ), Imiteq, Tata, Agadir-Tissint, Foum Zguid, Tagoudit, Hassi Bou Haïara, Taouz ( ces points inclus ).
Art. 2. — Peuvent également prétendre à l'obtention de la médaille coloniale avec agrafe en argent « Maroc » :
a) Les personnels des sociétés de secours aux blessés militaires accréditées auprès du Département de la guerre remplissant les conditions fixées par l'article 1er du présent décret ;
b) Les indigènes marocains qui, ayant fait partie des goums mixtes marocains, des troupes chérifiennes, des maghzens, des groupes de partisans ou de convois auxiliaires, auront fait l'objet d'un rapport spécial de leurs chefs, en vue de leur faire obtenir cette distinction pour avoir, au cours de l'année 1936, été blessés à l'ennemi.

 Décret du 14/10/1938  : ( J.O. 21/10/1938 ) - Art. 1er. — Peuvent prétendre à la médaille coloniale avec agrafe en argent « Maroc » les militaires, européens et indigènes, à l'exception des indigènes marocains, ayant, avant le 1er janvier 1937, servi pendant un an, au moins, en une ou plusieurs périodes dans les postes ou installations militaires des zones de l'avant fixés par les décrets des 17 janvier 1923 ( pour 1921 et 1922 ), 17 avril 1924 ( pour 1923 ), 11 juin 1925 ( pour 1924 ), 26 avril 1926 ( pour 1925 ), 20 mai 1927 ( pour 1926, compte tenu des périodes indiquées ), 5 mai 1928 ( pour 1927 ), 15 juin 1929 ( pour 1928 ), 29 juin 1930 ( pour 1929 ), 10 juin 1931 ( pour 1930 ), 16 juillet 1932 ( pour 1931 ), 23 juin 1933 ( pour 1932 ), 27 juillet 1934 ( pour 1933 ), 20 avril 1935 ( pour 1934 ), 27 juin 1936 ( pour 1935 ), 12 mars 1937 ( pour 1936 ), et ci-après en ce qui concerne l'année 1937 :
Zone du Sud marocain située au sud de la ligne : Foum-Assaka, Goulimine, Tarjicht, Akka, Tata, Agadir-Tissint, Foum Zguid, Tagoudit, Taouz, Tabelbala, Mdakane, Chegga et Bir-Moghrein ( ces points inclus ).
Art. 2. — Peuvent également prétendre à l'obtention de la médaille coloniale avec agrafe en argent « Maroc » :
a) Les personnels des sociétés de secours aux blessés militaires accréditées auprès du Département de la guerre remplissant les conditions fixées par l'article 1er du présent décret ;
b) Les indigènes marocains qui, ayant fait partie des goums mixtes marocains, des troupes chérifiennes, des maghzens, des groupes de partisans ou de convois auxiliaires, auront fait l'objet d'un rapport spécial de leurs chefs, en vue de leur faire obtenir cette distinction pour avoir, au cours de l'année 1937, été blessés à l'ennemi.

 MAROC 1925 

Agrafe créée par décret le 06/01/1926.

 Décret du 06/01/1926  : ( J.O. 10/01/1926 ) - Voir à la page "Textes officiels".

 Décret du 14/04/1926  : ( J.O. 15/04/1926 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale, avec l'agrafe du modèle actuel mais en vermeil et comportant l'inscription « Maroc 1925 », est acquis au personnel de l'armée de mer, européen ou indigène, ayant eu droit avant le 31 décembre 1925 à l'indemnité exceptionnelle d'opération prévue par l'article 2 du décret du 21 novembre 1925 pour les opérations de guerre effectuées en mer, au Sud de la ligne Cap Negro - Cap Tres Forcas, ou à terre, dans la zone déterminée pour l'armée de terre par le décret du 6 janvier 1926.

 Décret du 25/06/1926  : ( J.O. 27/06/1926 ) - Art. 1er. — L'article 1er du décret du 14 avril 1926 est modifié comme suit :
« Le droit à la médaille coloniale, avec l'agrafe du modèle actuel, mais en vermeil, et comportant l'inscription « Maroc 1925 » est acquis au personnel de l'armée de mer européen ou indigène :
« 1° Embarqué sur les bâtiments ayant effectivement combattu ou effectué des patrouilles de surveillance, entre le 1er juin et le 31 décembre 1925, dans la zone située au Sud de la ligne Cap Negro - Cap Tres Forcas et dont la liste sera arrêtée par le ministre de la marine sur la proposition du commandant de la force navale ;
« 2° Ayant combattu dans la zone déterminée pour l'armée de terre par le décret du 6 janvier 1926. »

 MAROC 1925-1926 

Agrafe créée par décret le 30/12/1926.

 Décret du 30/12/1926  : ( J.O. 12/01/1927 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec l'agrafe du modèle actuel, mais en vermeil et comportant l'inscription « Maroc 1925-1926 », est acquis aux différents personnels remplissant les conditions prévues par le décret du 6 janvier 1926.
Art. 2. — Cette agrafe spéciale remplacera l'agrafe en vermeil « Maroc 1925 », déjà accordée au titre du décret précité.
Art. 3. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe en vermeil « Maroc 1925-1926 » est également acquis :
1° Au personnel militaire européen et indigène, ainsi qu'au personnel des sociétés de secours aux blessés militaires accréditées auprès du département de la guerre, ayant pris une part effective aux opérations suivantes :
a) Du front Nord-marocain, entre le 1er janvier et le 10 octobre 1926, dans la zone délimitée au Sud par la ligne Arbaoua ( exclu ), Ouezzane, Aïn-Defali, Karia, Pont-de-Tnine, Pont-de-l'Inaouen, El Arba de Tissa, Oued Amlil, Camp Desroches, Aïn-Boukellal, Sidi-bel-Kacem, Nekhila ( ces localités et postes inclus ), Camp-Berteaux ( exclu ) ;
b) Du Tichouki et de la Tache de Taza, entre le 25 juin et le 26 août 1926, dans la zone comprise à l'intérieur de la ligne la Kelaa-de-M'Dez, Taghzout, Boulemane, Enjil, Ifkern, Bou-Khamoudj, Tizi-N'Taïda, Almis-des-Marmoucha, Tsiouant, Beni-Haloun, Reggou, Bouchardne, Ras-el-Ksar, El-Oujick, Neghraoua, Tazarine, Ain-Souk, Ahermoumou ( ces localités et postes inclus ).
2° Aux indigènes marocains qui, ayant fait partie des goums mixtes marocains, des troupes marocaines, des maghzen, des groupes de partisans ou des convois auxiliaires, auront été l'objet d'une proposition spéciale pour avoir été blessés ou s'être distingués au cours des opérations susvisées.
Art. 4. — Le séjour dans les zones fixées par le décret du 6 janvier 1926 et l'article 8 du présent décret ne pourront entrer en ligne de compte pour l'attribution de la médaille coloniale avec agrafe en argent « Maroc » au titre des décrets annuels relatifs à cette distinction.

 Décret du 26/03/1927  : ( J.O. 29/03/1927 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale, avec l'agrafe du modèle actuel, mais en vermeil, et comportant l'inscription « Maroc 1925-1926 », est acquis :
1° Au personnel de l'armée de mer, européen ou indigène, remplissant les conditions prévues par le décret du 25 juin 1926, l'agrafe 1925-1926 remplaçant l'agrafe en vermeil « Maroc 1925 » déjà accordée au titre du décret précité ;
2° Au personnel de l'armée de mer, européen ou indigène :
a) Embarqué, entre le 1er janvier et le 1er juillet 1926, sur les bâtiments ayant effectivement combattu ou effectué des patrouilles de surveillance dans la zone située au Sud de la ligne Cap Négro – Cap Tres Forcas, et dont la liste sera arrêtée par le ministre de la marine, sur la proposition du commandant de la force navale ;
b) Ayant combattu, entre le 1er janvier et le 10 octobre 1926, dans la zone déterminée, pour l'armée de terre, par le décret ( guerre ) du 30 décembre 1926.

 MAURITANIE 

Créée par décret, le 03/08/1909, cette agrafe fut remplacée, à partir de 1910, par l'agrafe « Afrique occidentale française ».

 Décret du 03/08/1909  : ( J.O. 14/08/1909 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale est acquis :
1° Avec l'agrafe « Mauritanie » aux personnels militaire et civil ( européen et indigène ), ayant servi en 1908, en Mauritanie.

 NOSSI-BÉ 

Agrafe créée par le décret du 06/03/1894, complété par l'instruction du 16/03/1894.

 Décret du 06/03/1894  : ( J.O. 11/03/1894 ) - Voir à la page "Textes officiels".

 NOUVELLE-CALÉDONIE 

Agrafe créée par le décret du 06/03/1894, complété par l'instruction du 16/03/1894.

 Décret du 06/03/1894  : ( J.O. 11/03/1894 ) - Voir à la page "Textes officiels".

 Décret du 07/06/1895  : ( J.O. 10/06/1895 ) - Voir à la page "Textes officiels".

 Décret du 02/04/1896  : ( J.O. 24/04/1896 ) - Voir à la page "Textes officiels".

 Décret du 28/01/1918  : ( J.O. 30/01/1918 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec agrafe « Nouvelle-Calédonie » est acquis à tout le personnel de la marine embarqué sur le Kersaint, du 3 au 9 novembre 1916 et du 1er juillet au 1er août 1917.

 Décret du 27/10/1920  : ( J.O. 05/11/1920 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec agrafe « Nouvelle-Calédonie » est acquis au personnel militaire européen et indigène, ainsi qu'aux fonctionnaires civils des diverses administrations métropolitaines et coloniales et aux volontaires européens, ayant pris une part effective aux opérations qui ont eu lieu :
1° Du 3 au 9 novembre 1916 contre les indigènes révoltés de l'île Mallicolo ;
2° Du 28 avril 1917 au 31 janvier 1918 dans les circonscriptions de Pouembout, Koné, Voh, Tipindjé et Hienghène.

 SAHARA 

Agrafe créée par décret le 26/09/1900.

 Décret du 26/09/1900  : ( J.O. 30/09/1900 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale, avec l'agrafe « Sahara », est acquis aux fonctionnaires civils et aux militaires de tous grades qui ont pris part aux opérations suivantes exécutées dans l'extrême sud de l'Algérie, depuis le 25 décembre 1899 jusqu'au 26 septembre 1900.
Mission Flamand et colonne de secours de cette mission ;
Colonne du Tidikelt ;
Colonne d'Igli et détachements échelonnés entre ce point et Duveyrier inclus ;
Colonne du Gourara.

 Décret du 11/12/1900  : ( J.O. 14/12/1900 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec l'agrafe « Sahara » est acquis aux militaires européens et indigènes et aux goumiers qui ont fait partie de la colonne organisée pour le soutien et le ravitaillement de la mission de MM. Foureau et Lamy et qui a opéré entre Temassinine et Tadent du mois d'octobre 1898 au mois de mars 1899 inclus.

 Décret du 30/11/1901  : ( J.O. 03/12/1901 ) - Art. 2. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec l'agrafe « Sahara » est acquis aux militaires européens et indigènes, aux fonctionnaires civils et aux goumiers qui ont pris une part effective aux opérations suivantes dans les régions sahariennes :
1° Mission du lieutenant-colonel Flatters, en 1880-1881 ;
2° Mission du capitaine du génie Almand, pour la construction du bordj d'Inifel et de Fort-Mac-Mahon, en 1892-1893-1894 ;
3° Opérations ayant amené la soumission d'un certain nombre d'oasis du Touat et du Gourara du 6 janvier au 10 avril 1901 ( y compris le combat de Timimoun, 18 février 1901 ) ;
Convoi de ravitaillement et d'évacuation du 16 décembre 1900 au 19 mai 1901 ;
4° Colonnes de l'Oued Zousfana et de l'Oued Saoura en 1901 ;
5° Détachements ayant participé aux constructions et travaux militaires de défense à Ksar el Azoudj et à Massi-el-Mir en 1901 ;
6° Opérations et convois militaires effectués sur les routes d'El Goléa à Timimoun, au-delà de Fort-Mac-Mahon, et d'El Goléa à In Salah, au-delà de Fort-Miribel, en 1901 ( jusqu'au 19 mai ).

 Décret du 12/09/1902  : ( J.O. 20/09/1902 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale, avec l'agrafe « Sahara » est acquis aux militaires européens et indigènes et aux goumiers qui ont pris part, d'une manière effective, aux opérations suivantes :
1° Reconnaissance effectuée par le capitaine Marignac dans la vallée de la Zousfana, en octobre 1891 ;
2° Reconnaissance dirigée aux abords de Figuig par le commandant Defforges, en mars 1892 ;
3° Personnel ayant pris part à la colonne de Hassi Bel Haïran et à la construction du fort Lallemand ( Hassi Bel Haïran ), pendant l'hiver 1893-1894, sous la direction du capitaine Pujat, commandant supérieur du cercle de Touggourt ;
4° Mission du capitaine du génie Digue, pour la construction du fort Miribel, en 1894 ;
5° Mission télégraphique du capitaine du génie Basseune, dans l'Extrême-Sud algérien, de mai à octobre 1901.

 Décret du 10/03/1903  : ( J.O. 08/04/1903 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec l'agrafe « Sahara » est acquis au personnel ( européen et indigène ) qui a pris part à l'opération exécutée dans le Hoggar, sous la conduite de M. le lieutenant Cottenest, du 23 mars au 23 mai 1902, et au combat de Tit, le 7 mai 1902.

 Décret du 16/07/1904  : ( J.O. 24/07/1904 ) - Art. 2. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec l'agrafe « Sahara » est acquis aux militaires européens et indigènes, aux fonctionnaires civils et aux goumiers qui ont pris une part effective aux opérations suivantes :
1° Combat du 30 mars 1903, aux environs de Ksar el Azoudj ;
2° Opérations effectuées dans la région du Béchar, sous la direction du colonel d'Eu ( du 16 juin au 3 juillet 1903 ) et reconnaissance dirigée dans les Ksours du Nord, par le capitaine de Susbielle ( du 21 juin au 3 juillet 1903 ) ;
3° Reconnaissance effectuée par le lieutenant Guillo-Lohan, des affaires indigènes ( annexe d'In-Salah ), au pays des Touareg-Hoggar ( du 30 septembre au 17 décembre 1902 ) ;
4° Défense de Taghit ( du 17 au 20 août 1903 ) ;
5° Combat de Hassi-R'Zell ( Saoura ), 16 juillet 1903 ;
6° Opération dirigée par le capitaine Regnault, du service des affaires indigènes, chef de l'annexe de Béni Abbès ( du 21 au 27 juillet 1903 ) et combat de Noukhila ( 25 juillet 1903 ) ;
7° Combat d'El-Moungar ( Sud-Oranais ) ( 2 septembre 1903 ) ( échelon commandé par le capitaine Vauchez du 2e rég. étranger ) ;
8° Combat de l'oued Cheggnet Souid ( 26 juillet 1903 ) et Hassi-El-Kheroua ( 27 juillet 1903 ) dans le Sud-Oranais.

 Décret du 29/08/1904  : ( J.O. 02/09/1904 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec l'agrafe « Sahara » est acquis aux militaires et auxiliaires indigènes qui ont pris part aux opérations de police effectuées dans le Sud-Oranais, aux mois d'avril et de mai 1904, sous la direction de M. le chef de bataillon d'infanterie hors cadres Pierron, opérations qui ont amené les rencontres de Taouz ( 26 avril ), de Chabet Kerkour et Oglat Berda ( 3 mai ) avec des Berabers du Tafilalet.

 Décret du 29/12/1904  : ( J.O. 04/01/1905 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale, avec l'agrafe « Sahara », est acquis aux militaires ( européens et indigènes ) de tous grades, qui ont pris part aux opérations suivantes :
1° Reconnaissance dirigée par le commandant Laperrine, commandant supérieur des oasis sahariennes, en pays touareg, du 1er mars au 3 juillet 1904 ;
2° Mission dirigée par le capitaine Théveniaut dans le massif de l'Adrar, du 1er février au 12 juin 1904.

 Décret du 23/06/1905  : ( J.O. 09/07/1905 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec l'agrafe « Sahara » est acquis au personnel militaire ( européen et indigène ) et aux auxiliaires indigènes qui ont pris une part effective au combat de Garat-Douifa ( Sud oranais ) le 31 décembre 1904.

 Décret du 22/08/1905  : ( J.O. 12/09/1905 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec l'agrafe « Sahara » est acquis au personnel militaire européen qui a pris part d'une manière effective à l'organisation du poste de Colomb-Béchar, pendant l'hiver 1903-1904.

 Décret du 09/11/1905  : ( J.O. 16/11/1905 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec l'agrafe « Sahara » est acquis au personnel militaire ( européen et indigène ) qui a participé d'une manière effective à la tournée de reconnaissance faite dans la région de l'Iguidi, sous la direction du capitaine commandant la compagnie saharienne du Touat du 1er novembre 1904 au 8 janvier 1905.

 Décret du 07/03/1906  : ( J.O. 09/03/1906 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec l'agrafe « Sahara » est acquis :
1° Aux personnels civil et militaire, européen et indigène qui ont fait partie de la mission qui a procédé à l'établissement de la ligne télégraphique de Taghit à Béni Abbès, ainsi qu'au personnel de l'escorte de cette mission ( mai-juillet 1905 ) ;
2° Aux membres de la mission qui, sous la direction de M. le lieutenant-colonel Monteil, de l'infanterie de marine, a exploré et traversé les régions sahariennes du Soudan à la Tripolitaine, par le Tchad ( décembre 1890-décembre 1892 ).

 Décret du 16/03/1906  : ( J.O. 22/03/1906 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec l'agrafe « Sahara » est acquis aux personnels militaires ( européen et indigène ) qui ont pris part, d'une manière effective, aux opérations suivantes :
1° Reconnaissance dirigée par le capitaine Touchard, chef du bureau des affaires indigènes de Touggourt, dans la région des Touareg-Azdjer et le Gassi Touil, en 1903-1904 ;
2° Construction et occupation du poste de Talzaza en août 1905 et, en outre, séjour de trois mois dans ce poste ;
3° Affaire de la Chebkat-Mennouna ( 15 août 1905 ) ;
4° Affaire de Gueltet-Ahmed-ben-Salah ( 29 août 1905 ).

 Décret du 30/04/1906  : ( J.O. 05/05/1906 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec l'agrafe « Sahara » est acquis aux personnels militaires ( européens et indigènes ) et civils qui ont pris part d'une manière effective à la reconnaissance conduite par M. le capitaine Dinaux, en pays touareg, du 8 mai au 29 octobre 1905.

 Décret du 16/06/1906  : ( J.O. 22/06/1906 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec l'agrafe « Sahara » est acquis aux personnels militaires ( européens et indigènes ) et civils qui ont pris part, du 30 mars au 28 novembre 1905, à la mission d'étude de la ligne télégraphique transsaharienne dirigée par M. Etiennot, directeur des postes, télégraphes du département d'Oran.

 Décret du 19/01/1907  : ( J.O. 31/01/1907 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec l'agrafe « Sahara » est acquis au personnel militaire ( européen et indigène ) qui a fait partie d'une manière effective du groupe de police du Ahaggar, commandé par le lieutenant Voinot de la compagnie saharienne du Tidikelt, du 5 décembre 1905 au 31 mai 1906.

 Décret du 22/08/1907  : ( J.O. 28/08/1907 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec l'agrafe « Sahara » est acquis aux militaires de tous grades ( européens et indigènes ) et moghazenis ( détachements de ravitaillement exclus ) qui ont pris part d'une manière effective, pendant au moins dix jours, à la reconnaissance dirigée par le lieutenant-colonel Pierron, commandant le cercle de Colomb et les compagnies sahariennes de Colomb et de la Saoura, dans le Guir et aux abords du Tafilalet, du 12 décembre 1906 au 11 janvier 1907.

 Décret du 14/05/1908  : ( J.O. 21/05/1908 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale est acquis : 2° Avec l'agrafe « Sahara » aux militaires ( européens et indigènes ) ayant pris part aux opérations de la mission de MM. le capitaine Arnaud et le lieutenant Cortier, de l'infanterie coloniale, hors cadres, chargée d'étudier l'organisation militaire des oasis du Sud algérien, ainsi qu'aux détachements soudanais de MM. les capitaines Cauvin et Pasquier, de l'infanterie coloniale qui escortèrent ladite mission à partir de Timiaouine, aux dates ci-après :
Mission Arnaud-Cortier, du 17 mars au 22 mai 1907 ( de Colomb-Béchar à Gao ).
Détachement Cauvin, du 18 mars au 30 juin 1907 ( départ de Bamba et retour ).
Détachement Pasquier, du 30 mars au 8 juin 1907 ( départ de Gao et retour ).

 Décret du 19/08/1908  : ( J.O. 26/08/1908 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale est acquis : 2° avec l'agrafe « Sahara », aux militaires de la compagnie saharienne de la Saoura, qui ont pris part à la première affaire d'El Hameïda ( 4 octobre 1907 )

 Décret du 30/03/1909  : ( J.O. 04/04/1909 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec l'agrafe « Sahara » est acquis au personnel ayant pris part à la reconnaissance dirigée par le capitaine Touchard, des affaires indigènes, dans le Tassili des Azdjer, du 15 décembre 1906 au 19 février 1907.

 Décret du 06/08/1909  : ( J.O. 27/08/1909 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale, avec l'agrafe « Sahara », est acquis aux militaires ( européens et indigènes ) ayant pris part :
1° A la deuxième affaire d'El Hameïda ( 11 mars 1908 ) ;
2° A l'affaire de Ba-Haddi ( 15 octobre 1908 ).

 Décret du 05/10/1909  : ( J.O. 09/10/1909 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale, avec l'agrafe « Sahara », est acquis aux militaires de tous grades, mokhazénis et goumiers qui ont pris part, d'une manière effective, à l'affaire d'Anoual-Oued-Tizéribine, le 1er décembre 1908.

 Décret du 10/03/1910  : ( J.O. 16/03/1910 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec l'agrafe « Sahara » est acquis aux personnes ci-après désignées ayant pris part, d'une manière effective, aux opérations suivantes, sur les confins orano-marocains :
1° Affaire de Tazzouguert ( 26 juillet 1909 ) :
a) Militaires du groupe franc du lieutenant Sérol, du 2e rég. de tirailleurs algériens.
b) Mokhazenis du peloton de Taieb ould bou Dkil ;
2° Affaire de Djorf el Kholfi ( 8 août 1909 ) :
c) Militaires du 2e rég. de tirailleurs algériens et de la compagnie saharienne de Colomb.

 Décret du 10/03/1910  : ( J.O. 16/03/1910 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale est acquis :
6° Avec l'agrafe « Sahara », au personnel militaire, européen et indigène, ayant pris part aux reconnaissances et opérations ci-après désignées et effectuées :
En 1902. En Azbin : août 1902-septembre 1902 ( capitaine Cauvin ). Vers Kaouar : novembre-décembre 1902 ( lieutenant Mangin ).
En 1903. Vers Kaouar : avril-juin 1903 ( lieutenant Plomion ). A Agadez ( Azbin ) : août-septembre 1903 ( lieutenant Plomion ).
En 1904. A Agadez ( Azbin ) : août 1904-juin 1905 ( lieutenant Jean ). En Azbin : août-octobre 1904 ( capitaine Delestre ). En Azbin : novembre-décembre 1904 ( lieutenant-colonel Aymerich ). Vers Kaouar ( Bilma ) : décembre 1904-février 1905 ( lieutenant Ayasse ).
En 1905. En Azaoua ( Ménaka ) : février-mars 1905 ( capitaine Delestre ). En Azbin ( Iférouane ) : août-décembre 1905 ( capitaine Gadelon ). En Azaoua ( Ménaka ) : octobre-décembre 1905 ( capitaine Plomion ). En Azbin : octobre-novembre 1905 ( capitaine Allouard ).
En 1906. A Taoudénit : mars-juin 1906 ( capitaine Cauvin ). A Bilma : juin-décembre 1906 ( lieutenant Crepin ). En Azaoua et Azbin ( Agadez ) : juin-novembre 1906 ( lieutenant Garnier de la Roche ). En Azbin ( Iférouane ) : juin-décembre 1906 ( lieutenant Masse ). En Azbin et Kaouar ( Agadez-Bilma-Djebado ) : juin-décembre 1906 ( commandant Gadel ). En Azbin et Azaoua ( Agadez ) : août-novembre 1906 ( capitaine Laforge ). En Azaoua : septembre-décembre 1906 ( capitaine Pasquier ). En Azbin-Azaoua : octobre-décembre 1906 ( lieutenant-colonel Lamolle ). A Bilma et Kaouar : novembre-décembre 1906 ( lieutenant Fauque de Jonquières ).

 Décret du 13/08/1910  : ( J.O. 19/08/1910 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale, avec l'agrafe « Sahara », est acquis aux Mokhazenis et aux auxiliaires qui ont pris part, d'une manière effective, à l'affaire d'Ouidan el Kheil ( 13 avril 1910 ).

 Décret du 31/08/1910  : ( J.O. 07/09/1910 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale est acquis :
3° Avec l'agrafe « Sahara » :
a) Aux détachements de la compagnie saharienne du Tidikelt qui ont assuré, en 1908 et jusqu'au 15 septembre 1909, la police des Hoggar et des Azgueur et ont procédé à la construction et à l'installation des forts Polignac et Motylinski ( Tarhaouhaout ) ;
b) Au personnel du goum d'Ouargla qui a renforcé le groupe des Azgueur, du 17 mars au 15 septembre 1909, et qui a dépassé le point de Temassinine ( fort Flatters ) ;
c) Au personnel militaire ayant pris part à la reconnaissance effectuée dans l'erg Iguidi, sous les ordres du capitaine Cancel, de novembre 1909 à février 1910.

 Décret du 07/06/1911  : ( J.O. 10/06/1911 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale est acquis : 2° Avec l'agrafe « Sahara » :
a) Au personnel militaire, européen et indigène, ayant participé d'une manière effective aux reconnaissances et opérations désignées ci-après :
Reconnaissance du Ksaïd, dirigée par le capitaine Gagin, de l'infanterie coloniale, du 11 janvier au 4 février 1910 ;
Reconnaissance dans l'Adrar, dirigée par le capitaine Ayasse, de l'infanterie coloniale, du 8 au 20 janvier 1910 ;
Reconnaissance dans le nord du cercle de Bilma, sous les ordres du capitaine d'infanterie coloniale Prévôt, du 13 janvier au 16 février 1910 ;
Tournée de police aux environs de Bilma, effectuée par le maréchal des logis Augagneur, les 9 et 10 mars 1910 ;
Tournée de police dans l'oasis de Djado, sous les ordres du lieutenant d'infanterie coloniale Delpech de Frayssinet, du 28 avril au 4 mai 1910 ;
Reconnaissance effectuée par le capitaine Cottes, de l'infanterie coloniale, d'Agadez à Yat du 1er mars au 14 avril 1910 ;
Combat de Karam ( lieutenant Ripert ), le 21 mai 1910.
( Les militaires européens et indigènes qui auront pris part à ces opérations militaires ne pourront prétendre à l'obtention de l'agrafe « Afrique occidentale française » pour service, en 1910, dans le territoire militaire du Niger. )
b) Au personnel militaire, européen et indigène, ayant servi, en 1909, dans le territoire militaire du Niger.

 Décret du 11/08/1911  : ( J.O. 17/08/1911 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale est acquis avec l'agrafe « Sahara », au personnel militaire qui, sous le commandement du maréchal des logis Ahmed ben Diab, de la compagnie saharienne du Tidikelt, a participé, dans l'Adrar des Iforas, à la poursuite du rezzou d'Abidin, du 26 au 31 octobre 1910.

 Décret du 21/12/1911  : ( J.O. 23/12/1911 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale est acquis, avec l'agrafe « Sahara », aux détachements et mokhazens ou goumiers ayant pris une part effective, le 28 mai 1911, à l'affaire de Redjem-el-Kaam et, les 19 et 20 juin 1911, à l'affaire de Tigmanine.

 Décret du 17/03/1913  : ( J.O. 19/03/1913 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec agrafe « Sahara » est acquis aux personnels militaire et civil ( à l'exception des détachements d'escorte ) qui ont pris part, en 1912, à la mission d'étude du chemin de fer transafricain, sous les ordres du capitaine d'infanterie Nieger.

 Décret du 29/09/1913  : ( J.O. 03/10/1913 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec agrafe « Sahara » est acquis au personnel militaire, européen et indigène, ayant fait partie de la mission d'études dirigée par le général de division Bailloud, de la section de réserve ( Sahara, Soudan et Niger ), du 20 octobre 1912 au 28 février 1913.

 Décret du 05/10/1913  : ( J.O. 08/10/1913 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec agrafe « Sahara » est acquis aux fonctionnaires civils et au personnel militaire et civil ayant fait partie de la mission d'études du chemin de fer Sud Oranais de Béni-Ounif-de-Figuig à Ben-Zireg, d'une part, et de Ben-Zireg à Colomb-Béchar, d'autre part, ou pris part d'une manière effective à la construction de ce chemin de fer ( 1902-1905 ).

 Décret du 30/10/1913  : ( J.O. 06/11/1913 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec agrafe « Sahara » est acquis à tous les militaires français et indigènes et aux goumiers d'Ouargla et d'El Oued, qui ont pris part aux opérations en région Ajjer, en 1913.

 Décret du 30/01/1914  : ( J.O. 03/02/1914 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec agrafe « Sahara » est acquis au personnel militaire européen et indigène, ayant pris une part effective à l'engagement d'El-Atchana, le 4 décembre 1910.

 Décret du 22/06/1914  : ( J.O. 25/06/1914 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec agrafe « Sahara » est acquis aux militaires, européens et indigènes, de la Compagnie saharienne du Tidikelt, ayant pris part, le 7 décembre 1913, sous la conduite du maréchal des logis Morel, au combat de Toulla ( confins algéro-tripolitains ).

 Décret du 24/06/1916  : ( J.O. 27/06/1916 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec agrafe « Sahara » est acquis :
1° Aux militaires ayant fait partie de la reconnaissance effectuée par le groupe mobile de la compagnie saharienne du Touat-Gourara, dans la région comprise entre l'Erg Iguidi, l'Erg Chech et Tindouf, du 7 novembre 1913 au 17 février 1914 ;
2° Aux militaires ayant fait partie de la reconnaissance effectuée par le groupe mobile de la compagnie saharienne de la Saoura, dans l'Erg Iguidi et la région de Tindouf, du 25 février au 25 avril 1914.

 Décret du 10/02/1917  : ( J.O. 13/02/1917 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale est acquis : 2° Avec agrafe « Sahara », au personnel militaire européen et indigène ayant effectivement pris part aux opérations en région Ajjer et séjourné sur la partie de l'annexe d'Ouargla, située à l'est du méridien de ce poste, entre le 6 mars 1916 et le 1er août 1916.

 Décret du 01/09/1917  : ( J.O. 04/09/1917 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec agrafe « Sahara » est acquis au personnel militaire, européen et indigène ayant pris part aux opérations en région Ajjer et Hoggar ainsi qu'à celui qui a séjourné dans la partie de l'extrême Sud algérien, limitée à l'Ouest par le méridien d'In Salah, au Nord par la piste In Salah-Ouargla, et le parallèle d'Ouargla ( ce poste inclus ) ; et à l'Est par la limite du territoire algérien, depuis le 1er août 1916 jusqu'au 1er août 1917.

 Décret du 13/11/1917  : ( J.O. 25/11/1917 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe en argent « Sahara » est accordé à M. Bonamy, administrateur des colonies, chargé de mission sur les territoires sahariens de mars à août 1917.

 Décret du 28/11/1919  : ( J.O. 06/12/1919 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec agrafe « Sahara » est acquis :
a) Au personnel militaire européen et indigène et aux goumiers qui ont séjourné, depuis le 1er août 1917, jusqu'au 1er août 1918, dans la partie de l'extrême sud-algérien limitée à l'ouest par le méridien de Paris jusqu'à la hauteur d'In Salah ; au nord-est par la piste automobile d'In Salah à Hassi-el-Hajdar ( les places et bordjs situés sur cette route inclus ), d'Hassi-el-Hadjar à frontière tunisienne par une ligne jalonnée par Hassi-Lefaya, Fort-Lallemand, Hassi-Touaiza, Bi-Larache, El Kheneg ( quarante kilomètres sud-ouest du poste tunisien de Bir-Kécira ) à l'est et au sud par la limite du territoire algérien.
b) Au personnel militaire européen et indigène et aux goumiers ayant fait partie de la reconnaissance effectuée par le groupe mobile de la compagnie saharienne du Touat-Gourara, sous les ordres du capitaine Augiéras, dans la région comprise entre l'Erg Chech et l'Erg Iguidi du 13 avril au 12 mai 1915.
c) Au personnel militaire européen et indigène et aux goumiers ayant participé aux opérations effectuées dans l'Erg Iguidi, sous les ordres du sous-lieutenant Bedel, par le groupe mobile de la compagnie saharienne de la Saoura, du 13 juin 1917 au 19 juillet 1917.
d) Au personnel militaire européen et indigène et aux goumiers ayant participé aux opérations effectuées dans l'Erg Iguidi, sous les ordres du lieutenant César, par le groupe mobile de la compagnie saharienne de la Saoura, du 6 mars 1918 au 6 mai 1918.

 Décret du 27/07/1920  : ( J.O. 31/07/1920 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec agrafe « Sahara » est acquis au personnel militaire français et indigène ayant participé aux opérations de préparation et d'exécution des raids aériens accomplis, en février et mars 1920, d'Alger à Tamanrasset et d'Alger à Dakar, sous réserve que ce personnel ait effectivement dépassé, dans cette mission, le parallèle d'In Salah, ainsi qu'au personnel militaire français et indigène ayant participé aux opérations de recherche de l'avion du général Laperrine.

 Décret du 10/09/1920  : ( J.O. 18/09/1920 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec agrafe « Sahara » est acquis au personnel militaire européen et indigène ayant fait partie de la reconnaissance effectuée par le groupe mobile de la compagnie saharienne de la Saoura, sous les ordres du capitaine Augiéras, dans la région de l'Erg Iguidi et sur le haut plateau du Draa, du 30 mars au 8 mai 1920.

 Décret du 03/12/1920  : ( J.O. 11/12/1920 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec agrafe « Sahara » est acquis :
a) Au personnel militaire européen et indigène ayant servi, au cours des années 1917 et 1918, pendant douze mois consécutifs au moins, dans le Sahara algérien et tunisien, délimité au nord par la note ministérielle du 4 septembre 1897 ( B.O.E.M., vol. 63, p. 402 ) ;
b) Au même personnel qui, n'ayant pas le minimum de séjour fixé au paragraphe précédent, a été, au cours de la même période, blessé ou cité à l'ordre de l'armée ; ou a été l'objet d'une citation pour faits de guerre, avec inscription au Bulletin officiel.

 Décret du 27/09/1921  : ( J.O. 02/10/1921 ) - Art. 2. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec agrafe « Sahara » est acquis au personnel civil et militaire, européen et indigène, ayant pris part à la reconnaissance effectuée du 3 décembre 1920 au 16 janvier 1921, dans le Sahara occidental, sous le commandement de M. le chef de bataillon Lauzanne, commandant le cercle de l'Adrar.

 Décret du 30/12/1921  : ( J.O. 08/01/1922 ) - Art. 2. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec agrafe « Sahara » est acquis :
a) Au personnel militaire et auxiliaire, européen et indigène, ayant pris une part effective à l'engagement de Guelingue, le 3 décembre 1920, sous les ordres de l'adjudant Mary ;
b) Au personnel militaire, européen et indigène, ayant pris une part effective à la reconnaissance effectuée sous les ordres du capitaine Rottier, au Tibesti, du 4 mars au 18 mai 1921.

 Décret du 18/08/1922  : ( J.O. 24/08/1922 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec agrafe « Sahara » est acquis au personnel méhariste ayant pris une part effective aux affaires d'Inakafe et d'Aneschaye, les 19 octobre et 3 décembre 1921.

 Décret du 09/10/1922  : ( J.O. 17/10/1922 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec agrafe « Sahara » est acquis au personnel militaire et auxiliaire, français et indigène, ayant pris une part effective :
1° Au combat livré le 9 juin 1920 au sud-est de Fort Polignac ;
2° Aux opérations effectuées dans le Tassili des Ajjers, du 21 au 28 juillet 1920, par le détachement commandé par l'adjudant-chef Vella.

 Décret du 21/04/1923  : ( J.O. 27/04/1923 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec agrafe « Sahara » est acquis au personnel civil et militaire, européen et indigène, ayant pris une part effective aux opérations du Tibesti, en février et mars 1922, sous les ordres du capitaine Rottier.

 Décret du 25/01/1924  : ( J.O. 03/02/1924 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec agrafe « Sahara » est acquis au personnel civil et militaire, européen et indigène, ayant pris une part effective aux opérations de l'Aïr, sous les ordres du lieutenant Domergue, du 11 au 20 janvier 1923.

 Décret du 26/02/1924  : ( J.O. 07/03/1924 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec agrafe « Sahara » est acquis aux indigènes ci-après ayant pris part en 1923 à la mission dirigée par M. Bruneau de Laborie, membre du conseil supérieur des colonies, en Afrique équatoriale française : Ahmet, arabe du Dagana, résidant à Massakori ; Denis, congolais, résidant à Fort-Lamy ; Doma, fezzanais de Miaïssa ( Chitati ), résidant à Mao ; Suleyman Sheil, fezzanais de Mao, résidant à Mao ; Guette, Gorane Nakazza, résidant à Faya ; Koti, Gorane téda, résidant à Aïn Galaka ; Degore, Gorane de Kokoro, résidant à Faya ; Allanga, Gorane téda, résidant à Faya ; Totoe, indigène d'Ounyanga Kébir ; Sidia, indigène d'Ounyanga Kébir.

 Décret du 26/03/1924  : ( J.O. 03/04/1924 ) - Voir à la page "Textes officiels".

 Décret du 29/07/1924  : ( J.O. 11/08/1924 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec agrafe « Sahara » est acquis :
1° Aux militaires européens et indigènes ainsi qu'aux goumiers, ayant pris une part effective au contre-rezzou exécuté du 16 au 21 novembre 1923 dans la région nord et nord-est de Bilma ( affaire de Zobotzo, 21 novembre 1923 ) ;
2° Aux civils qui, s'étant distingués par leur courage au cours de l'opération précitée, seront l'objet d'un rapport spécial tendant à leur faire obtenir cette distinction.

 Décret du 13/12/1924  : ( J.O. 17/12/1924 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Sahara » est acquis au personnel de la 1re escadrille du 2e groupe d'aviation d'Afrique ayant pris part, du 25 au 29 février 1924 à la reconnaissance effectuée de Colomb-Béchar à Taourirt-du-Touat.

 Décret du 17/03/1925  : ( J.O. 26/03/1925 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Sahara » est acquis au personnel de l'aviation militaire de l'Afrique occidentale française ayant effectué la liaison aérienne avec l'Afrique du Nord comportant le voyage Gao-Colomb-Béchar-Gao exécuté en janvier 1925.

 Décret du 18/09/1925  : ( J.O. 22/09/1925 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Sahara » est acquis au personnel ci-après, ayant pris part, en 1924-1925, à la mission de liaison transafricaine du capitaine Delingette :
M. Delingette ( Alfred-Charles ), capitaine d'infanterie coloniale.
Mme Delingette ( Louise ).
M. Bonnaure ( Gaston ), mécanicien.

 Décret du 17/10/1925  : ( J.O. 27/10/1925 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Sahara » est acquis au personnel militaire et civil, européen et indigène, ayant fait partie de la reconnaissance effectuée, du 7 avril au 19 mai 1925, sur les hauts plateaux du Draa, dans la région de Tindouf et de la Daïa-El-Khadra, par le groupe mobile de la compagnie saharienne de la Saoura, sous le commandement du capitaine Ressot.

 Décret du 30/01/1926  : ( J.O. 03/02/1926 ) - Voir à la page "Textes officiels".

 Décret du 25/03/1926  : ( J.O. 31/03/1926 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Sahara » est acquis au personnel ci-après, ayant pris part du 7 janvier au 6 mai 1925 à la mission de liaison « Tunisie-Tchad » de M. le lieutenant-colonel Courtot :
a) Personnel militaire : MM. Courtot ( Victor-Paul ), lieutenant-colonel du 4e régiment de spahis, chef de la mission ; Duprez ( Maurice-Fernand ), capitaine d'infanterie hors cadres aux affaires indigènes ; Jauny ( Onésime-Mathurin ), lieutenant du 6e régiment de tirailleurs algériens ; Cassagne ( André ), adjudant-chef du 4e groupe d'aviation d'Afrique ; Philibert ( Jean-Cyprien ), adjudant du 4e groupe d'aviation d'Afrique ; Cibot ( Jean ), adjudant du 61e bataillon de chars de combat ; Rennaz ( Armand-Robert ), cavalier du 1er régiment de cavalerie de la légion étrangère ; Maurel ( Désiré-Candide ), soldat du 25e escadron du train des équipages.
b) Personnel civil : MM. Lavauden ( Adrien ), inspecteur général des eaux et forêts en Tunisie ; Durand ( Paul-François ), docteur en médecine à l'institut Pasteur de Tunis ; Montchamp ( Marie-Henri ), administrateur de 1re classe des colonies ; Lassarade ( Fernand ), contremaître mécanicien de la maison Citroën ; Sarrobert ( Germain ), mécanicien de la maison Citroën.

 Décret du 02/06/1926  : ( J.O. 08/06/1926 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Sahara » est acquis au personnel ci-après, ayant pris part, du 25 janvier au 1er mars 1924, sous la direction de M. Gradis, à la mission de liaison Sud-oranais - Niger.
a) Personnel civil : MM. Gradis ( Gaston ), administrateur de la compagnie générale transsaharienne ; Estienne ( René ), secrétaire de la compagnie générale transsaharienne ; Schwob ( Pierre ), ingénieur des usines Renault ; Liaume ( Fernand ), mécanicien des usines Renault ; Liocourt ( Charles ), mécanicien des usines Renault ; Durand ( Marcel ), mécanicien des usines Renault.
b) Personnel militaire : M. Estienne ( Georges ), lieutenant de l'aéronautique.

 Décret du 13/10/1926  : ( J.O. 17/10/1926 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Sahara » est acquis au personnel militaire ci-après, ayant pris une part effective à la mission de pénétration saharienne effectuée, au cours de l'hiver 1925-1926, par la 2e escadrille du 2e groupe d'aviation d'Afrique : Capitaine Darbos ( Jean ), pilote commandant l'escadrille ; Lieutenant Baby ( Jean ), pilote ; Lieutenant Jean ( Henri ), pilote ; Sergent Segala ( Eugène ), pilote ; Sergent Lopez ( Antoine ), pilote ; Sergent Floret ( Raymond ), mécanicien ; Sergent Nicolle ( Pierre ), pilote ; Sergent Rapatout ( Marcel ), mécanicien ; Sergent Rolland ( Béranger ), pilote ; Maître ouvrier Baraillon ( Albert ), mécanicien ; Soldat de 2e classe Koenig ( Walter ), mécanicien.

 Décret du 11/04/1927  : ( J.O. 15/04/1927 ) - Art. 1er. — La médaille coloniale avec agrafe « Sahara » est accordée aux militaires des compagnies sahariennes qui, sous le commandement du lieutenant Flye Sainte-Marie, ont pris une part effective au combat d'In Zize ( 26 août 1926 ).

 Décret du 10/05/1928  : ( J.O. 16/05/1928 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Sahara » est acquis aux aviateurs militaires dont les noms suivent : Olivain ( Arthur-Paul-Emile ), capitaine au 1er groupe d'aviation d'Afrique ; Chauveau ( Auguste ), adjudant au 2e groupe d'aviation d'Afrique ; Dameme ( Germain ), sergent-chef au 2e groupe d'aviation d'Afrique ; Mazoyer ( Wilfrid-Joseph ), sergent au 1er groupe d'aviation d'Afrique ; Bedrignan ( Gabriel-François-Jean ), sergent au 2e groupe d'aviation d'Afrique.

 Décret du 06/06/1928  : ( J.O. 13/06/1928 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Sahara » est acquis à tout le personnel ayant pris une part effective à l'affaire de Taoudéni ( 2 et 3 décembre 1927 ).

 Décret du 01/07/1928  : ( J.O. 18/07/1928 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Sahara » est acquis au personnel ayant participé à la reconnaissance dirigée au Tibesti, en décembre 1926 et janvier 1927, par le chef de bataillon Rottier.

 Décret du 29/08/1928  : ( J.O. 08/09/1928 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Sahara » est acquis au personnel des groupes nomades de N'Guigmi et d'Agadez et aux partisans ayant pris une part effective aux opérations effectuées contre un groupe de pillards du Fezzan dans la zone saharienne du Niger ( novembre 1927 ).

 Décret du 06/04/1929  : ( J.O. 13/04/1929 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Sahara » est acquis à tous les militaires qui participèrent à l'affaire de Megsem ( Sud algérien ), le 8 décembre 1928.

 Décret du 07/04/1929  : ( J.O. 13/04/1929 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec agrafe « Sahara » est acquis au personnel français et indigène ayant pris part, le 28 janvier 1928, au combat de l'Oued Arifidji ( Sud algérien ).

 Décret du 18/04/1929  : ( J.O. 26/04/1929 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Sahara » est acquis aux militaires ci-après qui se sont particulièrement distingués au cours de travaux topographiques exécutés au Sud du parallèle d'Ouargla, de 1921 à 1928 :
M. le capitaine Testard ( Emile-Louis ), de l'état-major particulier de l'infanterie, détaché au service géographique.
M. le capitaine Maugenest ( Jacques-Henri-François-Marie-Paul ), de l'état-major particulier de l'infanterie, détaché au service géographique.
M. le lieutenant Jansen ( René-Germain ), de l'état-major particulier de l'infanterie, détaché au service géographique.
M. le lieutenant Boulard ( Marcel-Georges ), du 32e rég. d'artillerie, détaché au service géographique.
L'adjudant Chevalier ( Fernand-Pierre-Henri-Alphonse ), du cadre permanent des sous-officiers topographes du service géographique.

 Décret du 24/04/1929  : ( J.O. 04/05/1929 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Sahara » est acquis à tout le personnel ayant pris part à la reconnaissance effectuée, du 21 février au 8 avril 1928, dans l'Iguidi occidental, la région de Tindouf et la bordure méridionale du haut plateau du Draa, par un détachement mixte des compagnies sahariennes de la Saoura et du Touat-Gourara, sous le commandement du capitaine Ressot.

 Décret du 15/05/1929  : ( J.O. 25/05/1929 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Sahara » est acquis au personnel militaire et civil ayant fait partie de la reconnaissance effectuée dans le Nord-Est de la Mauritanie, par un détachement du groupe nomade de Chinguetti, sous le commandement de M. le capitaine Jayet, du 16 janvier au 23 février 1928.

 Décret du 16/05/1929  : ( J.O. 25/05/1929 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Sahara » est acquis aux militaires et civils, européens et indigènes, ayant pris une part effective aux combats de Tisserlitine ( 10 et 11 octobre 1928 ) et de Tamakaste ( 25 octobre 1928 ).

 Décret du 23/05/1929  : ( J.O. 03/06/1929 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Sahara » est acquis au personnel militaire et civil ayant pris part à la reconnaissance effectuée dans le Ténéré, du 25 décembre 1927 au 23 février 1928, par un détachement de la compagnie saharienne des Ajjers, sous le commandement du lieutenant Toubeau, et à la liaison Bilma-Djanet, exécutée du 31 janvier au 1er mai 1928, par un détachement méhariste du Niger, sous les ordres du lieutenant Bouillé.

 Décret du 29/12/1929  : ( J.O. 10/01/1930 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale est acquis au personnel français et indigène ayant pris part à la liaison effectuée, le 9 février 1929, sur les confins du Rio de Oro et de la Mauritanie ( zone saharienne de l'Afrique occidentale française ) par le groupe mobile de la compagnie saharienne du Touat et le groupe nomade d'Atar.
Art. 2. — Cette concession comportera attribution de l'agrafe « Afrique occidentale française » au personnel du groupe mobile de la compagnie saharienne du Touat et de l'agrafe « Sahara » au personnel du groupe nomade d'Atar.

 Décret du 28/06/1930  : ( J.O. 05/07/1930 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Sahara » est acquis à tous les militaires et auxiliaires ayant pris une part effective au combat de Djihani ( Sud algérien ), le 14 octobre 1929.

 Décret du 20/01/1931  : ( J.O. 01/02/1931 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Sahara » est acquis au personnel de la compagnie saharienne des Ajjers ayant pris part à la reconnaissance transversale du Ténéré, effectuée du 23 décembre 1929 au 19 janvier 1930, sous le commandement du capitaine Bressot-Perrin.

 Décret du 21/03/1931  : ( J.O. 02/04/1931 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Sahara » est acquis au personnel civil et militaire de l'Afrique occidentale française et de l'Afrique équatoriale française ayant pris une part effective aux reconnaissances exécutées au Tibesti, d'octobre 1929 à juin 1930.

 Décret du 07/05/1931  : ( J.O. 14/05/1931 ) - Art. 1er. — La médaille coloniale avec agrafe « Sahara » est accordée aux militaires et partisans qui, sous le commandement du lieutenant Lorties, du groupe nomade d'Araouan, ont pris une part effective au combat livré le 3 août 1930, près d'In-Eglay.

 Décret du 10/06/1931  : ( J.O. 13/06/1931 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Sahara » est acquis à tous les militaires et auxiliaires ayant participé à l'une des opérations ci-après :
Reconnaissance effectuée du 13 au 20 mai 1930 dans la région de Taouz par le groupe mobile du cercle d'Erfoud et par le groupe mobile d'Abadia ( combat de Merdani ).
Affaire de Kemkemia ( 12 juillet 1930 ).
Poursuite et attaque ( sur la Hammada par les troupes algéro-marocaines ) d'un djich ayant opéré aux abords d'Abadia. Combat de Garet-Nemmous ( 25 et 26 décembre 1930 )

 Décret du 24/08/1931  : ( J.O. 02/09/1931 ) - Art. 1er. — La médaille coloniale avec agrafe « Sahara » est accordée aux militaires et partisans qui, sous le commandement du lieutenant Lorties, du groupe nomade d'Araouan, ont, entre le 19 et 28 septembre 1930, pris part, jusqu'à In-Echaie, aux opérations effectuées contre une bande de pillards.

 Décret du 15/09/1931  : ( J.O. 24/09/1931 ) - Art. 1er. — La médaille coloniale avec agrafe « Sahara » est accordée aux militaires et partisans du détachement du groupe nomade de Chinguetti qui ont participé au combat du 4 janvier 1931, à El-Aouje, et aux opérations de poursuite contre une bande de pillards.

 Décret du 26/09/1931  : ( J.O. 08/10/1931 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Sahara » est acquis aux officiers et sous-officiers des équipages aériens, non titulaires de cette médaille, ayant participé au voyage d'inspection effectué en Afrique par le ministre de l'air, du 5 au 28 avril 1931.

 Décret du 05/12/1931  : ( J.O. 20/12/1931 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Sahara » est acquis aux personnels militaires et civils, européen et indigène, qui, sous les ordres du capitaine Le Cocq, du groupe nomade de Chinguetti, ont pris part, entre le 4 et 27 mars 1931, à la reconnaissance effectuée dans la région Nord de la Kédia d'Idjil ( Zemmour ).

 Décret du 05/04/1932  : ( J.O. 09/04/1932 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Sahara » est accordée aux militaires européens et indigènes, ainsi qu'aux partisans qui, sous le commandement du lieutenant Lorinet, du groupe nomade d'Atar, ont, entre le 7 et le 12 septembre 1931, pris une part effective aux combats de Chaiman et d'Arouenit.

 Décret du 19/04/1932  : ( J.O. 30/04/1932 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale, avec agrafe « Sahara », est acquis aux officiers et sous-officiers des équipages aériens, non titulaires de cette médaille, ayant participé, en novembre et décembre 1931, à la reconnaissance aérienne dans le massif montagneux de l'Aïr, la région désertique du Ténéré et le secteur Nord du cercle de Bilma.

 Décret du 16/07/1932  : ( J.O. 22/07/1932 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale, avec agrafe « Sahara », est acquis à tous les militaires et auxiliaires ayant participé à l'une des opérations ci-après :
a) Occupation de Taouz ( 28 février 1931 ) ;
b) Reconnaissance sur le Maider ayant donné lieu au combat du 19 mars contre les Iredjalem ( 17-20 mars 1931 ) ;
c) Combat d'Oudika ( 22 octobre 1931 ).

 Décret du 06/09/1932  : ( J.O. 17/09/1932 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Sahara » est acquis aux personnels militaire et civil ( européen et indigène ) du groupe nomade de l'Ennedi, ayant pris une part effective à la poursuite d'une bande de pillards et au combat de l'Ouadi-Halma, le 14 décembre 1931.

 Décret du 07/10/1932  : ( J.O. 20/10/1932 ) - Art. 1er. — La médaille coloniale avec agrafe « Sahara » est accordée aux militaires ( européens et indigènes ), aux gardes méharistes et partisans du groupe nomade de Chinguetti qui, sous les ordres du capitaine Le Cocq, ont, du 14 au 25 mars 1932, pris une part effective à la poursuite d'un groupe rebelle et aux combats des 19 et 20 mars auxquels elle a donné lieu.

 Décret du 19/10/1932  : ( J.O. 25/10/1932 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale, avec agrafe « Sahara », est acquis au personnel militaire de l'aéronautique de l'Afrique occidentale française, non titulaire de cette médaille, ayant pris part à la liaison aérienne Gao-Adrar et retour, effectuée du 10 au 15 mars 1931.

 Décret du 27/12/1932  : ( J.O. 16/01/1933 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Sahara » est acquis au personnel militaire du détachement Jouhaud ayant participé aux reconnaissances aériennes effectuées dans la région d'Atar, du 5 avril au 1er mai 1932.

 Décret du 19/01/1933  : ( J.O. 27/01/1933 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale est acquis aux militaires, gardes méharistes et partisans des groupes nomades du Hodh et d'Araouan ayant pris part aux combats de Tiguiguilt ( 6 avril 1932 ) et de Frékiké ( 12 mars 1932 ) ou à la poursuite d'un groupe de rebelles effectuée, du 9 au 27 avril 1932, au Ksaïb ainsi qu'aux combats auxquels elle a donné lieu.
Art. 2. — Cette concession comportera l'attribution de l'agrafe « Afrique occidentale française » au personnel du groupe nomade du Hodh, et de l'agrafe « Sahara » au personnel du groupe nomade d'Araouan.

 Décret du 10/06/1933  : ( J.O. 28/06/1933 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale est acquis aux personnels de la compagnie saharienne du Touat et du détachement d'autos spéciales du Sahara, ayant, entre le 9 novembre et le 17 décembre 1932, sous les ordres du lieutenant Fouchet, pris part à une reconnaissance, dans l'Erg Chech, ou à la poursuite d'un groupe de rebelles, effectuée les 8 et 9 janvier 1933, dans la région de l'Erg Iguidi, sous le commandement du capitaine Le Derff.
Art. 2. — Cette concession comportera l'attribution de l'agrafe « Afrique occidentale française » au personnel placé sous les ordres du lieutenant Fouchet, et de l'agrafe « Sahara » au personnel ayant opéré avec le capitaine Le Derff.

 Décret du 03/09/1933  : ( J.O. 12/09/1933 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Sahara » est acquis aux personnels militaire et civil ayant, du 7 au 15 décembre 1932, sous les ordres du lieutenant Moullet, du groupe nomade du Tibesti, participé jusqu'à Aché-Dougouli, à la poursuite et aux engagements livrés à une bande de pillards.

 Décret du 12/10/1933  : ( J.O. 17/10/1933 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Sahara » est acquis à l'aviateur Lefèvre ( René ), pour les voyages qu'il a accomplis en Afrique en 1930 et 1931 sur avion de tourisme.

 Décret du 23/11/1933  : ( J.O. 06/12/1933 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Sahara » est acquis au personnel ci-après ayant pris part, en 1932, à la mission automobile du prince Sixte de Bourbon dans le Sahara oriental : MM. le prince Sixte de Bourbon, chef de mission ; le comte Hector de Béarn, capitaine de frégate de réserve ; Brunaux ( Firmin ), capitaine en congé ; Coreaud ( Jean ), cinéaste au service de la mission ; Dumoutet ( Robert ), mécanicien chef de la mission.

 Décret du 07/01/1934  : ( J.O. 21/01/1934 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Sahara » est acquis :
1° Aux militaires ( européens et indigènes ), ainsi qu'aux partisans du groupe nomade de Tichitt, ayant pris une part effective aux opérations effectuées en Mauritanie entre le 9 et le 26 janvier 1933 ;
2° Au personnel européen et indigène avant participé à la poursuite menée par le lieutenant Cornevaux, du 14 au 18 janvier 1933 ;
3° Aux partisans de Chinguetti ayant pris part au combat du 20 janvier 1933 à Rouissat ;
4° A tout le personnel ( européen et indigène ), ainsi qu'aux gardes et partisans ayant participé au combat d'Oum-Feirat.

 Décret du 24/03/1934  : ( J.O. 01/04/1934 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Sahara » est acquis aux quatre équipages des formations aériennes de l'Afrique occidentale française, non titulaires de cette médaille, ayant participé, du 9 au 22 décembre 1933, à la reconnaissance aérienne des confins sahariens de la colonie du Niger et des régions de l'Aïr, du Ténéré et du Kaouar.

 Décret du 28/05/1934  : ( J.O. 31/05/1934 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Sahara » est acquis aux personnes ci-après désignées ayant effectué en 1930, 1931 et 1933 deux missions officielles à travers le Sahara :
M. Lebaudy ( Jean-Gustave-Marie-Georges-Joachim ), chef de mission.
Mme Lebaudy ( Henriette-Emilie-Eugénie ), attachée de mission.
M. Bonnaure ( Gaston-Emile ), chef mécanicien.
M. Gervais ( Emile ), second mécanicien.

 Décret du 06/06/1934  : ( J.O. 19/06/1934 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Sahara » est acquis à tout le personnel placé sous les ordres de M. le lieutenant de Brébisson ayant, du 16 au 19 janvier 1934, pris part à la poursuite d'une bande de pillards et au combat de Hofrat-Ifernane ( Mauritanie ).

 Décret du 21/07/1934  : ( J.O. 25/07/1934 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Sahara » est acquis à M. Petit-Lagrange ( Jean ), qui a effectué, de novembre 1932 à juillet 1933, une mission officielle dans le Sahara oriental.

 Décret du 27/07/1934  : ( J.O. 09/08/1934 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Sahara » est acquis aux officiers ci-après qui se sont particulièrement distingués au cours de travaux topographiques exécutés entre In Ezzane et Chanet ( frontière tripolitaine ) de novembre 1932 à mars 1934 :
M. le capitaine d'infanterie Masson ( Maurice-Auguste ), hors cadres au service géographique de l'armée.
M. le lieutenant Melia ( Paul-Emile-Oscar ), de l'état-major particulier de l'infanterie, détaché au service géographique de l'armée.
M. le lieutenant d'artillerie Vidal ( Joseph-Marie ), hors cadres au service géographique de l'armée.

 Décret du 31/10/1934  : ( J.O. 17/11/1934 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Sahara » est acquis au personnel des formations aériennes de l'Afrique équatoriale française ( détachement stationné à Fada ), ayant participé à la mission de surveillance des confins Nord, pendant la période comprise entre le 20 octobre 1933 et le 20 janvier 1934.

 Décret du 27/12/1934  : ( J.O. 13/01/1935 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Sahara » est acquis à tout le personnel ayant participé à la poursuite d'une bande de pillards et au combat d'Anakjir du 27 au 30 mars 1934.

 Décret du 08/02/1935  : ( J.O. 17/02/1935 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Sahara » est acquis aux personnels européen et indigène des groupes nomades de Chinguetti et d'ldjil, des détachements d'automobiles de transport et d'aviation d'Atar, du groupe porté des troupes d'occupation du Maroc ayant, entre le 3 mars et le 8 avril 1934, pris une part effective aux reconnaissances du Hank ou de Zemmour ou à la jonction effectuée avec cette dernière reconnaissance, le 7 avril 1934, à Bir el Guerdane.

 Décret du 20/04/1935  : ( J.O. 08/05/1935 ) - Voir à la page "Textes officiels".

 Décret du 25/07/1935  : ( J.O. 13/08/1935 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Sahara » est acquis au personnel ayant pris part à la mission aérienne d'inspection et de surveillance des confins Nord du Tchad, d'octobre 1934 à janvier 1935.

 Décret du 16/10/1935  : ( J.O. 26/10/1935 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Sahara » est acquis aux personnels ayant, entre le 13 et le 22 novembre 1934, pris une part effective soit à la liaison effectuée à Taoudéni par le goum motorisé du Reggan, soit à la liaison aérienne de Tombouctou à Taoudéni.

 Décret du 09/04/1936  : ( J.O. 29/04/1936 ) - Voir à la page "Textes officiels".

 Décret du 10/08/1936  : ( J.O. 03/09/1936 ) - Art. 1er. — Peuvent prétendre à la médaille coloniale avec agrafe « Sahara » les militaires ( européens et indigènes ), ainsi que les auxiliaires ayant, entre le 7 janvier et le 7 mars 1935, pris une part effective à la reconnaissance mixte ( méhariste et automobile ) effectuée de l'Est à l'Ouest du Ténéré ( In Afellalah-In Azoua-Point 5-Schirfa ).

 Décret du 20/08/1936  : ( J.O. 02/09/1936 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Sahara » est acquis au personnel militaire, ayant pris part à la mission aérienne des confins Nord en Afrique équatoriale française, du 24 octobre 1935 au 11 janvier 1936.

 Décret du 23/02/1950  : ( J.O. 26/02/1950 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe en argent « Sahara » est acquis aux membres des équipages militaires ayant accompli, pendant la période allant du 1er août 1945 au 31 décembre 1949, un total de 300 heures de vol au moins au-dessus du territoire désertique saharien dont les limites sont fixées comme suit :
Au Nord : limite nord des territoires militaires du Maroc, d'Algérie et de Tunisie ;
A l'Est : frontière tripolitaine jusqu'à Ghadamès incluse, limite orientale du Fezzan, frontière du Soudan anglo-égyptien, territoire du Tchad ( inclus ) ;
Au Sud : le 12° parallèle, en dehors des limites des possessions d'Afrique occidentale ;
A l'Ouest : le littoral de l'océan atlantique, frontière de Rio de Oro.

 SÉNÉGAL ET SOUDAN 

Agrafe créée par le décret du 06/03/1894, complété par l'instruction du 16/03/1894.

 Décret du 06/03/1894  : ( J.O. 11/03/1894 ) - Voir à la page "Textes officiels".

 Décision ministérielle du 28/02/1895  : ( B.O. 1895 - Page 122 ) - Par application du paragraphe numéroté 4° de l'article 7 de la loi du 11 avril 1831, le droit au bénéfice de campagne de guerre sera accordé aux officiers, fonctionnaires et militaires de tous grades de l'armée de terre qui ont fait partie de la colonne qui a opéré dans la région du Soudan français du 1er novembre 1893 au 1er juin 1894. Le décret du 6 mars 1894 accordant la médaille coloniale pour l'expédition dont il s'agit, alors en cours, la concession de cette médaille sera faite, dans les conditions indiquées par l'instruction du 16 mars 1894, au personnel ayant été attaché à la colonne dans les limites de temps indiquées ci-dessus. Cette médaille portera l'agrafe « Sénégal et Soudan ».

 Décret du 24/09/1895  : ( J.O. 08/10/1895 ) - Voir à la page "Textes officiels".

 Décret du 22/02/1896  : ( J.O. 26/02/1896 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale est acquis, dans les conditions fixées par le décret du 6 mars 1894, aux militaires et marins de tous grades ayant fait partie de la mission qui a opéré dans les territoires du Moyen-Niger, du 23 janvier au 2 août 1895.
Circulaire du ministre de la Marine, du 4 mars 1896 : [...] Conformément au décret du 22 février ... ce personnel a, en outre, droit à la médaille coloniale ( avec agrafe : Sénégal et Soudan ) ... Les marins qui ont pris part à la mission dont il s'agit figuraient sur le rôle du Mage.

 Décret du 20/04/1896  : ( J.O. 23/04/1896 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale est acquis, dans les conditions fixées par le décret du 6 mars 1894, aux marins et militaires ( européens et indigènes ) de tous grades qui ont pris part aux opérations effectuées au Soudan français du 21 novembre 1894 au 31 décembre 1895.

 Décret du 09/02/1897  : ( J.O. 12/02/1897 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale est acquis, dans les conditions fixées par le décret du 6 mars 1894, au personnel marin et militaire ( européens et indigènes ) de tous grades ayant fait partie de la mission dirigée par le lieutenant de vaisseau Hourst et qui a opéré au Soudan et dans les territoires du Niger, du 6 octobre 1895 au 23 octobre 1896.

 Décret du 16/06/1897  : ( J.O. 18/06/1897 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale est acquis, dans les conditions fixées par le décret du 6 mars 1894, aux marins et militaires ( européens et indigènes ) de tous grades qui ont pris part aux opérations effectuées au Soudan français du 1er janvier au 31 décembre 1896.

 Décret du 09/02/1898  : ( J.O. 17/02/1898 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale est acquis, dans les conditions fixées par le décret du 6 mars 1894, aux marins et militaires ( européens et indigènes ) de tous grades qui ont pris part aux opérations effectuées au Soudan français du 1er janvier au 31 décembre 1897.

 Décret du 11/02/1899  : ( J.O. 23/02/1899 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale est acquis, dans les conditions fixées par le décret du 6 mars 1894 et la loi de finances du 13 avril 1898, au personnel militaire ou civil, placé sous les ordres du capitaine d'infanterie de marine Baud et du lieutenant de vaisseau Bretonnet, et ayant pris part aux opérations effectuées dans le haut Dahomey du 1er décembre 1896 au 1er janvier l898. Il en est de même du personnel du régiment de tirailleurs sénégalais qui a participé à ces opérations.

 Décret du 01/05/1899  : ( J.O. 07/05/1899 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale est acquis, dans les conditions fixées par le décret du 6 mars 1894, aux marins et militaires ( européens et indigènes ) en service au Soudan français pendant la période comprise entre le 1er janvier et le 31 décembre 1898.

 Décret du 09/07/1900  : ( J.O. 26/07/1900 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale est acquis, dans les conditions fixées par le décret du 6 mars 1894, aux marins et militaires ( européens ou indigènes ) en service du 1er janvier au 31 décembre 1899, dans les territoires qui constituaient, avant le décret du 17 octobre dernier, la colonie du Soudan français. Ce droit est étendu aux fonctionnaires civils qui, pendant la période sus-indiquée, auront participé effectivement à des opérations de guerre dans lesdits territoires et qui auront été l'objet d'une proposition spéciale de l'autorité militaire ou maritime ayant eu la direction desdites opérations.

 Décret du 21/12/1905  : ( J.O. 28/12/1905 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec l'agrafe « Sénégal et Soudan » est accordé aux militaires ( européens et indigènes ) de tous grades qui ont pris part d'une manière effective aux colonnes du Djoloff ( du 7 mai au 11 juin 1890 ) et du Fouta ( du 2 janvier au 29 mars 1891 ).

 Décret du 14/06/1910  : ( J.O. 03/07/1910 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale est acquis, dans les conditions fixées par la loi de finances du 13 avril 1898, au personnel civil européen de la mission d'études qui a opéré au Soudan en 1898 et 1899.

 SOMALIE 

Agrafe instituée par le décret n° 563 de la France Combattante, le 6 novembre 1942.

 Décret du 06/11/1942  : ( J.O. France combattante 08/12/1942 ) - Art. 1er. — La médaille coloniale avec agrafe « Somalie » est attribuée aux militaires des Forces Françaises Libres :
1. ayant appartenu au bataillon de marche de tirailleurs sénégalais n° 4, pendant son séjour en Somalie britannique ;
2. ayant appartenu pendant six mois au moins au détachement commandé par le Lieutenant-colonel Appert depuis le 1er mai 1941.
Art. 2. — Le Général d'armée commandant en chef au Levant a qualité pour décerner, sous sa propre responsabilité, cette médaille aux militaires intéressés sous ses ordres sans attendre la réception des brevets.

 Décret du 17/06/1946  : ( J.O. 25/06/1946 ) - Art. 2. — La médaille coloniale avec agrafe « Somalie » est accordée aux militaires des forces françaises libres ayant appartenu soit au bataillon de marche de tirailleurs sénégalais n° 4, pendant son séjour en Somalie britannique, soit au détachement commandé par le lieutenant-colonel Appert depuis le 1er mai 1941, pendant une période de six mois au moins.

 TCHAD 

Agrafe créée par décret le 10/04/1903.

 Décret du 10/04/1903  : ( J.O. 17/04/1903 ) - Art. 2. — Le droit à l'obtention à la médaille coloniale avec l'agrafe « Tchad » est acquis au personnel militaire ( français et indigène ) des troupes qui ont séjourné en 1901 et 1902 dans la région proprement dite du Tchad.

 Décret du 09/08/1903  : ( J.O. 14/08/1903 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec agrafe « Tchad » est acquis aux fonctionnaires civils qui ont séjourné, en 1901 et 1902, dans la région proprement dite du Tchad.

 Décret du 04/08/1904  : ( J.O. 18/08/1904 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec l'agrafe « Tchad » est acquis au personnel militaire de tous grades qui a servi en 1903 dans les territoires des pays et protectorats proprement dits du Tchad.

 Décret du 19/01/1908  : ( J.O. 21/01/1908 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec agrafe « Tchad » est acquis au personnel de la Marine ayant séjourné dans la région du Tchad pendant les années 1902, 1903 et 1904.

 Décret du 10/03/1909  : ( J.O. 21/03/1909 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale est acquis :
3° Avec l'agrafe « Tchad » :
A - Au personnel militaire, européen et indigène, ayant servi :
En 1906 : dans les territoires du Tchad.
B - Au personnel militaire, européen et indigène, et au personnel civil ayant servi :
En 1907 : Dans le territoire militaire du Tchad.

 Décret du 10/03/1910  : ( J.O. 16/03/1910 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale est acquis :
3° Avec l'agrafe « Tchad » :
a) Au personnel militaire, européen et indigène, ayant servi en 1906 dans les territoires du Tchad.
b) Au personnel militaire, européen et indigène, et au personnel civil ayant servi en 1907 dans le territoire militaire du Tchad.

 Décret du 12/03/1910  : ( J.O. 19/03/1910 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale est acquis :
3° Avec agrafe « Tchad » au personnel militaire européen et indigène ayant servi, en 1908, dans le territoire militaire du Tchad.

 Décret du 20/06/1911  : ( J.O. 24/06/1911 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale est acquis :
2° Avec l'agrafe « Tchad », aux militaires de tous grades ( européens et indigènes ) ayant servi, en 1910, dans les territoires du Tchad.

 TONKIN 

Agrafe créée par décret le 07/06/1895.

 Décret du 07/06/1895  : ( J.O. 10/06/1895 ) - Voir à la page "Textes officiels".

 Note ministérielle du 04/10/1895  : Les militaires déjà titulaires de la médaille du Tonkin avant le 1er octobre 1893 et qui, postérieurement à cette date, ont participé à de nouvelles opérations de guerre dans cette colonie, peuvent prétendre à la médaille coloniale.

 Décret du 06/02/1900  : ( J.O. 13/02/1900 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale, avec agrafe « Tonkin », est acquis, dans les conditions fixées par les décrets des 6 mars 1894 et 7 juin 1895, aux militaires et marins de tous grades qui ont pris part, d'une manière effective, à des opérations de guerre à Kouang-Tchéou-Wan depuis le 22 avril 1898, date de la prise de possession de ce territoire.

 Décret du 10/05/1905  : ( J.O. 14/05/1905 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec agrafe « Tonkin » est acquis au personnel de la mission chargée, en 1901, de la pose des atterrissements du câble d'Amoy à Tourane.

 Décret du 31/08/1910  : ( J.O. 07/09/1910 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale est acquis :
4° Avec l'agrafe « Tonkin », au personnel européen et indigène de l'Indo-Chine ayant participé d'une manière effective aux opérations contre la bande de Kiem dans la région d'Hoa-Binh, du 4 août 1909 au 2 janvier 1910.

 Décret du 17/10/1916  : ( J.O. 23/10/1916 ) - Art. 1er. — La médaille coloniale avec agrafe « Tonkin » est accordée au personnel européen et indigène qui, proposé pour cette distinction, a pris une part effective :
1° Aux combats de Son La, Sop-Nao, Muong-Hou-Tai, Muong-Boum-Neua ( opérations dans la province de Son La et dans le 4e territoire militaire, décembre 1914, avril 1915 ) ;
2° Aux combats de Ban-Phong-Sek, le 11 août 1915 ( Haut-Laos ) ;
3° Aux opérations militaires dans le Haut-Laos et la province de Lai Chau, zone militaire de l'avant, telle qu'elle est délimitée par l'arrêté n° 1955 bis du Gouvernement général de l'Indo-Chine et entre les dates indiquées ci-dessous :
a) Haut-Laos, du 1er décembre 1915 au 20 janvier 1916 ;
b) Province de Lai Chau du 1er décembre 1915 au 10 mars 1916.

 Décret du 02/12/1919  : ( J.O. 06/12/1919 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec agrafe « Tonkin » est acquis :
a) Au personnel militaire européen et indigène ayant pris une part effective aux opérations du Thaï-Nguyen ( 1er septembre 1917 - 20 janvier 1918 ).
b) Au personnel militaire européen et indigène ayant servi, en 1917 et 1918, pendant douze mois consécutifs au moins, dans le 4e territoire militaire ( défini par l'arrêté n° 174 du 21 janvier 1915 du gouverneur général de l'Indo-Chine ) et dans le 5e territoire militaire ( défini par l'arrêté n° 891 du 27 mars 1916 du gouverneur général de l'Indo-Chine ).
c) Au même personnel qui, n'ayant pas le minimum de séjour fixé aux paragraphes précédents, a été blessé ou cité à l'ordre de l'armée ou a été l'objet d'une citation avec inscription au Bulletin officiel, au cours des mêmes périodes, pour faits de guerre.
d) Aux fonctionnaires civils des diverses administrations métropolitaines et coloniales se trouvant dans les conditions visées aux paragraphes précédents.

 Décret du 27/10/1920  : ( J.O. 05/11/1920 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec agrafe « Tonkin » est acquis au personnel européen et indigène, civil et militaire, ayant pris une part effective aux opérations menées dans le territoire militaire du Tonkin et la province de Quang-Yen du 16 novembre 1918 au 20 juin 1919.

 Décret du 10/03/1921  : ( J.O. 16/03/1921 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale, avec agrafe « Tonkin », est acquis à tout le personnel civil et militaire, européen et indigène, ayant pris une part effective aux opérations de répression de la révolte des Méos, du 1er septembre 1919 au 1er avril 1920.

 Décret du 11/11/1921  : ( J.O. 16/11/1921 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention à la médaille coloniale, avec agrafe « Tonkin » est acquis au personnel de la marine, européen et indigène ayant pris part aux opérations menées dans le territoire militaire du Tonkin et la province de Quang-Yen entre le 16 novembre 1918 et le 20 juin 1919.

Liste des bâtiments dont le personnel a droit à la médaille coloniale agrafe « Tonkin » par application du décret du 11 novembre 1921.
Quentin-Roosevelt, ( ex-Boiki ), du 1er décembre 1918 au 29 mai 1919.
Torpilleurs 18 S et 21 S, du 7 mars 1919 au 29 mai 1919.
Torpilleurs 19 S et 20 S, du 8 mai 1919 au 28 juin 1919.

 Décret du 12/04/1922  : ( J.O. 23/04/1922 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec agrafe « Tonkin » est acquis au personnel civil et militaire, européen et indigène, ayant pris une part effective aux opérations menées contre les pirates chinois dans la province de Lang Son du 26 janvier au 24 février 1914.

 Décret du 18/08/1922  : ( J.O. 03/09/1922 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec agrafe « Tonkin » est acquis au personnel civil et militaire, européen et indigène, ayant pris une part effective :
1° Aux opérations effectuées dans le Haut-Laos, du 8 décembre 1920 au 21 mars 1921 ( colonne Dorey ) ;
2° Aux opérations effectuées dans la région de Lang Son - Cao Bang combats de Xy-Lu, Dong Dang, Banday et Lung Sung, du 9 au 22 octobre 1921 ( colonne Le Boulanger ) ;
3° Aux opérations effectuées dans la région de Tien Hoi, les 5, 6 et 7 janvier 1922 ( groupe mobile Thomas ).

 Décret du 29/08/1923  : ( J.O. 02/09/1923 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention à la médaille coloniale avec agrafe « Tonkin » est acquis au personnel militaire et civil, européen et indigène, ayant pris une part effective aux opérations du premier territoire militaire du Tonkin, du 6 au 12 avril 1922 ( région de Bac Phong Sinh ).

 Décret du 01/06/1928  : ( J.O. 07/06/1928 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention à la médaille coloniale, avec agrafe « Tonkin », est acquis :
a) Aux militaires et civils, européens et indigènes, ayant pris une part effective aux affaires de Hoan-Mo, le 8 février 1927, et de Nam-Si, le 19 novembre 1927 ( premier territoire militaire du Tonkin ) ;
b) Aux militaires européens et indigènes ( section spéciale exclue ) et aux fonctionnaires civils européens ayant servi pendant six mois consécutifs au moins dans le premier territoire militaire du Tonkin, en 1927.

 Décret du 26/04/1929  : ( J.O. 07/05/1929 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Tonkin » est acquis aux militaires européens et indigènes qui, ayant fait partie de la garnison de Trung-Khanh-Phu depuis le 1er février 1928 jusqu'au 15 mai 1928, auront pris une part effective aux opérations exécutées par le détachement mobile de cette garnison au cours de la période précitée.
Art. 2. — Pourront également prétendre à la médaille coloniale avec agrafe « Tonkin » les partisans qui auront été l'objet d'un rapport spécial en vue de leur faire obtenir cette distinction pour avoir été blessés ou s'être distingués au cours des opérations susvisées.

 TUNISIE 

Agrafe créée par le décret du 06/03/1894, complété par l'instruction du 16/03/1894.

 Décret du 06/03/1894  : ( J.O. 11/03/1894 ) - Voir à la page "Textes officiels".

 Décret du 10/02/1917  : ( J.O. 13/02/1917 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale est acquis : 1° Avec agrafe « Tunisie », au personnel militaire européen et indigène ayant effectivement pris part aux opérations et servi entre le 1er septembre 1915 et le 1er août 1916, dans le territoire des cercles, annexes et postes de Médenine, Tataouine, Dehibat, Ben Gardane, Zarzis.

 Décret du 06/05/1917  : ( J.O. 08/05/1917 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec agrafe « Tunisie » est acquis à tout le personnel de la marine embarqué sur les bâtiments qui, en transportant des troupes ou en assurant la surveillance du secteur, ont pris part aux opérations entreprises, du 1er septembre 1915 au 1er août 1916, dans le territoire des cercles annexés et postes de Médenine, Tataouine, Ben Gardane et Zarzis.

 Décret du 28/11/1919  : ( J.O. 06/12/1919 ) - Art. 3. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec agrafe « Tunisie » est acquis :
Au personnel militaire français et indigène ayant séjourné pendant au moins un an, depuis le 1er août 1916 jusqu'au 31 décembre 1918, dans les territoires du sud-tunisien désignés par le décret du 10 février 1917.

 

 


 

 

  — Treize du modèle oriental aux extrémités et bordures du rectangle de style oriental :

 

 

 BIR HACHEIM 1942 

Agrafe instituée par décret de la France Combattante, le 01/10/1942.

 Décret n° 479 du 01/10/1942  : ( J.O. France combattante 28/10/1942 ) - Art. 1er. — La médaille coloniale avec agrafe « Bir Hacheim 1942 » est attribuée à tous les militaires des forces terrestres, maritimes et aériennes présents à Bir Hacheim, du 27 mai au 11 juin 1942.
Art. 2. — Le Général d'armée commandant en chef au Levant a qualité pour décerner, sous sa propre responsabilité, la médaille coloniale aux militaires intéressés sans attendre la réception des brevets.

 BIR HAKEIM 

Agrafe instituée le 07/01/1943 en remplacement de l'agrafe « Bir Hacheim 1942 ».

 CÔTE DES SOMALIS 

Agrafe créée par décret le 06/06/1934.

 Décret du 06/06/1934  : ( J.O. 15/06/1934 ) - Art. 1er. — Le droit à la médaille coloniale avec agrafe « Côte des Somalis » est acquis aux militaires européens et indigènes du détachement de l'adjudant-chef Brischoux, ayant séjourné du 11 au 23 février 1933 dans la région d'Hanlé.

 Décret du 12/11/1936  : ( J.O. 22/11/1936 ) - Art. 1er. — Peuvent prétendre à la médaille coloniale avec agrafe en argent « Côte des Somalis » les militaires européens et indigènes de l'armée de terre, de l'air et de la marine, ainsi que les miliciens ayant effectivement servi à la Côte française des Somalis ou en Ethiopie entre le 23 mai 1935 et le 1er juin 1936.

 Décret du 14/06/1937  : ( J.O. 23/06/1937 ) - Art. 1er. — L'article 1er du décret du 12 novembre 1936 est complété comme suit :
« Peuvent également prétendre à cette médaille :
« 1° Les fonctionnaires civils des divers départements ministériels qui, sur l'un de ces territoires et au cours de la période précitée, ont effectivement collaboré à la protection des intérêts nationaux ;
« 2° Les Français qui, dans les mêmes conditions, se sont, à titre civil, particulièrement distingués dans cette protection ».

 Décret de l'Etat français du 02/05/1941  : ( J.O. 08/05/1941 ) - Art. 1er. — Peuvent prétendre à la médaille coloniale avec agrafe en argent « Côte des Somalis » les personnels militaires ayant participé de manière effective aux missions terrestres ou aériennes de guerre exécutées lors des opérations qui se sont déroulées du 11 au 25 juin 1940 aux frontières de la côte française des Somalis.

 Décret de l'Etat français du 13/09/1941  : ( J.O. 19/09/1941 ) - Art. 1er. — Peuvent prétendre à la médaille coloniale avec agrafe en argent « Côte des Somalis » les militaires des armées de terre, de mer et de l'air, ainsi que les personnels des forces supplétives, milice et pelotons méharistes, ayant, entre le 25 juin 1940 et une date qui sera fixée par un décret pris ultérieurement, séjourné pendant six mois au moins en Côte des Somalis, sans y avoir démérité.
Pourront, en outre, prétendre à la même médaille, les militaires des armées de terre, de mer et de l'air qui sans avoir séjourné pendant six mois en Côte française des Somalis, auront, dans la période définie ci-dessus, rendu à cette colonie des services exceptionnels. Le caractère exceptionnel de ces services sera constaté par le secrétaire d'Etat intéressé, en accord avec le secrétaire d'Etat aux colonies.
Art. 2. — Peuvent également prétendre à cette médaille, suivant proposition du gouverneur de la Côte française des Somalis :
1° Les fonctionnaires civils des divers départements ministériels qui, sur le territoire de la Côte française des Somalis et au cours de la période visée à l'article 1er, ont effectivement collaboré à la protection des intérêts nationaux ;
2° Les Français qui, dans les mêmes conditions, se sont, à titre civil, particulièrement distingués dans cette protection.

 Décret de l'Etat français du 26/12/1941  : ( J.O. 07/01/1942 ) - Art. 1er. — Le premier alinéa de l'article 1er du décret du 13 septembre 1941 portant attribution de la médaille coloniale avec agrafe « Côte des Somalis » est modifié ainsi qu'il suit : « Peuvent, dès maintenant, prétendre à la médaille coloniale avec agrafe en argent « Côte des Somalis 1940-1941 » les militaires des armées de terre, de mer et de l'air, ainsi que les personnels des forces supplétives, milice et pelotons méharistes ayant, entre le 25 juin 1940 et une date qui sera fixée par un décret pris ultérieurement, séjourné pendant six mois au moins en Côte française des Somalis sans y avoir démérité ».

 CÔTE DES SOMALIS 1940-1941 

Agrafe créée par décret de l'Etat français le 26/12/1941 et interdite par l'ordonnance du 07/01/1944.

 Décret du 26/12/1941  : ( J.O. 07/01/1942 ) - Art. 1er. — Le premier alinéa de l'article 1er du décret du 13 septembre 1941 portant attribution de la médaille coloniale avec agrafe « Côte des Somalis » est modifié ainsi qu'il suit : « Peuvent, dès maintenant, prétendre à la médaille coloniale avec agrafe en argent « Côte des Somalis 1940-1941 » les militaires des armées de terre, de mer et de l'air, ainsi que les personnels des forces supplétives, milice et pelotons méharistes ayant, entre le 25 juin 1940 et une date qui sera fixée par un décret pris ultérieurement, séjourné pendant six mois au moins en Côte française des Somalis sans y avoir démérité ».

 ÉRYTHRÉE 

Agrafe instituée par décret de la France Libre, le 26/03/1942, puis confirmée en 1944.

 Décret n° 204 du 26/03/1942  : ( J.O. France Libre 14/04/1942 ) - Art. 2. — La médaille coloniale avec agrafe « Erythrée » est attribuée à tous les militaires des forces terrestres, maritimes et aériennes ayant participé aux opérations contre les forces armées italiennes de l'Afrique Orientale en 1941.

 ÉTHIOPIE 

Agrafe instituée par décret de la France Combattante, le 01/08/1942.

 Décret n° 410 du 01/08/1942  : ( J.O. France combattante 28/08/1942 ) - Art. 1er. — La médaille coloniale avec agrafe « Ethiopie » est attribuée aux militaires du bataillon de marche n° 4, ayant participé effectivement à la prise de Gondar ( Ethiopie ) en 1941.
Art. 2. — Le Général d'armée commandant en chef au Levant a qualité pour décerner, sous sa propre responsabilité, cette médaille aux militaires intéressés sans attendre la réception des brevets.

 Décret du 06/11/1942  : ( J.O. France combattante 08/12/1942 ) - Art. 3. — La décision du 12 septembre 1942 conférant la médaille coloniale avec agrafe « Ethiopie » aux militaires du bataillon n° 4 ayant participé à des opérations de police, en Somalie est rapportée.
Art. 4. — Le décret n° 410, du 1er août 1942, relatif à l'attribution de la médaille coloniale avec agrafe « Ethiopie » reste en vigueur.

 FEZZAN 

Agrafe instituée par décret de la France Libre, le 26 mars 1942.

 Décret n° 204 du 26/03/1942  : ( J.O. France Libre 14/04/1942 ) - Art. 4. — La médaille coloniale avec agrafe « Fezzan » est attribuée à tous les militaires des forces terrestres, maritimes et aériennes ayant participé aux opérations dirigées contre le Fezzan en février et mars 1942.
L'attribution de cette médaille est étendue à tout le personnel en service à la même époque dans les bases de départ du Tibesti, ces bases étant définies par le Général Commandant Supérieur en A.F.L.

 FEZZAN-TRIPOLITAINE 

Agrafe instituée par décret de la France Combattante, le 23/02/1943.

 Décret n° 784 du 23/02/1943  : ( J.O. France combattante 19/04/1943 ) - Art. 1er. — La médaille coloniale avec agrafe « Fezzan Tripolitaine » est attribuée à tout le personnel de la France combattante ayant participé aux opérations de Fezzan Tripolitaine, du 19 décembre 1942 au 23 février 1943, ainsi qu'à tout le personnel militaire et civil ayant dépassé le parallèle nord Zouar.
Art. 2. — Le Général commandant supérieur des troupes de l'Afrique française libre a qualité pour décerner sous sa propre responsabilité la médaille coloniale aux intéressés sans attendre la réception des brevets.

 INDOCHINE 

Agrafe créée par décret de l'Etat français, le 13/09/1941.

 Décret du 13/09/1941  ( confirmé par le décret du 02/02/1949 ) : ( J.O. 19/09/1941 ) - Art. 1er. — Peuvent prétendre à la médaille coloniale avec agrafe en argent « Indochine » les personnels militaires de toutes catégories des armées de terre, de mer et de l'air, ainsi que les personnels de la garde indigène, des forces de police et des partisans ayant participé effectivement et de façon méritoire aux opérations suivantes :
Région de Lang Son, entre le 6 septembre et le 30 novembre 1940.
Territoire militaire de Ha Giang, entre le 25 octobre et le 20 novembre 1940.
Opérations navales sur les côtes de l'Indochine et de la Thaïlande, entre le 26 septembre 1940 et le 28 janvier 1941.
Art. 2. — Peuvent également prétendre à cette médaille, suivant proposition du gouverneur général de l'Indochine :
1° Les fonctionnaires civils des divers départements ministériels qui, au cours des opérations et dans les régions visées à l'article 1er, ont effectivement collaboré à la protection des intérêts nationaux ;
2° Les Français qui, dans les mêmes conditions, se sont, à titre civil, particulièrement distingués dans cette protection.

 KOUFRA 

Agrafe instituée par décret de la France Libre, le 26 mars 1942.

 Décret n° 204 du 26/03/1942  : ( J.O. France Libre 14/04/1942 ) - Art. 3. — La médaille coloniale avec agrafe « Koufra » est attribuée à tous les militaires des forces terrestres, maritimes et aériennes ayant participé aux opérations qui ont amené en 1941 la prise de Koufra en Lybie.

 LIBYE 

Agrafe instituée par décret de la France Libre, le 26 mars 1942.

 Décret n° 204 du 26/03/1942  : ( J.O. France Libre 14/04/1942 ) - Art. 1er. — La médaille coloniale avec agrafe « Lybie » est attribuée à tous les militaires des forces terrestres, maritimes et aériennes ayant participé aux opérations contre les forces armées italiennes et allemandes de l'Afrique du Nord en 1940, 1941 et 1942.

 TRIPOLITAINE 

Agrafe mentionnée dans l'ordonnance du 7 janvier 1944, en lieu et place de l'agrafe « Fezzan-Tripolitaine ». Cette agrafe fantôme sera cependant réalisée sans qu'aucune opération ne lui soit justifiable.

 TUNISIE 1942-1943 

Agrafe instituée par ordonnance, en date du 07/01/1944, et destinée à tous les militaires ayant été blessés du fait de l'ennemi, ou cités dans les opérations effectuées contre les forces de l'axe, en 1942 et 1943.

 Décret du 17/04/1944  : ( J.O. 25/05/1944 ) - Voir à la page "Textes officiels".

 Décret du 04/03/1946  : ( J.O. 13/03/1946 ) - Art. 1er. — L'article 1er du décret du 17 avril 1944 portant attribution de la Médaille coloniale avec agrafe « Tunisie 1942-1943 » est complété par les alinéas suivants :
« 6° Avoir accompli au moins une mission aérienne de guerre en Tunisie au cours de la campagne 1942-1943 ;
« 7° Avoir appartenu pendant au moins deux mois, consécutifs ou non, à l'une des unités aériennes engagées dont la liste et les périodes d'opérations sont fixées par le ministre des armées. ».

 

 


 

 

  — Quatre, d’un modèle spécial à la taille particulière, réservées aux grandes missions africaines d’explorations :

 DE L’ATLANTIQUE A LA MER ROUGE 

Agrafe en or ( en argent pour les militaires indigènes ), instituée par la loi du 4 juillet 1899, pour les membres, militaires et civils, de la mission commandée par Jean-Baptiste Marchand ( agrafe réalisée aussi sur le modèle normal en vermeil ).

 Loi du 04/07/1899  : ( J.O. 06/07/1899 ) - Article unique. — Tous les Français, civils ou militaires, ayant pris part aux opérations dirigées par MM. Liotard et Marchand dans l'Afrique centrale, recevront, s'ils ne l'ont déjà, la médaille coloniale. Cette médaille sera pour tous ornée d'une agrafe en or sur laquelle sera gravée l'inscription suivante : « De l'Atlantique à la mer Rouge ».

 Décret du 02/08/1900  : ( J.O. 14/08/1900 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale est acquis, dans les conditions fixées par le décret du 6 mars 1894, à tout le personnel militaire indigène ayant pris part, du 23 mai 1896 au 19 mai 1899, aux opérations dirigées par MM. Liotard et Marchand dans l'Afrique centrale. La médaille sera ornée d'une agrafe en argent portant l'inscription suivante : « De l'Atlantique à la mer Rouge ».

 

 

                       

Modèle de la maison Mercier                                                 Modèle de la Monnaie de Paris

 

 

 MISSION SAHARIENNE 

Agrafe en or instituée par la loi du 22 février 1901, pour les membres de la mission commandée par Fernand Foureau et le commandant François Lamy ( agrafe réalisée aussi sur le modèle normal en argent ).

 Loi du 22/02/1901  : ( J.O. 24/02/1901 ) - Article unique. — Le personnel militaire et civil ( européens et indigènes ) de la mission dirigée dans l'Afrique centrale par MM. Foureau et le commandant Lamy, de 1898 à 1900, recevra, dans les conditions fixées par la loi de finances du 13 avril 1898, la médaille coloniale avec une agrafe en or sur laquelle sera gravée l'inscription suivante : « Mission saharienne ».

Récit complet de l'épopée de la mission Foureau-Lamy, telle que relatée dans les pages du Journal officiel du 13 décembre 1900.

 

 

 

 

 CENTRE AFRICAIN 

Agrafe en or ( en argent pour les militaires indigènes ) instituée par la loi du 28 mai 1902, pour la mission commandée par Émile Gentil et aux personnels des diverses missions ayant opéré dans le centre de l'Afrique, avant le 5 septembre 1900 ( agrafe réalisée aussi sur le modèle normal en argent ).

 Loi du 28/05/1902  : ( J.O. 05/06/1902 ) - Art. 1er. — Tous les Français ( européens ou indigènes ) qui ont pris une part effective aux opérations effectuées avant le 5 septembre 1900 au centre de l'Afrique ( Haut-Oubangui et Bahr-el-Ghazal, Chari et région du Tchad ) recevront, s'ils ne l'ont déjà, la médaille coloniale, qui sera pour tous ornée d'une agrafe portant l'inscription « Centre-Africain ».
Art. 2. — Cette agrafe sera en or pour les officiers et le cadre européen de la troupe ; elle sera en argent pour les militaires indigènes de tout grade. Le personnel civil de l'administration des colonies bénéficiera de mesures analogues, d'après le rang et les services rendus.

 

 

 

 

 GABON-CONGO 

Agrafe en vermeil ( officiellement en or ) pour les trois missions commandées par Pierre Savorgnan de Brazza ( agrafe réalisée également sur le modèle normal, en argent ou en vermeil ).

 Loi du 30/06/1903  : ( J.O. 01/07/1903 ) - Art. 1er. — La médaille coloniale créée par la loi du 28 mai 1902 sera conférée aux membres des missions Gabon-Congo ( 1875-1878 ) et suivantes ( mission de Brazza ). Son agrafe portera la mention : Gabon-Congo.

 Décret du 24/10/1906  : ( J.O. 04/11/1906 ) - Art. 1er. — Le droit à l'obtention de la médaille coloniale avec l'agrafe en or « Gabon-Congo » est acquis aux membres des missions Gabon-Congo ci-après désignées, savoir :
1° première mission Savorgnan de Brazza, 1875-1878 ( Ogooué-Alima ) ;
2° deuxième mission Savorgnan de Brazza, 1879-1882 ;
3° mission de l'ouest-africain ( 21 avril 1883 - 26 mai 1885 ).

 

 

 

 

 

INSIGNE

 

 

Médaille ronde en bronze argenté ou en argent, du module de 30 mm.
Gravure de Georges Lemaire sur un dessin du peintre de la Marine Marie Saulnier de la Pinelais.

Sur l’avers    : l’effigie de la République casquée et couronnée de lauriers entourée de la légende
                      REPUBLIQUE  FRANÇAISE.

Sur le revers : une mappemonde posée sur un trophée militaire surmontant la légende
                      MEDAILLE  COLONIALE.

La bélière uniface est formée de deux branches de lauriers ( avant 1914 cette bélière était biface ).
En 1914 apparaît un second type de la Médaille coloniale, dont le modèle original est légèrement retravaillé par le graveur E. Lindauer ; la médaille restant cependant signée Lemaire. Ce modèle perdurera à travers la Médaille d’Outre-Mer.
Sous le régime de Vichy, un modèle artisanal non officiel sera réalisé en Indochine. Il portait sur l’avers la légende  ETAT  FRANÇAIS  en remplacement de  REPUBLIQUE  FRANÇAISE.

Lettre commune n° 104 de l'administration des Monnaies, du 19 juillet 1895 : La frappe du type et du module officiels s'effectue exclusivement dans les ateliers de la Monnaie ; mais la fabrication des agrafes et des bélières a fait l'objet d'une adjudication. Sous la date du 4 juin 1895, le Ministre de la Marine a pris, en ce qui concerne les reproductions et les réductions de la Médaille coloniale, ainsi que la bélière et les agrafes, la décision ci-après :
« Le droit de fabrication de la médaille du type officiel et du module réglementaire est expressément réservé à l'Etat, mais l'administration des Monnaies est autorisée à en vendre au commerce. La fabrication en imitation ( métal blanc ou autre métal commun ) de médailles du module réglementaire est formellement interdite. La fabrication et la vente des réductions de la médaille coloniale sont concédées à l'industrie privée sous les seules réserves suivantes :
1° Le module sera d'un diamètre maximum de 25 millimètres et les marques de fabrique spéciale dont sont revêtues les médailles du modèle réglementaire n'y seront pas apposées.
2° Les réductions devront reproduire fidèlement, toutes proportions gardées, les dessins de la médaille réglementaire, dont elles différeront seulement par les dimensions.
La fabrication et la vente des bélières, ainsi que des agrafes destinées à être portées sur le ruban, sont également concédées à l'industrie privée, à la condition :
1° Que les bélières seront toujours, comme titre du métal, identiques aux médailles auxquelles elles sont adaptées.
2° Que les bélières et les agrafes seront la reproduction fidèle des modèles réglementaires, sauf, bien entendu, les dimensions pour les reproductions. »

Les réductions de la médaille coloniale fabriquées dans les conditions ci-dessus ainsi que les bélières et agrafes ayant soit le module réduit, soit le module réglementaire, pourront être admises à l'essai et à la marque. Les bélières et les agrafes du module réglementaire doivent être, comme titre du métal, identiques aux médailles auxquelles elles sont adaptées, c'est-à-dire à 950 millièmes, avec une tolérance de 2 millièmes. Si les agents constataient la fabrication d'imitation, en métal commun, de la médaille coloniale, il conviendra de signaler le fait à l'autorité préfectorale qui aurait à prendre toutes mesures utiles.

 

Modèles particuliers

Les variations de la Médaille coloniale autour du modèle officiel de la Monnaie de Paris sont légion. Pour une étude complète et précise, il convient de se référer au remarquable ouvrage écrit sur le sujet par monsieur Jean Hass ( en vente à l’Institution des Invalides de la Légion Étrangère – 13114 PUYLOUBIER ).

 

 

 


 

 

 

TEXTES OFFICIELS

Compilation de textes officiels divers

 

 

 

 

 

 

 


Retour liste initiale

 

 

 

 

 

 www.france-phaleristique.com